Ici, je ne parle pas de l’intelligence artificielle de Google. Non, je parle du successeur spirituel de Gopher.
Quand j’ai commencé ma vie d’internaute en 1997, le web était la source principale de divertissement. Cependant quelques années auparavant, il y avait Gopher, un protocole qui proposait des sites en texte pour sans mise en forme.
Depuis quelques années, le protocole Gemini a repris le flambeau. Je sais que Ploum a son gemini à l’adresse gemini://ploum.net
Pour y accéder, il faut utiliser un navigateur spécifique comme Lagrange. Vous avez ci-dessous une capture d’écran de mon site gemini à l’adresse gemini://gemblog.fredericbezies-ep.fr/
Pour le moment, c’est une expérience dont j’ignore si elle continuera ou pas. Seul le temps nous le dira.
Le plus marrant ? Cet article sera recopié sur le gemini, ce qui fait une boucle récursive… Tant qu’on est pas bloqué dans une boucle infinie, ça m’arrange 🙂
Salut fred
Et si tu testais chatGPT ?
moi, je m’en sers un peu pour la programmation de quelques scripts JavaScript, ça aide un peu.
Je me contente de la génération d’images sur le chat qui pète et qui pue.
Comme j’ai dit sur le mammouth : bienvenue sur le Geminispace ! Mais je dois dire que l’organisation de ta capsule est pas forcément des plus pratiques, avec seulement une sélection des plus récents articles regroupés sur une seule page. Heureusement que Lagrange génère des ancres pour les titres, pour permettre de se déplacer rapidement… Qui sait ? Peut-être qu’une restructuration viendra et adoptera une forme plus classique (liste des liens vers les articles, chacun avec sa propre page)…
Après, j’imagine que tu connais déjà les bonnes adresses servant de départ pour explorer les différentes capsules (à commencer par les agrégateurs comme Capcom, Antenna, Cosmos, Gmisub, celui de Nytpu et de MediocreGopher), et celles qui regroupent des outils intéressants (Gemi.dev, AuraGem…) permettant presque (!) de ne plus avoir à passer par un navigateur Web, même pour profiter de ce dernier (as-tu configuré le proxy Stargate dans les réglages réseau de Lagrange ?).
Il y a d’ailleurs des jours où je me demande si j’essaierais pas, pour une journée, de ne passer que par ces protocoles alternatifs, même pour accéder à des contenus (via proxy ou miroir, au besoin) Web… À peu près les mêmes jours où je me tâte de ne passer que par Links (en mode graphique ou texte, ça dépend de si et comment je veux voir des sites Web bourrés d’éléments inutiles ou au contraire réduits à l’essentiel). En tout cas, les gens qui ont eu envie de créer des outils autour de Gemini ont plus ou moins réussi à rendre une telle démarche possible, et je les remercie de faire en sorte que ce ne soit pas qu’une simple collection de blogs (ou gemlogs), en tout cas.
Ce truc est débile. Si on veut faire comme gopher on va sur gopher. D’ailleurs contrairement à ce que tu laisses entendre dans ton article, gopher existe toujours et j’y consulte régulièrement des articles intéressants.
On est typiquement dans xkcd 927 : https://xkcd.com/927/
PS: Je vais d’ailleurs me mettre sur un truc moins pourri, GayPher ça me correspondra sans doute mieux.
Le but premier était de faire un Gopher « amélioré », avec prise en charge du chiffrement (TLS obligatoire avec Gemini : le protocole n’existe pas en version non chiffrée) et d’un minimum de mise en forme avec un système inspiré du Markdown, mais pas aussi complet et limité essentiellement aux mises en évidence des titres et sous-titres sur 3 niveaux au lieu des 6 possibles en MD ; et des liens hypertextes possibles uniquement dans des lignes séparées du corps du texte, lignes commençant par la chaîne de caractères « => » (comme sur Gopher et l’autre protocole alternatif Nex). Autre limitation volontaire : une seule requête à la fois n’est permise.
Il s’agissait donc, au départ, de s’affranchir de certaines limitations de Gopher sans pour autant en arriver à la pléthore de possibilités du HTML. Mais parce que Gemini prend en charge les scripts CGI, certains ont pu créer des outils parfois utiles mais toujours sympas comme des dictionnaires bilingues ou des versions proxyfiées de Wikipédia, Hacker-News (d’accord, avec Gopherpedia et Hngopher, ça existe aussi déjà sur Gopher) ou même des jeux, avec des versions Gemini du jeu d’échecs, de Démineur, ou encore de Wordle. Et franchement, par moments, c’est bien agréable de pouvoir lire des articles de blogs ou de Wikipédia où seul le texte est affiché, les images étant masquées par défaut (ce sont des liens comme les autres) et les liens relégués en bas de page, ou après le paragraphe où ils sont censés figurer.
Mais c’est vrai aussi que c’est pas exempt de critiques : la recommandation de gérer les certificats en mode TOFU a beaucoup fait débat, par exemple.