Mate-Desktop 1.18.0 : Salut gtk2 et encore merci pour le poisson.

Mate-Desktop 1.18.0 qui devait s’appeller originellement Mate-Desktop 2.0 est enfin sorti le 13 mars 2017.

Dans les notes de publications de la version 1.18.0 de l’environnement, on apprend que désormais la migration vers gtk3 est complète. Comme pour l’article de janvier 2017 où je parlais de la version 1.17.1 de l’environnement, j’ai fait chauffer mon ami VirtualBox pour faire recompiler entièrement l’environnement.

Vous trouverez après la vidéo qui présente rapidement l’environnement la méthode que j’ai suivi pour faire construire l’ensemble.

À moins d’être très pressé(e), vous pouvez patienter pour les paquets officiels de votre distribution préféré. En espérant que la migration se fasse en douceur 😀

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Siduction 17.1.0 : que devient la fille de l’Aptosid ?

Il y a des distributions GNU/Linux qui font peu parler d’elles, que ce soit en bien ou en mal. La Siduction est dans ce cas. La Siduction fait partie de la famille des rolling release, qui est au final assez peu peuplée.

En dehors de la famille des Archlinux et Manjaro Linux (et leurs cousines Chakra et KaOS), des Gentoo Linux, Funtoo Linux et Calculate Linux (pour les distributions sources), de la PCLinuxOS (pour une base en RPM), de la Void Linux et des semi-rolling comme la très bonne Frugalware Linux, il n’y a pas grand chose à se mettre sous la souris.

Sauf erreur de ma part – et vous me corrigerez dans les commentaires – rien dans le monde Debian GNU/Linux mis à part la Siduction. Je n’ai que rarement parlé de cette distribution. La dernière fois, c’était en décembre 2012 🙂

Oui, je sais, plus de quatre années, c’est énorme pour le logiciel libre, j’ai donc voulu savoir ce que devenait la Siduction. L’annonce de la sortie de la version 17.1.0 de la distribution a été un occasion en or. Il faut noter que la distribution a décidé elle aussi de débrancher la prise pour le support du 32 bits.

On apprend que l’équipe a profité de l’arrivée du gel de la Debian GNU/Linux Stretch qui sortira – ou sera sorti – vers août ou septembre 2017 pour proposer sa nouvelle image ISO. Car vous l’aurez compris, comme la plus que célèbre Ubuntu, la Siduction se base sur sid, la branche de développement de Debian GNU/Linux.

J’ai donc récupéré la saveur avec Mate-Desktop, et j’ai lancé mon ami VirtualBox en lui proposant une machine virtuelle avec 2 CPU virtuels, 2 Go de mémoire vive dédiée et 128G de disque pour voir ce que nous propose la Siduction.

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Yaourt et Pamac ? Salut et encore merci pour le poisson :)

Il y a des périodes où l’on a besoin de faire un grand changement dans sa vie, qu’elle soit réelle ou informatique. Il y a environ 3 semaines, j’ai quitté bash pour tester zsh avec la configuration grml-zsh-config – grâce ou à cause de Baba Orhum qui l’a évoqué dans une de ses vidéos – et j’avoue que j’ai été plus que séduit par ce shell alternatif 🙂

Cependant, je ne pouvais pas m’arrêter en si bon chemin. Le deuxième pas était de changer de surcouche à Pacman. Depuis que je suis utilisateur d’Archlinux, j’ai été un grand utilisateur de yaourt. Cependant, cela va faire plusieurs mois que le projet est au ralenti. Si l’on en croit le github du projet, le code n’a plus évolué depuis octobre 2016, et la dernière version stable de ce couteau suisse n’a pas connu de publication depuis mars 2016.

Cela commence à faire un peu long. Yaourt est un excellent outil, mais il faut savoir prendre du recul par moment. C’est ainsi que je suis parti à la recherche d’un remplacement en me basant sur la page du wiki d’Archlinux consacrée aux surcouches de pacman.

Après quelques essais, je me suis arrêté sur Pacaur. Il est moins « puissant » que yaourt par endroit, tout en étant plus sécurisé, mais il me permet de gérer les paquets comme je l’entends. Donc… 🙂

Mais ce n’était pas tout. Je m’étais aussi aperçu que je n’utilisais en réalité que la fonction de notification de l’outil de Manjaro, Pamac, qui existe pour Archlinux avec le paquet AUR pamac-aur.

Il y a aussi une raison supplémentaire qui me fait mettre de coté l’outil de Manjaro, c’est l’ajout d’une fonction de compilation des paquets AUR en interne. Une volonté de se débarrasser à terme de yaourt ?

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Quoi de neuf pour l’installateur Arch-Anywhere ?

Avant toute chose, je tiens à préciser que je ne suis pas le VRP d’Arch-Anywhere. J’ai voulu faire un point depuis le billet de mars 2016 que je lui avait consacré.

C’est juste un outil dont le principe m’intéresse, et qui fonctionne pas trop mal, même si la version 2.2.5 était touché par un bug vicieux qui a mis pas mal de temps à être corrigé. J’en ai aussi profité pour reprendre la traduction déjà entamée pour la compléter et la retoucher par endroit.

Je ne suis pas possesseur d’un TOEIC ou d’un TOEFL, ni encore moins d’une licence en anglais. Mais en a-t-on besoin pour traduire un installateur ? 🙂

La version 2.2.6 est sortie le 15 février 2017 sans annonce officielle sur le site, uniquement sur la page facebook du projet.

Il y a certains bugs, comme l’absence des paquets de traductions pour Mozilla Firefox et Mozilla Thunderbird qui feront partie intégrante de la 2.2.7. Voici quelques bugs en question, écrabouillés pour la version 2.2.7 :

  1. https://github.com/deadhead420/arch-linux-anywhere/issues/182 ; Pour avoir Gnome-Terminal dans Cinnamon
  2. https://github.com/deadhead420/arch-linux-anywhere/issues/176 ; Pour compléter l’apparence de Budgie Desktop
  3. https://github.com/deadhead420/arch-linux-anywhere/issues/174 ; Pour enlever un logiciel abandonné, Xchat.
  4. https://github.com/deadhead420/arch-linux-anywhere/issues/171 ; Pour avoir les traductions de Mozilla Firefox et Mozilla Thunderbird.

J’ai durant cette période enregistré plusieurs vidéos. Une vidéo effectuée sur une Arch-Anywhere pré-2.2.6 :

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