Par paquets universels, je pense au trio AppImage, Flatpak et Snap. Je vais parler en tant qu’une personne qui considèrent que les paquets universels est une mauvaise réponse à un vrai problème : l’empaquetage des logiciels en faisant porter la charge de l’empaquetage sur les développeurs du logiciels et non sur les mainteneurs de distribution dont c’est pourtant le rôle.
Je ne vais pas ici recopier le contenu de l’excellent article écrit par Cyrille Borne (tiens un pléonasme) sur le blog restez-curieux. Je vous y renvoie pour un autre point de vue, plus orienté utilisateur d’Ubuntu.
Outre le fait que Canonical ne veut pas supporter officiellement une technologie concurrente à celle développée en interne, ce n’est pas la première fois que l’entreprise jadis située à l’Ile de Man nous la joue cavalier seul.
C’est au moins la troisième fois. Nous avons eu droit à un successeur de sysVinit dénommé upstart qui a été remplacé par le sulfureux Systemd. La deuxième fois, c’était avec Mir qui voulait concurrencer Wayland et qui finalement est devenu une implémentation de Wayland.
Pour les deux cas, j’imagine le nombre de couleuvres qu’ont dû avaler les développeurs des projets en question.
Ce qui ne change rien à un point précis : on est loin d’avoir une position dominante du trio AppImage, Flatpak et Snap quand on veut récupérer et installer un logiciel. Il y a bien une ou deux distributions qui proposent des paquets universels pour gérer sa logithèque et puis c’est tout. Ni la Fedora Silverblue (Gnome), ni la Fedora Kinoite (KDE) ne sont en passe de remplacer les Fedora classiques à base de paquets RPMs.
Même si le site n’existe plus, on peut retrouver un article dithyrambique de 2018 – merci archive.org ! – qui porte aux nues le flatpak, déclarant que c’est l’avenir… Près de 5 ans plus tard, ce n’est pas franchement le cas. Je pense même que dans 5 autres années, donc en 2028, les flatpaks ne seront toujours pas la référence pour l’empaquetage de logiciels.
Oui, je m’étais engueulé dans les commentaires avec le rédacteur de l’article. Une toute autre époque, avec des prédictions qui se sont lamentablement plantés. D’ailleurs, ne reconnait-on pas un expert à sa fréquence de plantage sur les sujets qu’il prétend dominer ? 🙂
Allez, rendez-vous en 2028 – si le blog existe encore – pour parler des paquets universels et de leur prise de pouvoir 🙂
Effectivement, concernant Fedora dnf5, et une nouvelle version de dnf dragora, sont travaillés actuellement ou sont dans le planning des travaux, avec l’objectif de maintenir les rpm dans le futur (même si paradoxalement une plus grande ouverture se fera pour flatpack dès Fedora 39). Mais aujourd’hui on est plus dans la trajectoire d’un règne sans partage de Silverblue dans les toutes prochaines années. Au demeurant Fedora écoute bien sa communauté (cf la refonte d’Anaconda)
Les éléments actuels sont plus flous pour openSUSE : Tumbleweed continuerait (d’après les infos actuelles de la communauté) mais ALP sera développé à partir de MicroOS qui ne fonctionne qu’avec flatpack par défaut pour les logiciels (et non pas les mises à jour continues et atomiques du système, bien entendu, ce qui sont deux éléments séparés dans MicroOS)
Concernant Snap et Appimage, le développement semble limité. Concernant flatpack je suis plus dubitatif : sans devenir majoritaire sans doute croître, peut être, cela peut dépendre du nombre de personnes réalisant les packages sur des logiciels très précis ? (exemple : certains logiciels pros, jeux à faible public…). Exemple trouvé récemment : Skribisto qui est un logiciel d’organisation et d’aide aux longs écrits…
Je ne connais pas la fréquentation du site Flathub et son évolution, à voir. Honnêtement, je fuis appimage et snap (de bref passage sur Ubuntu j’ai été surpris par le poids des fichiers et le temps de téléchargement). Je suis plus réservé pour Flatpack quand l’équivalent n’est pas paqueté en .deb ou .rpm par exemple, cela dépend du nombre de « paquetteurs » aussi car la politique d’openSUSE par exemple est orientée aussi par ce nombre et « ne divisons pas les énergies »…
Salut,
Flatpak est inclus dans Slint mais je recommande de ne l’utiliser qu’en dernier ressort, ne serait-ce que pour le gaspillage d’espace qu’il entraîne. Je n’ai pas essayé les autres.
