Que devient ArchLive-iso ?

En juin 2009, j’avais rapidement testé le liveCD « ArchLive ». J’ai voulu voir comment se portait le projet 6 mois plus tard.

ArchLive – décembre 2009

Donc, après avoir récupéré la dernière image ISO en date sur le site officiel, à savoir http://godane.wordpress.com/, j’ai préparé mon environnement de test habituel :

fred ~/download $ qemu-img create -f qcow2 arch.img 32G
Formatting 'arch.img', fmt=qcow2, size=33554432 kB
fred ~/download $ qemu-kvm -hda arch.img -cdrom archiso-live-2009-12-08.iso -boot d &

Pour mémoire, l’alias qemu-kvm résume la commande suivante :


qemu-system-x86_64 --enable-kvm --soundhw all -localtime -k fr -m 1024

Après un lancement assez rapide, j’ai ouvert une session en utilisateur classique, Xfce 4.6.1 nous accueille, puis j’ai lancé l’installateur qui se trouve dans le menu système / installer archlive.

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224 jours depuis mon retour sous archlinux… Bilan.

3  mai 2009 : je quitte Ubuntu Linux Jaunty Jackalope (alias 9.04) pour retourner sous Archlinux. Au bout d’un peu plus de 7 mois, j’ai eu envie de faire un petit bilan.

Coté logiciels ? Ma machine a connu sans trop de problème :

  • 4 générations de noyau linux : du 2.6.29.2 installé début mai, la version actuelle est la 2.6.32, enfin si on utilise les dépots de tests d’Archlinux 😉
  • 2 générations d’OpenOffice.org : la 3.0.x et la 3.1.x
  • 2 générations de Gnome avec un passage sous KDE 4.3.x entre temps.

Sur le plan pratique : aucune réinstallation depuis 7 mois, alors que je réinstallais tous les 6 mois mon Ubuntu Linux, à l’époque de la version bêta. Autant dire un gain de souplesse incroyable.

Une distribution dont je comprend  à peu près le fonctionnement, que je sais être modularisable, et sur laquelle je peux changer d’environnement de bureau ou de gestionnaire de fenêtre à volonté sans craindre de tout casser.

Un tranquillité d’esprit, et la possibilité de savoir que j’ai une machine rapidement à jour, quite à faire recompiler certains paquets, comme le noyau 2.6.32 avant qu’il ne soit disponible sur le dépot testing…

Bref, pour reprendre le slogan du site Distrowatch : « Put the fun back in computing. Use Linux, BSD », ce qu’on peut traduire par : « Remettez de l’amusement dans l’informatique. Utilisez Linux, BSD »

Une informatique à visage humain, quoi.

Du besoin d’une implémentation puissante et libre d’Adobe Flash – partie 3 – Gnash

Gnash est la deuxième alternative libre au greffon propriétaire Adobe Flash. Pour des raisons pratiques, et surtout pour avoir les résultats les plus à jour possible, j’ai récupéré une version de développement dite « bzr », via le paquet idoine sur aur.archlinux.org :

Pour avoir aussi le greffon flash pour le navigateur, j’ai modifié le fichier PKGBUILD :

# Contributor: Matthew Bauer
pkgname=gnash-bzr
pkgver=1
pkgrel=2
pkgdesc= »Gnash is an open source flashplayer. »
arch=(‘i686’ ‘x86_64’)
url= »http://www.gnu.org/software/gnash/ »
license=(‘GPL’)
depends=(‘agg’ ‘atk’ ‘libxml2’ ‘curl’ ‘libtool’ ‘ffmpeg’ ‘boost’ ‘pango’ ‘libxi’)
#ffmpeg-svn libdc1394
makedepends=(‘bzr’)
provides=(gnash-common gnash-gtk)
conflicts=(gnash-common gnash-gtk)

_bzrbranch=http://bzr.savannah.gnu.org/r/gnash/trunk
_bzrmod=trunk

build() {
cd ${srcdir}

msg « Connecting to the server…. »

bzr branch ${_bzrbranch} -q

msg « BZR checkout done or server timeout »
msg « Starting make… »

