Deux expériences qui prennent fin en même temps, ça arrive.

Nous sommes donc à une poignée de jours de Noël. Les vacances de Noël sont commencées, et il est donc temps de conclure deux expériences que j’avais lancé fin novembre / début décembre. La première concerne la maintenance en vie d’une Debian GNU/Linux unstable sur un mois. J’avais déjà fait un point d’étape que je concluais ainsi :

[…]Pour le moment, je n’ai pas encore cassé ma Debian GNU/Linux unstable, ce qui prouve qu’elle est plus solide que la légende urbaine linuxienne le laisse croire 🙂

Finalement, l’installation a tenu le choc jusqu’au bout. L’ajout des deux émulateurs sans passer par l’empaquetage officiel n’a pas déstabilisé outre mesure l’ensemble. Ce qui est un très bonne nouvelle. Donc, la Debian GNU/Linux unstable que l’on installe à la main est plus stable sur le long terme qu’une Siduction. Je ne pensais pas que j’aurai écrit un jour une telle phrase. Je me doutais un peu de ce résultat, étant donné que mon eeePC a tourné durant quelques deux années sous Debian GNU/Linux unstable.

Donc, que du positif ici. Pour la deuxième expérience, ça concerne la Parabola GNU/Linux-libre, son noyau obsolète depuis des mois, et pas franchement mieux côté navigateur internet. Si j’ai pu mettre à jour facilement le noyau, la mise à jour du navigateur a été plus rocambolesque, comme je le précisais dans un article du 13 décembre.

Je concluais l’article ainsi, avant de faire un addenda pour GNU IceCat :

[…]
Je ne pensais pas le dire un jour, mais au final la distribution libre au sens de la FSF qui tient bien la route – malgré l’âge avancée de la logithèque proposée – c’est la Trisquel GNU/Linux qui a toujours une version LTS de retard sur le projet Ubuntu qui lui sert de fondement.

Je n’ai rien à retirer ici. La Parabola GNU/Linux-libre est gérée de manière étrange pour rester gentil.

En effet, j’ai trouvé par pur hasard, c’est que le noyau linux-libre à employer est le linux-libre-vanilla. En fouillant le forum, je suis tombé sur un comparatif entre le noyau linux-libre et le linux-libre-vanilla.

Un fil qui date d’octobre 2023, si j’en crois les informations disponibles. J’ai réussi à faire compiler le noyau linux-libre-vanilla en version 6.12.6. Il m’a juste fallu être un peu patient. Comme je craignais un conflit avec le noyau linux-libre classique, j’ai d’abord installé le linux-libre-lts (en version 6.6.14 alors qu’aux dernières nouvelle le 6.6 LTS est en révision mineure 67 !), redémarrer dessus. Enlever le noyau linux-libre, installer le noyau linux-libre-vanilla et démarrer dessus. Je pouvais ensuite virer le noyau linux-libre-lts. J’ai aussi dû enlever temporairement le paquet python-pyqt5 car il était incompatible avec la recompilation de masse des paquets en python. Faire recompiler le paquet par la suite a contourné le problème.

Poster une annonce sur la page d’accueil devait être trop compliqué à concevoir, ce qui confirme que les infos, tu dois les chercher pour les trouver. Ce qui rend encore la distribution plus insupportable !

Une petite vidéo bilan qui complète ce long pavé.

La dernière expérience qui continue – en dehors de l’expérience nouvellement arrivée avec Void Linux – est la maintenance d’une Fedora 41 durant son temps de vie primaire. En gros, jusqu’à la sortie de la Fedora 42, prévue pour fin avril 2025.

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