Par contre nix (les gestionnaire de paquets de NixOS) me parait intéressant. J’ai prévu de l’essayer quand je pourrai (c’est à dire aux calendes). Un PKGBUILD est disponible pour Arch (et un autre pour la doc) et il est disponible pour plusieurs autres distributions.
Ce que je trouve assez déroutant, c’est finalement un accroissement avec les années du schisme au schisme. Comme si la multitude d’environnements, de bureaux, la multitude de paquets, de distribution n’était pas suffisante pour une cassure supplémentaire avec les paquets universels.
Je ne suis pas non plus convaincu que flatpak soit la solution attendue mais comme souvent, on vit son Linux à l’instant présent sans forcément avoir un véritable regard sur demain. Ce que j’écris n’est pas propre au logiciel libre, quand on voit Windows 11 avec Windows 10, le dernier avant un Windows 12. On se dit que c’est finalement MAC qui offre la plus grande stabilité pour ses utilisateurs, mais à quel prix.
Dans ce moment que nous vivons, parmi les trois paquets universels, flatpak est celui qui m’apporte la meilleure expérience utilisateur avec au moins des logiciels qui fonctionnent.
@Cyrille En sachant que distrowatch est loin de répertorier toutes les distros existantes… Dans mon dtp, une association développe une debian like qui doit concerner… 60 personnes en France, 80 max d’après leur forum. Même chose que Debian avec des petits outils en plus… Autant d’énergie qui n’est pas mise dans le soutien aux distros mères ou filles, ou dans les logiciels applicatifs, ne serait-ce qu’en test, sécurité, wiki / info pas forcément que développement. Elle n’est pas indiquée sur distrowatch, comme tant d’autres (sans la nommer, l’idée est de ne pas faire du shame, je me demande juste à quoi sert « la division pour la division ». Rajouter des lignes sur un CV ?)
Salut,
Ces paquets au format universel sont censés aider les utilisateurs…
Concrètement expliquer à une personne qui débute dans le monde du libre ce que sont ces saloperies… non, ces joyeusetés… relève du parcours du combattant ! C’est vrai que quand un logiciel 5 mo peut se traîner 1 Go de runtimes au cul, ça peut sembler abscons !
– » mais ne t’inquiète pas Coco le débutant, de ton flatpack inutilisé qui pèse le poids d’un âne mort tu peux t’en débarrasser grâce à quelques lignes de commande d’abord en le listant : flatpak list –runtime -d et ensuite… »
– » Mais de quoi ??? « Simplicité qu’il disait… » qu’est-ce que tu viens me péter les burnettes avec ton charabia auquel je ne comprends rien ?? »
– » Dis donc, reste poli Coco et poursuivons, donc après avoir listé toutes ces… joyeuses joyeusetés … supprimons les avec : flatpak uninstall –unused ou… »
– » Mais j’m’en gratte l’oignon ! T’avais dit facile, ludique , pratique, simple et là tu me parles de lignes de commande !!!! Non mais sérieux ? »
-« bon ok, on va changer de paradigme, tiens, regarde, c’est beau et simple ça… »
– » Mais c’est trop de la balle c’est quoi ? C’est ça que je veux !’
