« When the broken bow : We, the Dangerous Weapons », merci Bandcamp !

Bandcamp, dois-je le répéter encore une fois ? – est une mine d’or. Surtout quand on prend le temps de fouiller un peu, et surtout d’utiliser les recommandations.

Grace à Bandcamp, j’ai fait exploser ma bibliothèque musicale. Et il y a quelques jours, je tombe sur une recommandation qui m’intrigue : « We, the Dangerous Weapons » du groupe « When The Broken Bow ». J’avoue que la pochette d’un album joue beaucoup pour me forcer à l’écouter.

Je mets le le lien de coté, et le soir même, je lance la lecture. Et boum ! La claque, dès les premières secondes.

Et arrivé à la moitié des pistes, j’avais déjà dégainé mon compte paypal pour acheter l’album. Mais parlons d’abord rapidement du groupe. C’est un trio, formé par Ali Ippolito (piano et chant), Justin Stimson (à la basse) et Quentin Whitman (percussions), originaire de Portland, Oregon.

Le trio propose un rock assez doux, très classique et très mélodique. La piste d’intro propose une musique appaissante, presque une berceuse. Cette mise en bouche permet d’introduire un rock reposant, dont le duo piano-chant d’Ali Ippolito apporte un coté « sucré ».

Sur la piste « Better Than My Own » (la troisième), si on ferme les yeux, on se croirait dans un club enfumé, le groupe se produisant sur scène. Comme dans un bon film policier des années 1980. Ce qui est confirmé par la piste suivante « The Game ».

Les pistes s’enchainent, et les pistes sont toujours aussi bonne, que ce soit pour « My Favorite Question » ou encore « Where You Are ».

« To Warrant a War on Want » propose un effet que j’adore : un titre qui offre un effet radio des années 1970, au moins sur le premier tiers. Avec le son légèrement étouffé, à distance. Et qui offre une très belle balade, très engagée, surtout au niveau de certains passages aux percussions très militaires.

Suit un morceau un peu plus « électrique », « Caffree: Lost Reverie/Wyam’s Silence ». C’est le morceau le plus « faible » de l’album. « Magnify » offre de nouveau l’ambiance club enfumé, et c’est très bon.

Et la dernière piste conclue l’album sur une touche très « country-rock », qui finit d’achever le plaisir de l’auditeur.

L’album dure 40 minutes, et il s’écoute d’un trait, et transporte l’auditeur dans un voyage qui donne envie de s’y replonger dès que possible.

L’album n’est pas excessivement cher, 8$ en version numérique, 10$ en version physique. Largement moins cher que les excréments canins que les radios essayent de nous vendre en nous polluant les oreilles.

Des albums comme celui-ci, j’en voudrais tous les jours 🙂