Le 64 bits est utilisable sous Linux…

Si l’on regarde la quasi-totalité des ordinateurs vendus de nos jours, que ce soit des PC handi…équipés de Windows ou des Macs, les processeurs utilisés sont des 64 bits, utilisant les extensions AMD64 (même les processeurs Intel, ce dernier ayant repris les extensions développés par l’ennemi AMD en les renommant EMT64).

Or, les Windows fournis, souvent Windows Vista, c’est une version 32 bits, et non une 64 bits qui est fournie. L’absence de pilotes et d’autres logiciels directement en 64 bits semble en être la cause. Conséquence du modèle fermé de Windows ?!

Or, le monde du logiciel libre depuis environ 2 ans supporte cette architecture, même si au début, c’était encore assez artisanal, et que cela s’est franchement simplifié au fil des mois.

Or, avec des distributions récentes, la série des OpenSuSE 10.3, Mandriva 2008, des (K/X/Ed)Ubuntu 7.10, utiliser du 64 bits est aussi simple que d’utiliser une distribution 32 bits.

Le FUD habituel des détracteurs est en gros composé de deux arguments : pas de flash et pas de java. Il suffit de fouiller un peu sur les forums d’ubuntu-fr pour tomber dessus…

C’est faux, et voici comment utiliser ces deux technologies sous les distributions AMD64. Je parle pour la famille des ubuntu que je connais par habitude d’utilisation, utilisation qui remonte à l’époque de l’Edgy Eft (alias Ubuntu 6.10).

Vous avez besoin de flash ? Les codeurs de la distribution ont pris l’outil NSPluginWrapper (Merci Gwenole Beauchesne pour ce petit bijou) et l’ont utilisé pour créer le méta-paquet flashplugin-nonfree.

On peut l’installer soit via Synaptic, soit par la simple ligne de commande suivante :

sudo apt-get install flashplugin-nonfree

Pour Java, il suffit de se référer à ce précédent article, en n’oubliant pas que le logiciel en question est encore assez expérimental.

Maintenant, donnez-moi des logiciels qui ne fonctionnent pas directement sous Linux AMD64. Logiciel pour linux, bien entendu 😉

Marre du cube qui vous donne envie de vomir ?

Il est vrai que le célébrissime cube qui permet de changer de bureau virtuel est franchement lassant, et certaines personnes pourraient souffrir de nausées à l’utilisation.

C’est surement pour cela que par défaut, Ubuntu Linux 7.10 est fourni avec l’effet Desktop Wall quand on active Compiz.

Après avoir installé Compiz Config Settings Manager – qu’on peut lancer depuis le menu Système / Préférences / Advanced Desktop Effects Settings – il suffit d’aller dans les options générales, onglet « Desktop Size » et de modifier la taille horizontale pour le nombre de bureaux désirés. 4 est déjà confortable.

J’ai enregistré une petite vidéo – en utililisant l’excellent RecordMyDesktop avec :

  • Bureau 1 : firefox (une version de développement compilée maison avec les belles illustrations, je sais c’est mal, mais comme je ne redistribue pas mes versions…) et cette page de rédaction d’article
  • Bureau 2 : thunderbird, cf ci dessus (ouille !)
  • Bureau 3 : L’outil « Deskbar Applet » en pleine action
  • Bureau 4 : Une simple fenêtre de terminal

Ok, cela a été un peu la « panique » durant quelques instants, mais j’ai vite récupéré la main 😉

Voila. A maintenant de faire votre choix 😉

Un exemple concret d’utilisation d’Iced Tea.

Iced Tea dont j’ai parlé dans un article précédent est vraiment une version alpha très puissante. En effet, on peut lancer tranquillement des projets assez gros. Par exemple, la dernière version en date du logiciel de p2p en java, j’ai nommé Azureus.

Nommée actuellement Vuze (alias Azureus 3.0), on peut trouver une version béta 3.0.3.4. La version linux 32 bits est disponible via ce lien, la version 64 bits par ce lien-ci.

Après avoir décompacté l’archive, on peut lancer tranquillement le logiciel. Comme le prouve cette capture d’écran, alors que je récupérais l’image live-CD de la Fedora 8 test 3.