– » Ça s’appelle Pacman, qui peut être accompagné de Yay (par exemple). Grace à Yay tu pourras utiliser le fameux référentiel communautaire AUR qu’utilisent tous les utilisateurs d’Arch.
Et pour plus de facilité tu peux également te servir d’un gestionnaire de fichiers en mode graphique ici c’est Pamac … »
-« Punaiiiiiiiiiiiise mais c’est trop bien ! J’veux ça.
Comment K’On fait pour débloquer les dépôts instables… hein dis, j’ai vu ça sur Youtube ?! »
-« … (soupir)
Salut,
Oui c’est pas faux,comme le disait Perceval.Une mule?je dirais plutôt un bon gros obèse américain qui ne peut plus se traîner tellement il a prit du poids; sérieux un logiciel qui à la base pèse tout mouillé 10 Mo comme tu le dis assez justement, ce retrouve avec cette grosse M….. pour peser aussi lourd qu’une megnetar. Ce n’est plus un DD de 1 t qu’il faut maintenant, mais plutôt tous les serveurs de la planète pour installer un système , effectivement ,après tous ça,comment prendre au sérieux notre système bien aimé???
Je jour où j’ai rencontré ce gros délire,la première chose que j’ai faite,ben c’est de tous virer,pour revenir à des choses plus sérieuses.
« Les éléments actuels sont plus flous pour openSUSE : Tumbleweed continuerait (d’après les infos actuelles de la communauté) mais ALP sera développé à partir de MicroOS qui ne fonctionne qu’avec flatpack par défaut pour les logiciels (et non pas les mises à jour continues et atomiques du système, bien entendu, ce qui sont deux éléments séparés dans MicroOS) »
J’étais sous OpenSuse Leap depuis 2014, avant cela sous Slackware, donc, depuis l’info quant au changement de cap de OpenSuse (l’énième), alors j’ai zappé la distro et suis désormais sur une Debian stable, pour l’instant, sinon je me verrais bien utiliser Rockylinux ou Almalinux à l’avenir ; au moins avec Debian, on sait où l’on va.
@Marco. Devant le manque de communication de la communauté openSUSE et Novell, j’ai eu le même réflexe, j’ai réinstallé Debian en dual boot… Même réflexion et même pratique à ce sujet… Tout en gardant pour ma part Tumbleweed (snapshot, distro très complète, bonne intégration de KDE…)
Pour être précis, openSUSE a enfin communiqué sur ALP sur le plan technique (docu qui se développe) mais pas sur la politique, ni les intentions lors des prochaines années. (ce qui nous a valu une petite prise de bec sur alionet, messages depuis en partis autocensurés).
Depuis novembre l’équipe de développeur écoute un peu plus la communauté (cf le revirement sur Tumbleweed qui restera compatible avec tous les 64bits). L’histoire n’est peut être pas écrite d’avance, sinon Debian ou d’autres distros ont des politiques plus claires.
Cela serait dommage car au quotidien je ne me lasse pas de Tumbleweed, qui est actuellement mon OS de travail et qui a d’après moi de grosses qualités (je garde Fedora en dehors du travail)
Après en testant et utilisant MicroOS ALP, pour peu qu’on fasse des retours, on contribuera à SLE (Suse Linux Entreprise). Cela semble le but à demi-avoué (mais comme ils ont adopté une comm très politicienne depuis juin dernier). Bref, cela m’agace aussi et le retour à Debian me semble l’une des décisions censées (ou Arch quand on veut prendre le temps de plus s’y pencher)
Le plus grave sans doute c’est que tout ce pataquès de format d’installation différent est un véritable repoussoir pour les débutants qui arrivent dans le monde Linux, surtout si ils essayent Ubuntu. Mais bon je pense que le souci de base est simple : il y a trop de distributions, et donc dans chacune des distributions, il n’y a plus assez de mainteneurs pour gérer l’empaquetage des logiciels. Et comme on ne peut pas multiplier les mainteneurs comme des petits pains, on sait tous ce qu’il reste à faire. Mais bon, il parait que c’est impossible. Cela va à l’encontre du paradigme liberté machin truc qui autorise quelqu’un à faire n’importe quoi tout simplement parce qu’il peut le faire.
