J’ai déjà eu l’occasion de parler des versions ancestrales de Microsoft Windows NT, mais jamais de la première de toute, la 3.1 sorti en 1993.
Dans un billet consacré à Microsoft Windows NT 3.51 (écrit en février 2016), je parlais de la parenté encore assez prononcée de cette version de l’OS de Microsoft avec le projet développé en conjoint avec IBM.
J’avais dans un autre billet évoqué l’ultime version commune proposée par Microsoft et IBM, OS/2 1.30 en mai 2017.
Grâce à mes sources habituelles, j’ai réussi à mettre la main sur la version française de Microsoft Windows NT 3.1, sortie en 1993 et qui fut remplacé par NT 3.5 en 1994. L’installation n’a pas été de tout repos. J’ai pu m’en sortir grâce à un guide assez pratique au final.
En effet, pour pouvoir émuler l’ensemble, il faut démarrer sur une disquette comme celle qui permettait de lancer l’installation d’un MS-Windows 95 sur lequel deux fichiers doivent être recopiés pour que tout se lance bien. Créer une partition en fat16, la formater.
Ensuite, récupérer le contenu du répertoire i386 d’un CD d’installation en le copiant sur le disque dur, et lancer la commande magique :
c:\i386\winnt.exe
On a droit à une installation en deux étapes. Une première en mode textuelle.
Et le superbe écran d’accueil !
J’ai pris l’installation personnalisée pour activer un affichage en 800×600 en 16 couleurs.
Ensuite, j’ai choisi la partition en lui demandant – vainement ? – de passer en ntfs.
Une fois les fichiers d’installation copiés, on se retrouve en mode graphique, avec une présentation qui rappelle MS-Windows 3.1.
Les composants à installer, très lourd, spécialement pour l’époque…
L’installation ne s’est pas trop mal déroulée, et j’ai pu ensuite rajouter le service pack 3 pour corriger au maximum cette version. J’ai aussi rajouté le support du son. Il était alors temps de vous montrer l’ensemble en action.
Comme vous avez pu le voir, les relations avec OS/2 sont encore présentes, ne serait-ce que la présence d’un répertoire os2 planqué dans les fichiers installés… C’est vrai que l’interface est celle de MS-Windows 3.1, mais il faut se souvenir que le premier MS-Windows NT à proposer une interface plus conviviale et identique à celle de l’OS pour le grand public, ce sera MS-Windows NT 4.0 en 1996…
Merci pour le voyage dans la de Lorean… Et toujours la même critique sur l’absence de plein écran qui empêche de bien voir sur des médias modernes
La fenêtre de virtualisation étant la taille maximale supportée, je ne pouvais pas faire mieux 🙁
J’ai du commencer à travailler un peu là-dessus… avant qu’on migre vers NT 3.51. Ensuite on est passé sous XP avant de passer assez récemment sous Seven.
Bon la migration vers Windows 10 est prévu pour la fin d’année… ça va être du sport.
Finalement je suis content d’être passé à la maison sous Linux y a bien 6/7 ans maintenant.
PS: Distrowatch passe Manjaro devant Mint et Ubuntu (puis Solus et eOS). Bref les temps changent quoiqu’en pense. Avoir si Ubuntu va reprendre son leadership à la fin du mois. Je sors les popcorns 😉
A+ et bonnes pâques
Bonjour,
6 ou 7 ans, c’est à dire vers 2011/2012, pour moi, au contraire c’était la période « royale » de Windows, c’est à dire Windows 7 et Windows 7 SP1, facile à installer (il fallait quand même avoir les drivers) sans problème, assez joli, gérant les formats modernes de l’époque (H.264, conteneur MP4, AAC) même si MPC-HC était là (c’était également une période faste pour lui).
Toutefois, la nécessité d’installer des programmes tiers pour des besoins basiques et pourtant indispensables (montage d’ISO par exemple) était encore là, à un niveau moindre que Win XP mais quand même.
En 2013, arriva le SSD, et bien Win 7 le géra immédiatement, et tout fut changé, il n’y eut jamais de retour.
En 2012, il y eu Ubuntu 12.04, il m’a fort bien plu, mais ne m’a pas donné envie de quitter Windows.
Comme toujours, un grand plaisir. Bien sûr des puristes trouveraient à redire çà et là. Mais ce sont des pisse-vinaigre sans profondeur temporelle. Alors que là tu nous donnes une tranche de vie. Vingt-cinq ans, une génération, on n’en vit pas beaucoup dans une vie. Et il est bon d’avoir ces fenêtres sur le passé comme celle-ci que tu as pris le temps de nous offrir avec bonhommie. Un grand merci.