Vieux geek, épisode 360 : Doom pour la SNES, le port de l’impossible :)

Dans l’épisode 355 de la série vieux geek, je parlais du port de Wolfenstein3D pour la SNES.

J’ai appris assez récemment – il y a deux ou trois ans de cela – qu’un port de Doom existait pour la SNES. Doom pour la SNES ? J’avoue que j’étais curieux de voir la gueule du résultat. J’ai donc profité d’un dimanche après-midi tranquille pour me lancer dans l’aventure Doom pour la SNES. Le port est sorti en 1995, donc vers la fin de vie commerciale de la SNES, la Nintendo 64 étant sortie courant 1996 au Japon.

J’ai par ailleurs parlé du très bon et réussi Doom 64 pour la Nintendo 64 dans l’épisode 359 de la série vieux geek.

Porter Doom sur la SNES était un sacré défi technique, qui ont forcé les développeurs à se sortir les doigts du fondement… Si seulement ça pouvait arriver de nos jours… Désolé, je digresse 🙂

Il y a cependant quelques limitations pour que le jeu reste fluide :

  • Pas de textures pour les sols et plafonds
  • Certaines textures comme les grillages sont absents
  • De loin les ennemis sont des bouillies de pixels, et ne deviennent net que si on se rapproche

J’avoue que j’ai bien aimé comme le niveau de difficulté influe sur les épisodes jouables. Mais le mieux est de vous montrer ce port de l’impossible en action.

Vous l’avez vu, des sacrifices étaient nécessaires pour permettre un affichage fluide et conserver un minimum de jouabilité. Le tour de force reste impressionnant, même près de 30 ans après.

4 réflexions sur « Vieux geek, épisode 360 : Doom pour la SNES, le port de l’impossible :) »

  1. Merci pour cette vidéo intéressante. Je ne réagis plus trop mais je te suis toujours assidûment.

    D’après doomwiki : https://doomwiki.org/wiki/Doom_(Super_NES_2025_version) , Limited Run Games prépare la sortie d’une version avancée du jeu sur cartouche et est en cours de développement par l’auteur du moteur de la version SNES, Randy Linden, lui-même !

    D’après ce que j’ai compris, la version originale utilise une puce SuperFX2, un accélérateur graphique intégré dans la cartouche. Dans la nouvelle version, une version améliorée de cette puce devrait être utilisée.

  2. La SNES en avait dans le bide mine de rien. Le mode 7 + la puce SuperFX, lorsque c’est bien optimisé on pourrai presque croire que c’est une 32 bits alors que non malgré les limitations technique. C’est toujours bluffant même une trentaine d’années plus tard.

    1. Oui et non. La Snes est vraiment peu puissante, même à son époque. La megadrive l’était plus. La force de la Snes était sa palette de couleur en revanche plus étendue et un chip sonore plus flateur.
      Néanmoins il n’était pas rare de trouver dans les cartouches des « extensions » permettant de booster les performances car de base c’était trop limiter. Ca ne retire rien en revanche ses capacités avec ses différents modes (notamment le 7 pour le plus coonu)

  3. Ah, Doom… j’ai encore la cartouche avec moi (et la console bien sûr, mais pas certain qu’elle démarre encore).
    J’avais adoré la version SNES, qui était finalement assez facile à arpenter avec la manette.
    Forcément moins fluide que l’original, bien sûr, mais mention spéciale pour la réorchestration des musiques qui exploitait bien les (grandes) capacités de cette vénérable dame.

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