D’ailleurs, je vous invite tous à réfléchir à ce comportement qui n’est pas limité au domaine du logiciel libre : partout, tout le temps, dans tous les milieux, les gens font n’importe quoi parce qu’ils peuvent le faire. Prendre l’avion tout le temps, installer des piscines chez eux pour mieux supporter les étés caniculaires, avoir un smartphone 5G parce que c’est nouveau, acheter des voitures de 2 tonnes parce qu’elles sont électriques et écolo il parait, etc, etc, etc…
En fait plus on offre de la liberté à quelqu’un, plus il devient con j’ai l’impression. Heureusement que les limites de la planète vont bientôt venir nous botter le c** et nous faire comprendre que la liberté sans intelligence n’a aucun intérêt.
C’est amusant ce que tu dis parce que moi du moins dans le domaine du monde du libre, j’ai l’impression que certains bâtissent des totems. Il n’y a qu’a jeter un œil sur les chaînes Youtube pour s’en apercevoir.
Il y a des logiciels multiplateforme qui marchent partout. Je prend VLC, le logiciel marche sur Android, Chrome OS, Linux, Mac. Et au lieu d’enrichir le catalogue d’applications, dans le fabuleux monde du libre où les mecs aiment bien se toucher le kiki ils se se sont dit :
» hey les mecs, si on inventait des logiciels dont le format serait utilisable partout quelque soit la distribution que l’on utilise ? »
– » C’est déjà fait ont appelle ce genre de logiciel, logiciel mutiplateforme »
– » Non mais ce n’est pas pareil, ça n’a rien avoir, c’est complètement différent, et puis on appellerait ça… « Format Universel » c’est plus joli ! Et puis surtout c’est pour faire chier Archlinux qui nous l’a foutu bien profond avec son AUR à la con !
» alors là, si c’est pour faire chier Arch, top là ça marche… »
Bon le problème c’est que les jeunes qui viennent d’Android et qui viennent jeter un oeil sur dans ce monde très « libre » et sur ces fameux formats me demandent avec la régularité d’un métronome :
» Qu’est-ce que c’est que cette merde ? … »
Je comprends pas un truc, Ubuntu dit (soit disant) qu’il ne va plus supporter Flatpak, que bien leur fasse, vu que de toute façon elle est basé sur Debian et que c’est dans celle-ci dont vient ce paquet donc il y aura toujours Flatpack. A moins que j’ai raté un truc?
En gros c’est juste que elle (ubuntu) ne fera plus de modification pour ce paquet et qu’il sera dans universel.
Canonical va simplement cesser de fournir le paquet de FlatPak parmi ceux préinstallés à partir de 23.04, et les variantes officielles lui emboîtent le pas. Ça ne le retirera pas des Ubuntu déjà installées et où il est présent (même lors de la MAJ de 22.10 à 23.04), ni n’empêchera les gens de l’installer eux-mêmes après coup, car il restera disponible dans les dépôts.
C’est simplement parce que Canonical n’assure aucun SAV concernant les FlatPak, vu qu’ils sont sur Snap de leur côté, et c’est comme ça qu’ils comptent le faire comprendre une bonne fois pour toutes.
Ah merci, donc beaucoup de bruits pour pas grand chose.
Dis donc Fred, tu vas avoir de la concurrence, voila un texte rédigé à 100% par le nouveau Bing et l’ IA (je crois que c’est ChatGPT qui l’accompagne ! Le texte est un peu trop lisse à mon goût , mais il faut avouer que ce n’est pas mal pour un début!
