Pourquoi je suis retourné sous Ubuntu Gutsy Gibbon…

Il y a quelques jours, j’ai quitté mon Archlinux et j’ai installé sur mon portable Acer 5520G (basé sur un AMD Athlon 64 X2 TK55) une Ubuntu Gutsy Gibbon, alias 7.10 en lieu et place de mon Archlinux.

Pourquoi ? Pour deux raisons principales :

  1. J’en avais assez de devoir trifouiller pour configurer la moindre option dans ma distribution linux
  2. Une envie de passer moins de temps à administrer ma distro et plus à l’utiliser 😉

Pour des raisons d’ordre pratique, j’ai été obligé d’installer une version 32 bits de la distribution en lieu et place d’une version 64 bits : l’installation de la connexion avec le circuit Wifi (un pourrissime circuit Atheros 5007eg) n’ayant un pilote natif qu’en 32 bits), et l’envie de ne plus utiliser un pilote windows 64 bits via ndiswrapper.

Je n’attends qu’une chose : un support en natif du pilote 64 bits pour utiliser enfin mon PC à sa pleine puissance !

Il est vrai que je perds environ 3% de vitesse pure et que les deux coeurs de mes processeurs ne sont pas employés dans leur totalité, mais au moins, je peux passer plus de temps à utiliser mon ordinateur sans trifouiller dans ses tripes.

Cerise sur le gateau ? Une gestion plus fine des fréquences des deux coeurs du CPU AMD m’a permis de passer de 1 h 45 à près de 3 heures d’autonomie hors secteur… Comme quoi, j’avais mal réglé les fréquences de mon ordinateur 🙁

De mes deux mois sous Archlinux, j’ai acquis plus de connaissances sur les tripes d’un linux. Mais j’ai aussi vu que ce n’était finalement pas la distribution ultime pour mes besoins. Il est vrai que que la non-sortie à la date de ce billet de Gnome 2.22.0 – soit 10 jours déjà depuis la publication – pour une distribution comme l’ArchLinux qui se veut à la pointe des versions, cela est un peu étrange 😉

Je tiens à remercier toute la fine équipe d’Archlinux.fr pour la bonne ambiance et leur conseil. Il est vrai qu’ayant du mettre une machine sous Linux pour une association auprès de laquelle je suis bénévole, mon choix a été une Ubuntu 7.10. Et ayant pu évaluer une version de test de la future Ubuntu Hardy Heron (alias 8.04 LTS) m’a donné envie de revenir dans le monde Ubuntuesque.

So long, Archlinux ! Et bon vent pour la suite !

Comment gagner quelques dizaines de Mo sur le disque sans prise de tête.

Sur mon Archlinux 64 bits, la partition /usr commençait à être un peu trop rempli : il est vrai qu’avec Gnome, OpenOffice.org, Gimp, Liferea et d’autres petites joyeusetés de ce style, on atteint rapidement 3 à 4 Go de données 😉

J’ai donc pris le taureau par les cornes, et j’ai utilisé LocalePurge, un petit script qui virent les traductions inutilisées sur le disque.

Un petit :

yaourt -S localepurge

Puis l’édition sous vi du fichier /etc/locale.nopurge en ne gardant que les fichiers francophones ont eu un effet canon… 324708 Ko récupéré, soit un peu plus de 317 Mo, soit environ 4,22% des 7500 Mo de ma partition /usr ! 🙂

L'effet LocalePurge !

Même sur les 120 Go du disque dur de mon ordinateur portable, ce n’est pas quantité négligeable 😉

Les codeurs de Firefox inspirés par Isaac Asimov et Philip K. Dick ?

En tout cas, on pourrait le penser. A partir de la future version béta 5 (la béta 4 étant déjà gelée au niveau du code) de Firefox 3.0, il y a un nouvel « oeuf de Paques » dans Firefox :

Il suffit d’entrer dans la barre d’adresse (sans les guillemets) « about:robots » :

Un nouvel about: !

Voici ce que donne une traduction du texte :

Bienvenue, humains!

Nous sommes venus à vous en paix et avec des bonnes intentions!

* Les robots ne peuvent blesser un être humain, ou par leur inaction, laisser un humain être blessé.
* Les robots ont vu des choses que vous ne voudriez pas croire.
* Les robots sont vos camarades de plastiques avec qui vous pouvez jouer.
* Les robots ont des postérieurs en métal étincellant qui ne peuvent pas être mordus.

Et ils ont un plan.

La première remarque me fait immanquablement penser aux lois de la robotique d’Isaac Asimov. La deuxième phrase me fait penser à une scène du film Blade Runner : cf la capture d’écran ci-dessous.

Blade Runner

Pour les autres, mieux vaut se reporter au bogue de cet ajout : le bogue 417302.

Petit point sur Acid3 – Webkit… Le champion toute catégories ? ;)

Ce billet complète le précédent. J’ai pu compiler sans trop de problème la révision 30885 du moteur Webkit, et les résultats sont explosifs… 87/100 !!!

Webkit sous Acid3...

Pour compiler le moteur Webkit, je me suis basé sur cette page : http://trac.webkit.org/projects/webkit/wiki/BuildingGtk. Le code source étant récupérable sur cette page : http://nightly.webkit.org/

A noter que le support du svg soit désactivé… En effet, voici ce que donne le bilan de la commande ./autogen.sh :

Build configuration:
Enable debugging (slow) : no
Code coverage support : no
HTTP backend : curl
Optimized memory allocator : yes
Features:
HTML5 cross-document messaging : yes
HTML5 client-side storage support : yes
HTML5 video element support : no
Icon database support : no
SVG support : no
SVG animation support : no
SVG filters support : no
SVG fonts support : no
SVG foreign object support : no
SVG as image support : no
SVG use element support : no
XPATH support : yes
XSLT support : yes
GTK+ configuration:
GDK target : x11
Hildon UI extensions : no

Quoiqu’il en soit, il semble être certains que la future version stable de Webkit passera lui aussi le test acid3… Du moins, c’est bien parti pour 😉

Petit point sur le test Acid3 – les navigateurs en développement.

Acid3, la nouvelle forme de masturbation intellectuelle des geeks à tendance internetienne. Même, comme si l’a annoncé Tristan Nitot sur son blog, le test Acid3 est arrivé un peu trop tard car Firefox 3.0 (et sa base Gecko 1.9) sont en cours de finalisation, cela n’empeche pas de faire un état des lieux.

Je commence par un logiciel basé sur le même moteur de rendu que Firefox 3, j’ai nommé SeaMonkey 2.0 pré-alpha1. Avec une compilation effectuée ce matin, vers 7 h 30 (ben ouais, je suis un lève-tôt, même durant le week-end, le score obtenu est assez honorable : 69 /100 !

SeaMonkey pré 2.0 alpha1 sous Acid3

Continuons avec le très bon – mais trop fermé – Opera. Avec une préversion de la béta 2 d’Opera 9.50, le score est tout aussi honorable : 64 / 100. La version utilisé étant la dernière version hebdomadaire disponible, donc au moment où j’écris cette note, la version du 29 février dernier.

Opera 9.50 pré-béta2 sous Acid3

Pour info, le moteur de Firefox 2.0.0.x, Gecko 1.8.1.xx obtient un tout petit peu plus que la moyenne, comme le prouve cette capture d’écran d’Epiphany 2.20.3 :

Epiphany sous Acid3

Voila. La suite ? Dès que j’aurais pu obtenir une version utilisable de Webkit, coeur de Safari et du futur de Konqueror, navigateur du mochissime KDE 4 🙂