Azureus 3.0.3.4 avec Iced Tea sous Ubuntu Linux 7.10 AMD64

Pas mal pour une machine virtuelle en version alpha 😉

IcedTea ou le Java libéré…

Il y a environ un an, Sun annonçait l’ouverture du code source de son langage phare, Java. Bien que cela ne concernait pas Java 6 – quasiment terminé à l’époque – cela concerne la version 7 du langage. Et cela pourrait permettre d’avoir enfin un greffon java dans Firefox / Konqueror / Opera pour les versions 64 bits sous Linux.

IcedTea, c’est le nom de code du projet pour recompiler avec du logiciel libre l’ensemble du kit de développement de Java7, connu sous le nom d’OpenJDK.

Bref, c’est une excellente nouvelle pour avoir un java vraiment multiplateforme.  Même si une version est fournie avec la dernière livraison de la Ubuntu Linux ou encore avec les versions de tests de la Fedora 8, il faut avouer que c’est de la qualité « alpha ».

Or, pour Ubuntu Linux (Kubuntu / Xubuntu / Gobuntu) 7.10, un dépot créé par un des codeurs d’Ubuntu Linux existe et permets d’avoir des versions plus récentes.

Pour l'activer, il suffit d'ajouter les ligne suivantes à votre /etc/apt/sources.list

# iced-tea updates
deb http://people.ubuntu.com/~doko/ubuntu/ gutsy/
deb-src http://people.ubuntu.com/~doko/ubuntu/ gutsy/

Ensuite, après avoir mis à jour les dépots, il suffit de prendre la dernière version d’IcedTea (la b22) avec les paquets icedtea-java7-jre, icedtea-java7-bin et icedtea-java7-plugin. Et enfin, on peut avoir un greffon java sous Firefox pour Linux 64 bits 😉

Une petite vidéo postée par mes soins – désolé pour le redimensionnement de l’image – et on voit la version d’IcedTea au travail 😉

Historique des Kubuntu Linux – Suite et fin.

Voici donc la deuxième partie de l’historique. Continuons avec Kubuntu 6.06.1 LTS. Basée sur le même coeur que la ubuntu 6.06.1 LTS, Gnome 2.14.1 est remplacé par KDE 3.5.2. Toujours aucune nouvelle de Firefox, ni de KOffice par ailleurs.

L’écran de connexion est toujours aussi froid, mais le fond d’écran fourni par défaut, tout en subtilité allège l’ensemble 😉

L'écran de connexion de  Kubuntu Linux 6.06.1 LTS

Les infos technique de Kubuntu Linux 6.06.1 LTS

La quatrième version de Kubuntu, la 6.10 nous propose KDE 3.5.5, en lieu et place du Gnome 2.16.1 de la ubuntu 6.10. Le look est plus « soft », plus « clinquant », au moins pour le logo. Les couleurs sont un peu plus prononcées que dans les versions précédentes, et on sent que la version est une suite un peu rapide de la Kubuntu Linux 6.06.1 LTS, comme cela fut le cas pour la Ubuntu Linux 6.10.

Les infos technique de Kubuntu 6.10

Pour en finir avec les versions « historiques » de Kubuntu Linux, voici donc la 7.04. Comme la Ubuntu 7.04, elle se base sur le noyau linux 2.6.20, x.org 7.2, et utilise KDE 3.5.6 à la place du Gnome 2.18.1 de la Ubuntu 7.04.

Les couleurs employées sont plus pastels que la version précédente, et on sent que l’équipe de Kubuntu Linux a eu le temps de fignoler cette version, comme le prouve l’accès rapide à Amarok, Kopete, Konqueror et Kontact.

Les infos techniques de Kubuntu Linux 7.04

Une question me taraude, cependant.

Pourquoi Koffice n’est pas installé à la place d’OpenOffice.org dans Kubuntu Linux ?

Etant donné que Firefox n’est pas installé par défaut, pourquoi installer un logiciel comme OpenOffice.org qui n’utilise pas les possibilités techniques de KDE ?