Bonjour et bienvenue sur mon blog ! Aujourd’hui, je vais vous parler de trois sujets qui me passionnent : les Flatpak, Fedora et Red Hat. Vous vous demandez peut-être ce que sont ces mots étranges et comment ils sont liés. Ne vous inquiétez pas, je vais tout vous expliquer dans ce billet.
Commençons par le plus facile : Fedora. Fedora est une distribution Linux gratuite et open source qui propose des logiciels innovants et à la pointe de la technologie. Fedora est soutenue par la communauté des utilisateurs et des développeurs, ainsi que par la société Red Hat. Fedora est idéale pour les personnes qui aiment expérimenter avec les dernières nouveautés du monde Linux.
Mais qu’est-ce que Red Hat ? Red Hat est une entreprise qui fournit des solutions logicielles basées sur Linux pour les entreprises. Red Hat propose notamment Red Hat Enterprise Linux (RHEL), une distribution Linux stable et sécurisée qui bénéficie d’un support de longue durée. RHEL est adaptée aux besoins des organisations qui recherchent fiabilité, performance et compatibilité.
Vous suivez toujours ? Bien. Passons maintenant au sujet le plus intéressant : les Flatpak. Les Flatpak sont un format de distribution d’applications pour Linux qui permet aux développeurs de créer des applications universelles qui fonctionnent sur n’importe quelle distribution Linux . Les Flatpak offrent plusieurs avantages :
– Ils isolent les applications du système sous-jacent, ce qui améliore la sécurité et évite les conflits de dépendances.
– Ils permettent aux utilisateurs d’installer facilement les dernières versions des applications sans attendre les mises à jour du système ou des dépôts.
– Ils facilitent la distribution des applications en réduisant le nombre de paquets à maintenir pour chaque distribution.
Les Flatpak sont installés par défaut sur Fedora Workstation, Fedora Silverblue et Fedora Kinoite. Pour utiliser les Flatpak, il suffit d’activer Flathub, le meilleur endroit pour trouver des applications Flatpak. Il suffit de télécharger et d’installer le fichier du dépôt Flathub. Ensuite, il ne reste plus qu’à installer les applications que l’on souhaite !
Voilà, j’espère que ce billet vous a plu et que vous avez appris quelque chose sur les Flatpak, Fedora et Red Hat. Si vous avez des questions ou des commentaires, n’hésitez pas à me les laisser ci-dessous. Et si vous voulez en savoir plus sur ces sujets passionnants, je vous invite à consulter les liens suivants :
– [Site officiel de Fedora](https://getfedora.org/fr/)
– [Site officiel de Red Hat](https://www.redhat.com/fr)
– [Site officiel de Flatpak](https://www.flatpak.org/)
À bientôt !
On saura tout sur Tonton… Ou presque ! https://kdrive.infomaniak.com/app/share/439323/d4832fa2-bb4a-4d0c-9cd9-813a6e01b9ea
@Stef c’est plus un « publi-reportage » qu’un article…
Oui, dès Fedora 38 (avril) les flatpacks seront + présents mais, en même temps, Fedora travaille sur dnf5 pour les rpm : source :
https://fedoraproject.org/wiki/Changes/MajorUpgradeOfMicrodnf
Le fait est que si openSUSE brouille la communication (pourquoi, on ne saura qu’en avril / mai lors d’échanges européens) Fedora est plus clair sur le calendrier, mais a le cul entre deux chaises, ou joue sur les deux tableaux, concernant les rpm et flathub…
Quand aux phrases toutes faites (merci GPT ?) concernant la distro à la pointe (formule toute faite reprise depuis 15 ans…) : Fedora l’est moins, d’autres distro sont plus rapides mêmes (Manjaro…) par contre une attention accrue est portée sur la question de sécurité et de stabilité (cf le décalage de sortie de F37 suite à une faille sur openSSL)
C’est açacant de lire toujours les mêmes poncifs (en oubliant de préciser que Red Hat a été racheté par IBM sans qu’on sache exactement l’impact sur la gouvernance de Fedora, avec les représentants de l’entreprise).