[ -d ./${_bzrmod}-build ] && rm -rf ./${_bzrmod}-build
cp -r ./${_bzrmod} ./${_bzrmod}-build
cd ./${_bzrmod}-build

sh autogen.sh
./configure –prefix=/usr \
–with-plugins-install=system \
–with-npapi-plugindir=/usr/lib/mozilla/plugins \
–disable-kparts \
–enable-gui=gtk \
–enable-z –enable-jpeg \
–enable-renderer=agg \
–enable-media=ffmpeg \
–enable-write \
–enable-avm \
–disable-cygnal
make || return 1
make DESTDIR=$pkgdir install install-plugin
}

L’option –enable-avm permet de compiler une version plus récente du langage actionscript.

La compilation se lance avec un petit makepkg.

Après 45 minutes de compilation, le paquet est prêt pour être installé avec un petit :

yaourt -U gnash-bzr-1-2-x86_64.pkg.tar.gz

Après avoir créé un lien symbolique du fichier /usr/lib/mozilla/plugins/libgnashplugin.so vers ~/.mozilla/plugins et relancé le navigateur, j’ai voulu tester les 3 sites que j’utilise principalement avec Adobe Flash : Youtube, Deezer et Dailymotion.

Les résultats ?

Du pire au meilleur.

Youtube : aucun controle pour les vidéos ne sont affichés. Surement une régression de la version de développement ?!

Gnash - post 0.8.6 - sur Youtube.

Dailymotion : les controles vidéos sont affichés, mais inactif.

Gnash - post 0.8.6 - sur Dailymotion

Deezer : on peut se connecter, mais rien ne s’affiche 🙁

Gnash - post 0.8.6 - sur Deezer.

Autant dire qu’il y a encore de la progression possible envisageable pour les implémentations libre d’Adobe Flash.

Du besoin d’une implémentation puissante et libre d’Adobe Flash – partie 2 – swfdec

Swfdec est une des deux alternatives libre au greffon propriétaire Adobe Flash. Voulant tester une version récente, j’ai installé la version de développement 0.9.2 disponible sur AUR avec son extension pour être utilisable avec Mozilla Firefox.

Après avoir créé un lien symbolique du fichier /usr/lib/mozilla/plugins/libswfdecmozilla.so vers ~/.mozilla/plugins et relancé le navigateur, j’ai voulu tester les 3 sites que j’utilise principalement avec Adobe Flash : Youtube, Deezer et Dailymotion.

Les résultats ? Ecran noir sur Youtube, Deezer m’annonce que ma version d’Adobe Flash est trop vieille, et Dailymotion me plante le navigateur 🙁

Swfdec 0.9.2 avec Youtube

Swfdec 0.9.2 avec Deezer

J’ai donc voulu voir si c’était mieux du coté des versions de développement… Et le paquet ne se compile pas, que ce soit la version utilisant pulse-audio ou celle utilisant alsa :

