Vector Linux 7.0 : oh, une distribution qui n’est pas basée sur Ubuntu Linux ;)

J’ai déjà eu l’occasion de parler de distributions qui était basée sur la Slackware linux.

Par exemple la Salix (en décembre… 2009) ou encore la ZenWalk Linux (en avril 2010).

Les distributions qui se basent sur autre chose qu’Ubuntu sont loin d’être ultra nombreuses.

Même si j’ai eu l’occasion d’en tester depuis le début du mois Viperr (basée sur la Fedora 16) ou encore la Semplice (basée sur la Debian), avoir une distribution basée sur une Slackware ou une Debian GNU/Linux, cela fait plaisir. C’est le cas de la Vector Linux, un mélange de Slackware et de Xfce.


[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qed disk-vector.img 32GFormatting 'disk-vector.img', fmt=qed size=34359738368 cluster_size=65536 table_size=0
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm32 -hda disk-vector.img -cdrom VL7.0-STD-GOLD.iso -boot order=cd &

L’installation se lance automatiquement et est assez simple, bien qu’étant en anglais. Il suffit de cliquer sur deux ou trois cases de temps à autre, ou de choisir parmi des options. Les captures d’écran qui suivent montrent les principales étapes de l’installation.

Une fois installée et l’ordinateur redémarré, une étape ultime de configuration apparait, et on peut enfin se connecter.

J’ai commencé en lançant l’outil de gestion de paquets pour installer les mises à jour.

Après un ultime redémarrage, je me suis attaqué à deux points ennuyeux : la traduction de l’interface et la résolution de l’écran.

Dommage que l’on soit dans l’obligation de passer par la ligne de commande dans les deux cas.

Dans le premier, il faut éditer en tant que root le fichier /etc/profile.d/lang.sh, en remplaçant le « en_US » par un « fr_FR ».

Pour la résolution écran, c’est franchement plus simple. Il suffit d’entrer les lignes de commande suivante :


cd /etc/X11/
cp xorg.conf-vesa xorg.conf

On redémarre, et on obtient la bonne résolution dans la bonne traduction 😉

C’est une bonne distribution, dommage cependant que pour une opération aussi simple que proposer une autre langue que l’anglais, il faille plonger dans les entrailles du système. La souplesse d’utilisation est agréable. Même si la distribution existe depuis une dizaine d’années (dixit sa fiche sur Distrowatch), j’en avais rarement entendu parlé. Ce qui est dommage pour ne pas dire plus.