Fedora n’est pas exempt de défauts (lenteur du dnf actuel sauf modifs avec nano, dnfdragora, cap parfois erratique cf Silverblue, installateur). Obligation de redémarrer après une MAJ. Elle a aussi des qualités fortes (pour ma part, je n’ai jamais de plantages dessus, je ne dirais même pas rarement, je n’ai même pas le souvenir d’un message d’erreurs ou d’une appli fermée. subrepticement). Un compromis entre forte stabilité et logiciels récents qui me convient en tout cas (passant outre ses défauts)
Quand à la « politique » de distro, leurs stratégies, c’est problématique :
Visibilité d’openSUSE : néant (sauf pour Leap, fin 2023). Visibilité de Fedora : mars 2024 dans le meilleur des cas). Après aucune idée de leur politique et actuellement on déduit des informations, ce n’est pas énoncé très clairement.
Visibilité de Debian : 2037 et je ne compte que Debian 12.
Je suis fan des distros RPM mais je comprends les critiques formulées contre elles…
Salut,
Personnellement, ce n’est pas tant que certaines distributions me gonflent sévère mais en réalité plutôt leur politique dans certains domaines. Et notamment leur politique à étendre leurs fichus formats universels partout, même quand ceux-ci n’ont que très peut d’intérêt d’exister dans une distribution.
Quel est donc l’intérêt de vouloir installer du Flatpack dans une distribution comme Archlinux ou sur une distribution apparentée à celle-ci par exemple ? Ces formats finissent par ressembler à des métastases, ils sont sournois, rampants, avançant doucement mais surement !
Et un jour comme ça, on apprend que Pamac , Bauh et d’autres gestionnaires de fichiers peuvent gérer ces formats.
Mais quand on interroge des utilisateurs de ces distributions en flux constant, qui ont quelques que fois un niveau très élevé, ils n’en veulent pas, en fait personne n’en veut ! Qu’ils remballent leurs machins et qu’ils nous foutent la paix.
Simple remarque : pamac gère les flatpak et snap si on lui demande.
Sur une manjaro, cela revient à installer libpamac-flatpak-plugin et libpamac-snap-plugin. Ensuite, tu les actives dans les préférences de Pamac, onglet « Tierce partie ».
Salut,
Tu as raison, mais c’est déjà en trop. C’est comme lorsque Microsoft-Edge me demande si un site doit me demander l’autorisation pour avoir l’accès aux ports série !
Mais rien du tout tête de cul de navigateur à la con, je n’autorise… rien ! Je ne vois même pas pourquoi il me pose, il NOUS pose la question !
Pour les navigateurs basés sur Chromium, il faut aller dans les paramètres de site et désactiver tous les éléments des listes d’autorisations (perso, je ne laisse que les images et sons des sites, ainsi que le JS d’activés) ; sachant qu’au fil des MAJ, il peut en apparaître de nouveaux qui sont activés par défaut, forcément… Alors, oui, c’est rébarbatif, mais après, on est tranquilles !
Mis à part balena-etcher que j’utilise une ou deux fois l’an grand maximum (le paquet AUR m’avait causé des problèmes à une époque, il faudrait que je le réessaye), pas de paquets « universels » chez moi. Le système de paquets propres aux distributions est l’une des choses qui m’ont fait adopter Linux (et râler par le côté terriblement incomplet de ce qui existe sous Windows) : sauf besoin vital, avoir x systèmes de paquets différents n’est pour moi qu’une source d’emmerdes potentielles.
J’avoue, les seuls « paquets universels » que j’utilise sur Arch sont des AppImage, et il y en a très peu : seulement Lagrange (j’en avais assez de devoir le recompiler depuis AUR à chaque nouvelle version, surtout à une période où il pouvait y avoir deux ou trois MAJ par semaine : autant récupérer l’AppImage depuis le GitHub officiel, lui donner les droits d’exécution et zou) et le client de synchro pour Cozy Drive (il se met à jour tout seul quand une nouvelle version est disponible). Pas de quoi casser trois pattes à un manchot.
