Après un article consacré au lecteur de disquette, autant parler maintenant de deux ports emblématiques : le port série et son cousin, le port parallèle.
Avant la démocratisation et l’utilisation intensive des ports USB, les cartes mères proposaient deux ports complémentaires. Le port série et le port parallèle, chacun dédié à une tâche plus ou moins précise.
Le port série proposait 9 broches et souvent c’était le port mâle par défaut fournie en direct sur la carte mère ou via une carte fille dédiée.
Ce port était utilisé principalement par les souris et par les modems à la grande époque des connexions à l’internet avec la ligne téléphonique, donc avant la démocratisation de la connexion ADSL.
Sauf erreur de ma part, les joysticks d’avant le port USB utilisait un port série fournie par la carte son. Oui, c’est bizarre mais c’était ainsi 🙂
Le port parallèle équipé de 25 broches était principalement utilisé pour connecter des imprimantes. Mais il eut d’autres utilisations, comme la possibilité de connecter un lecteur Iomega ZIP. La vitesse était effroyable mais à l’époque on savait être patient 🙂
Autant dire que la disparition des deux ports – durant les années 2000 – ne m’ont arraché aucune larme de nostalgie, loin de là. J’étais tellement content de pouvoir brancher tout en USB, même si les débuts n’étaient pas des plus joyeux.
De nos jours, l’USB règne en maître. Oui, mais pour combien de temps encore ?
Et t’as pas parlé du port série 21 broches (la version qui a précédé la 9 broches). Cela dit, le port parallèle était peut-être lent, mais il avait quand même de bien meilleurs débits que le série (qui était juste bon pour y brancher une souris, oui).
Pour la succession de l’USB (tu parles du type A, celui qu’on connaît depuis près de 25 ans maintenant ?), même si c’est toujours casse-gueule de faire des prédictions, je vois actuellement deux possibilités d’après les tendances actuelles :
– généralisation du type C (désormais obligatoire en UE pour les téléphones portables et à terme d’autres appareils aussi) et remplacement progressif du type A (et je pense qu’on peut dire que ça a déjà commencé, en fait) ;
– ou des liaisons sans fil (en synchronisant les périphériques avec un capteur radio ou infrarouge), quoique ça pourrait aussi être l’étape qui suivra la transition USB-A → C.
en parlant de port, j’ai vu des mini pc asus ryzen 6 000 équipés de port USB 4.0.
j’attends les ryzen 7, qu’il les intègre dans leur mini boites de sardine asus.
je me souviens des ports parallèles pour brancher une imprimante qui faisait un bruit de dingue.
Que de bon souvenir. Quelques fois j’aimerais remonter le temps.
Dans le monde professionnel, les ports série étaient aussi utilisés pour se connecter à distance à la console « texte » des serveurs informatiques dans les datacenter. Maintenant ils ont été remplacés par des ports RJ45, qui permettent d’accéder à distance : au « BIOS » et à la console « graphique » des serveurs.
On retrouve encore des ports série (DB9) sur des équipements réseau.
Le port série, je l’ai utilisé pour la souris et le 56k.
Le port parallèle avait l’inconvénient de ne pas être bidirectionnelle, j’avais un scanner sur ce port et on branchait l’imprimante en parallèle sur le scanner. Impossible de faire photocopie car les données se bloquaient, il fallait scanner puis imprimer.
Les joystick en midi, qu’il fallait calibrer, c’était vraiment l’enfer.
L’apparition de l’USB était salutaire car bien pratique, mais honnêtement c’était intéressant qu’à partir de l’usb2
C’est encore utilisé dans des entreprises. A cause de vielle machine outils avec des pilotes et autres qui sont sur disquettes et datant de cette époque. Machines qui sont irremplaçables ou hors de prix à l’heure actuelle. C’est d’ailleurs une prise de tête pour les faire fonctionner aujourd’hui.
Même dans l’administration on trouve encore ce genre de choses. Là c’est parce qu’ils ont pas renouvellé leurs parcs, avec des serveurs datant des années 90 voir plus vieux.
« […] à l’époque on savait être patient. » Ah oui, la patience, cette vertu disparue dans le monde de l’informatique (et je m’inclus dans le lot, la plupart du temps). Et paradoxalement, plus ça va vite, plus on trouve ça lent, comme si tout devait circuler en Tb/s dans et en dehors des ordinateurs pour être tolérable.
Je ne suis pas nostalgique de tout, loin de là, mais la lenteur avait parfois du bon. Cette sensation de délivrance après un traitement/transfert interminable avait aussi un petit goût de victoire… quand ça ne plantait pas bien sûr. ^^
Bonjour,
« la lenteur avait parfois du bon », effectivement.
Les échanges étaient lents, les traitements étaient lents, du coup quand on avait fait des conneries on avait tout le temps d’y réfléchir en attendant que le PC ait terminé. Tout ça motivait pour optimiser son code et limiter les transferts à l’indispensable.
J’ai en mémoire d’avoir écrit des programmes en COBOL que des perforatrices (les perfo-vérif, comme on les appelait) transféraient sur des cartes Hollerith, lues ensuite par un lecture de cartes pour exécution sur l’ordinateur IBM. J’avais droit à un passage par jour, ça incite en effet à réfléchir et à se relire 😉
La question c’est, quoi après l’usb 🤔
Ont est déjà a la 3 eme version usb vers une version 4 ou autre choses
Le port série est encore assez utilisé pour certaines fonctions du bâtiment. Comme par exemple la gestion des chauffages. Les nouveaux systèmes sont remplacés par du RJ45. Les fameuses banderoles d’affichages qui font dérouler un texte un un panneau à led sont aussi souvent gérés par un port série.
Ce qui est marrant, moi le presque cinquantenaire, je suis désormais le seul dans l’équi d’informaticient de ma boîte à encore connaître tout ce bouzin.
Le plus drôle avec le port parallèle était les clés physiques de protection des logiciels pro qu’il fallait enficher sur ce port parallèle, on pouvait en avoir plusieurs entre le câble de l’imprimante et le pc, un vrai merdier :P.