libtool: compile: gcc -DHAVE_CONFIG_H -I. -I.. -Wall -Wextra -Wno-missing-field-initializers -Wno-unused-parameter -Wold-style-definition -Wdeclaration-after-statement -Wmissing-declarations -Wmissing-prototypes -Wredundant-decls -Wmissing-noreturn -Wshadow -Wpointer-arith -Wcast-align -Wwrite-strings -Winline -Wformat-nonliteral -Wformat-security -Wswitch-enum -Wswitch-default -Winit-self -Wmissing-include-dirs -Wundef -Waggregate-return -Wmissing-format-attribute -Wnested-externs -Wunsafe-loop-optimizations -Wpacked -Winvalid-pch -Wsync-nand -Wlogical-op -Werror -std=gnu99 -I/usr/include/cairo -I/usr/include/pixman-1 -I/usr/include/freetype2 -I/usr/include/libpng12 -pthread -I/usr/include/glib-2.0 -I/usr/lib/glib-2.0/include -I/usr/include/pango-1.0 -I/usr/include/cairo -I/usr/include/glib-2.0 -I/usr/lib/glib-2.0/include -I/usr/include/pixman-1 -I/usr/include/freetype2 -I/usr/include/libpng12 -I.. -I./jpeg/ -I/usr/include/liboil-0.3 -pthread -I/usr/include/gstreamer-0.10 -I/usr/include/glib-2.0 -I/usr/lib/glib-2.0/include -I/usr/include/libxml2 -DG_LOG_DOMAIN=\ »Swfdec\ » -march=x86-64 -mtune=generic -O2 -pipe -MT libswfdec_0.9_la-swfdec_as_string.lo -MD -MP -MF .deps/libswfdec_0.9_la-swfdec_as_string.Tpo -c swfdec_as_string.c -fPIC -DPIC -o .libs/libswfdec_0.9_la-swfdec_as_string.o
cc1: warnings being treated as errors
swfdec_as_string.c: In function ‘swfdec_as_string_split_5’:
swfdec_as_string.c:369: erreur: logical ‘&&’ with non-zero constant will always evaluate as true
make[4]: *** [libswfdec_0.9_la-swfdec_as_string.lo] Erreur 1
make[4]: quittant le répertoire « /tmp/yaourt-tmp-fred/aur-swfdec-git/swfdec-git/src/swfdec-build/swfdec »
make[3]: *** [all-recursive] Erreur 1
make[3]: quittant le répertoire « /tmp/yaourt-tmp-fred/aur-swfdec-git/swfdec-git/src/swfdec-build/swfdec »
make[2]: *** [all] Erreur 2
make[2]: quittant le répertoire « /tmp/yaourt-tmp-fred/aur-swfdec-git/swfdec-git/src/swfdec-build/swfdec »
make[1]: *** [all-recursive] Erreur 1
make[1]: quittant le répertoire « /tmp/yaourt-tmp-fred/aur-swfdec-git/swfdec-git/src/swfdec-build »
make: *** [all] Erreur 2

Bref, ce n’est pas la joie. J’espère que Gnash – objet du prochain article – s’en tirera un peu mieux !

Moria pour les linux modernes ? C’est possible ;)

Vers 1994 – 1995, j’ai été un utilisateur d’un Amiga 1200. Parmi les nombreuses disquettes que l’on pouvait acheter par correspondance, je suis un jour tombé sur un jeu auquel j’ai tout de suite accroché : moria.

Seule la version Amiga avait des graphismes, comme le prouve une capture d’écran disponible sur le site « Beej’s Moria Page« , une bible pour ce jeu mythique.

La version originale est en caractères texte, ce qui est un peu plus « rustique » mais tout autant jouable 😉

J’ai vu il y a quelques temps arrivé sur le dépot AUR concernant justement la version unix de moria un paquet à compiler.

Il suffit de deux étapes pour installer moria sur une archlinux moderne – ou toute autre distribution ayant les outils de compilation préinstallé. La première est d’ajouter à son compte utilisateur le groupe games :

sudo gpasswd -a nom-utilisateur games

Il faut se déconnecter et se reconnecter pour que la modification soit pris en compte.

Et ensuite, de compiler le paquet, ce qui est simplissime avec yaourt :

yaourt -S umoria

Pour les autres distributions, il suffira d’appliquer le patch, et de faire un duo make ; make install pour installer le jeu.

Le jeu compilé se lance dans une console en entrant la commande moria

Voici quelques captures d’écran : l’intro, l’interface de création de personnage, le village, un niveau, et la page de décès, ayant honteusement perdu au premier niveau, victime d’une horde de rats géants 🙁

Le pavé numérique sert pour les déplacements du personnage, donc, pour les portables sans pavé numérique, c’est infernal à utiliser 🙁

Un jeu à découvrir, surtout pour les nombreux fans de jeu comme World Of Warcraft, ou pour les plus vétérans, un certain Diablo !