Bonjour,
Pour ma part, j’utilise quelques flatpak (toujours les mêmes) sur mes archlinux et mes Debian.
Il s’agit des logiciels zoom, teams, adobe flashplayer standalone et skype.
Pourquoi en flatpak ?
Pour mes archlinux, cela m’évite de les installer via AUR (ce qui induirait à mon sens un risque d’instabilité que je peux ainsi éviter) et ,pour Debian, cela me permet de ne pas ajouter de dépôts tiers ou de les installer à la main et devoir faire les MàJ manuellement, d’avoir des logiciels à jour et, là aussi, de ne pas rajouter de l’instabilité.
Certes, ce sont parfois de gros bébés, mais mon système reste nickel.
En résumé, pour mon utilisation, les flatpak sont utiles pour garder un système stable avec ces (saloperies ?) de logiciels propriétaires qui me sont tout de même parfois nécessaires.
Maintenant, un système type fedora silverblue, Micros… basé uniquement sur des flatpak, me laisse par contre perplexe.
A +
Salut,
Alors là, il y a un vrai truc que je ne comprends pas ! En quoi installer un Flatpack, un format universel venu d’un « autre monde » sur ton système en flux constant, serait plus stable pour lui qu’un paquet venant d’AUR pour qui il est réellement conçut ?
Quand à installer un paquet » à la main », si pour toi c’est rébarbatif, tu as toujours la possibilité d’utiliser Pamac après avoir télécharger l’archive> menu hamburger> installer des paquets locaux.
Zobi !!! c’est vrai Pamac est un paquet AUR ! il va falloir demander à Fred si il aurait le temps, la patience, la volonté de convertir pamac-aur-git en Flatpack !
Je suis certain que la demande va le mettre en joie pour le reste de la semaine !
Bonjour Steph,
Pour moi, flatpak a l’avantage d’être isolé du système et d’arriver avec toutes ses dépendances.
Il n’y a pas « d’interférence » avec mon install, à la différence d’un paquet Aur qui, si pas bien maintenu, peut théoriquement casser mon système. C’est en cela que je parle de stabilité.
Après j’utilise aussi des paquets d’Aur, mais pour les logiciels que j’installe en flatpak (cités dans mon message) qui ne sont pas « nativement » sous linux, je préfère le mode « bac à sable ».
Maintenant, c’est aussi une habitude de ma part qui me convient jusqu’à présent. Je ne dis pas que c’est LA méthode qu’il faut utiliser et qu’il NE FAUT PAS privilégier d’autres formats. Mais moi, je fonctionne ainsi (et en vieux con que je deviens (peut-être ?), je n’ai pour le moment pas envie de changer même si ton argument (ou ceux de Fred à ce sujet) sont tout à fait entendables.
A +
Salut Trit’,
Tu as raison quand on est sur un navigateur comme M-Edge, il faut impérativement passer quelques minutes à le paramétrer et à désactiver certaines options et après ça roule.
On a le droit de penser ce que l’on veut de ce navigateur, je dois dire que l’équipe qui s’en occupe travaille très bien. Il est stable, rapide…
confortable ! Il y a toujours une petite fonctionnalité en plus, un p’tit machin à tester ( avec la version dev) et évidemment le système de flags venu de Chrome m’évite d’installer pas mal d’extensions qui ont souvent une politique très intrusive.
Moi aussi je l’aime bien ce Edge, il est sympa au quotidien. Et surtout personnalisable, comme ça je conserve mes habitudes pour le faire ressembler à Firefox.
Cependant dernièrement l’étoile bleu « détecter » qui est apparue en haut à gauche me brise un peu les gonades. Si quelqu’un connait une méthode pour la virer, je prends.
