Mercredi musical, première partie : un peu de giraffe ?

J’ai eu envie de parler de deux albums qui m’ont particulièrement plu. Pour des raisons pratiques, j’ai coupé l’article en deux.

Commençons par le nouvel opus des « And The Giraffe » qui sortira officiellement le 2 novembre prochain, et qui est disponible en précommande : « Creature Collector »

Si vous avez écouté et aimer le premier opus, dont j’avais parlé en février dernier, aucun doute, vous aimerez ce nouvel opus. C’est la même recette : de la pop folk étherée, douce, sucrée comme dans un rêve.

Comme pour le premier opus du groupe, dès la première piste on se laisse emporter, et quand arrive la dernière piste, on se dit : merdre, c’est déjà fini ?

Et inutile de poser la question, j’ai précommandé un des 50 exemplaires en version physique, en espérant ne pas être arrivé trop tard 🙂

Je tiens à remercier Greg pour l’info que j’aurais ignoré autrement 🙁

Bonne écoute.

Lowercase Noises : quand la guitare devient un instrument qui apporte la détente.

Quand on va sur Bandcamp, en sautant de recommandations en recommandations, des meilleures ventes au moins connus, on tombe sur des bijoux. Suffit d’être curieux et d’avoir – cela compte – de la chance 😉

L’album « Carry Us All Away » de Lowercase Noises est l’exemple parfait. Alors que je cherchais des compositions éthérées à base de guitare, histoire d’avoir un fond musical reposant quand j’ai besoin d’écrire, je suis tombé sur cet album, et j’ai su dès la troisième piste qu’il fallait que je l’achète.

Découvrez donc le jeu reposant et invitant à la méditation de Andrew Othling alias Lowercase Noises. Et vous verrez que même les 4,99$ demandés pour la version numérique les valent vraiment. Dommage que l’album soit un classique « Tous droits réservés », mais ne vous détournez pas de l’album pour autant !

Parfois fouiller dans ses albums, ça aide…

à trouver quelques pépites qu’on a pu télécharger voire – soyons fou – graver sur un CD-R. Parmis mes quelques 400 albums (et les 50 à 60 que j’ai pu avoir via Bandcamp), il y a des albums qui accroche l’oreille, qu’on écoute, qu’on achète contre une somme modique, voire qui sont en téléchargement gratuit.

En fouillant dans mes CD-R gravés pour trouver quelque chose à mettre dans les cages à miel, je suis tombé sur « Shadow Of The Tree » de Neptune Owl.

Si vous aimez les musique d’ambiance, matiné de guitares douces, légèrement progressive, cet album sera vous chatouiller les tympans. On est loin des musiques qui permettent de se réveiller le matin après une courte nuit 🙂

Le seul hic, c’est une musique publié sous un très classique « tous droits réservés » :/

Quelques albums de Bandcamp sous licence Creative Commons.

Sur Bandcamp, où l’on trouve le meilleur comme le pire sur le plan musical, à vue de nez 90% c’est du « Tous droits réservés » classique. Cependant, voici quelques artistes / groupes proposant une partie ou la totalité de leurs créations sous license Creative Commons.

Liste non-exhaustive, bien entendu. J’ai juste ouvert mes marques-pages signets et jeté un oeil sur les droits de publication. Il y en a pour tous les goûts côté genre musicaux, je liste juste, à vous de choisir et de découvrir !

En CC-BY-NC-SA :

En CC-BY-NC-ND :

Je n’ai cité que les albums que j’ai aimé et acheté. Des sites comme Le Blog de Grégory, Destination Passions ou encore A diffuser, sans oublier Auboutdufil sont des sources à fouiller.

Et n’oubliez pas, il n’y a pas que le boeuf bourguignon avarié (réhabilitons la daube !) cuisiné à longueur d’années par les maisons de galettes plastifiée.

Quand le Cheval de Troie prend feu.

Derrière ce jeu de mots bien pourri se cache l’album « Fire » du groupe de rock progressif « Trojan Horse« .

Ce groupe mélange le rock progressif de King Crimson, de Yes, Jethro Tull et – appréciation personnelle – d’Emerson, Lake and Palmer de l’époque de Tarkus.

Pour info, le dessin avec le cheval de Troie contenant dans le paquet que j’ai reçu était un cadeau complémentaire à la précommande que j’avais effectué en juin dernier, et où j’avais abordé rapidement l’album 🙂

Le titre éponyme est une pépite complètement folle, qui part un peu dans tous les sens assez surprenante mais intéressante à l’écoute.

Suit une superbe reprise du titre « Ohio » de Neil Young.

Le troisième « Disciplining the Reserve Army » reprend les influences du groupe. Le titre de près de 8 minutes est très acoustique, mais ne cache pas des influences du rock progressif du début des années 1970, avec des changements de rythme, des arrangements imprévus qui s’intègre très bien au titre.

Le titre suivant « Reggae » a une ambiance plus froide, plus dure, limite militaire avec une batterie rythmée comme une marche au pas. Titre instrumental un peu étrange.

L’album se termine par deux reprise du titre « Fire », la première faisant penser à « No Quarter » des Led Zeppelin. La seconde cependant m’a laissé sur ma faim. J’avoue que j’avais été intrigué par le premier titre qui avait accroché mon oreille, et j’avoue que la troisième piste a emporté ma décision de me procurer l’album. Très bon soit dit en passant !