Astuce en passant : pour changer l’onglet par défaut qui va vers Bing, l’extension « new tab changer » fait le taf parfaitement.
Salut,
J’lui ai foutu le canard le plus célèbre de tout l’univers informatique à savoir Duckduck Go dans les dents parce que c’est vrai que Bing a tendance à être envahissant, et pour la page des onglets perso, c’est Bonjourr pour l’instant . Dans ses paramètres mémère me demande :
– » Accès aux sites:
Autoriser cette extension à lire et à modifier toutes vos données sur les sites web auxquels vous accédez :
– Au moment du clic ou
– Sur des sites spécifiques ou
-Sur tous les sites » Réponse 2, en mettant https://www.marmiton.org/ comme à chaque fois qu’une extension me le demande parce que… je n’y vais jamais ! 😀
Quand à l’étoile bleue à gauche, je ne l’ai pas !
re…
A moins que tu ne parles de l’icônes B pour Bing qui est en bleue sur la droite juste au dessus de la barre parallèle ? Si c’est le cas, même en allant dans les flags ça semble impossible du moins sur la version dev…
Oui je me suis planté c’est en haut à droite lol
En fait c’est ça : edge-discover
https://www.commentcamarche.net/applis-sites/applications/27575-edge-discover-la-fausse-bonne-idee-de-microsoft/
@Cedric : j’utilise également Teams et Zoom en flatpak pour les mêmes raisons.
Après jamais je ne me servirai de flatpak pour Firefox, Thunderbird, libreoffice ou tous les logiciels pivots (question de poids, d’intégration à la distro et de vélocité)
Concernant MicroOS, je n’ai pas encore testé. Mais, en résumé, on est pas coeur de cible à mon avis (à mon avis tant que dure la ridicule grève de la comm à openSUSE… grève qui a ni sens ni objectif)
MicroOS est une distro « rhinocéros » à l’opposée de ce que peut proposer la « gazelle » EndeavourOS ou autre arch like. Elle est inflexible tout autant qu’immuable, lourde (consommation en CPU, RAM…) mais aussi totalement stable.
Elle servira certes à certains développeurs, du moins est-ce l’un des coeurs de cible. Mais peut aussi servir en déploiement sur terminaux pour certains besoins précis : des terminaux dans des centres d’accueil (adolescents…), des tiers lieux, des ONG, sans doute certains services publics… Même des foyers qui a une utilisation basique de l’informatique autour de 5 applis qui seront tout le temps à jour (Flatpak)
Je lui trouve des avantages par rapport à des sessions utilisateurs simples (Debian mais aussi windows).
Il y a aussi un élément : pour avoir tester Windows 11 dans un milieu professionnel, MicroOS reste plus légère (chacun me dira que tout est plus léger) et… plus facile d’utilisation… MicroOS a ses avantages en terme de mise à jour de sécurités et autres, sans intervention humaine…
Mais tout est lourd avec flatpak. Je vois mal la majorité des utilisateurs Linux la préférer, pêle-mêle, à EOS, Manjaro, Debian et consorts (ex : Linux Mint — MX Linux faut voir la stabilité au fil des mois), ou Fedora KDE qui est très complète, performante / stable et économe en ressources…
Mais pour « nous », bof… J’ai l’impression d’utiliser mon smartphone avec qques applis sur grand écran. Je ne suis pas venu à GNU / Linux pour ça, sauf si je changeais d’avis demain (?) et ne voulais plus me servir que d’une dizaine de logiciels sans fouiller, expérimenter, améliorer…
En cela MicroOS et ses flatpaks, ses dossiers séparés, l’impossibilité de toucher au système, c’est de l’anti-hacking purement et simplement. Mais un outil possible pour des fonctionnalités précises dans des ONG ou grosses assoces par exemple. (sans maintenance tiers, ou bp moins)
Oups, correctif, au contraire je teste MicroOS depuis des semaines, pour les besoins d’un tiers lieu justement.