Vieux geek, épisode 346 : Kubuntu 5.04, la deuxième saveur liée au projet Ubuntu.

Quand Ubuntu 4.10 est sorti en octobre 2004, il se basait sur Gnome. Il a fallu attendre une version supplémentaire pour que KDE soit empaqueté sur une base Ubuntu pour devenir Kubuntu. À l’époque – et jusqu’à la 6.06 LTS – il y avait deux images ISO disponibles : une pour le système « live », une autre pour l’installation. Et installation en mode texte, s’il vous plaît 🙂

Les autres saveurs sont arrivées au fil des versions, et je n’ai pas envie de toutes les lister, même si ça me ferait un paragraphe rempli rapidement 😉

Le nom de code de la version 5.04 est sympa, c’est « Hoary Hedgehog » ce qui donne « Hérisson cendré ». On a connu pire par la suite, comme avec la « Jaunty Jackalope » (Ubuntu 9.04) pour rester dans les versions historiques.

Pour l’émulation, j’ai bien commencé avec VirtMachineManager, mais la souris ne répondait pas aux ordres. Je me suis donc replié sur Pcem, ce qui a ralenti pas mal la vélocité de l’ensemble. Côté technique, on se retrouve avec un noyau linux 2.6.10, une partition /boot en ext2, le reste en ext3… Et oui, on parle d’une version sortie il y a un peu plus de 19 ans 🙂

Pour récupérer l’image ISO qui va bien, je suis passé par les archives d’ubuntu et plus précisément celle consacré à Kubuntu 5.04, à savoir https://old-releases.ubuntu.com/releases/kubuntu/5.04/ À l’époque, il y avait aussi les versions pour PowerPC et pour AMD64, mais ce n’était pas super utilisable sur cette plateforme. Je me souviens d’avoir attendu jusqu’à Ubuntu 6.10 pour tenter le 64 bits en février 2007. Et c’était épique à l’époque 😀

Après ce court bond en arrière, revenons-en donc à notre Kubuntu 5.04. Le premier écran sent bon l’informatique du milieu des années 2000. Avoir revu cet écran, ça m’a filé un coup de vieux…

Côté init, nous avons le classique sysVinit. Systemd ne naitra que quelques années plus tard. Après m’être battu avec VirtMachineManager (souris non fonctionnelle) et pcem (le redémarrage ne se faisait pas), je me suis replié sur VMWare Workstation pour installer cette ancestrale version de Kubuntu. J’ai ensuite traduit l’ensemble. Cependant quand j’ai demandé les mises à jour, rien n’est arrivé 🙁

Assez papoté, autant vous la montrer en vidéo.

On a une expérience qui mélange nostalgie et geekeries. Cela m’a fait réalisé que j’avais à peine 30 ans quand cette version est sortie. Parfois, on devrait éviter la nostalgie, ça fait trop mal !

14 réflexions sur « Vieux geek, épisode 346 : Kubuntu 5.04, la deuxième saveur liée au projet Ubuntu. »

  1. Bonsoir, cela me rappelle ma première Mandrake il y a une vingtaine d’années, tu as raison cela nous rajeuni pas 🙂
    A pluche.

  2. Ca rappelle bien des souvenirs. J’ai débuté avec kde1 que j’ai suivi jusqu’au 3. Pour moi il n’y avait pas plus abouti en terme de DE.

  3. Pour ma part, la premièreversion de linux que j’ai dû installer, ou dont j’asi réussi l’installation plutôt ;o) ça devait être la S.u.S.e 4.3
    On trouvait souvent les distrib dans des magazine informatiques de l’époque (PC Magazine et autres). J’en ai retrouvé un CD dans mes archives il y aquelques mois (malheureusement illisible). 1997 (même si elle est officiellement sortie en 1996.

  4. C’est avec celle ci que j’ai vu KDE pour la première fois, j’avais vu la Ubuntu et son gnome qui me paraissait pas mal mais changeait trop vis à vis de mon xp, puis j’ai compris qu’il y avait plusieurs bureaux donc j’ai testé kde avec kubuntu et là conquis. Je me suis installé une SUSE9.3 par la suite.

    Je n’ai jamais retrouvé la qualité de finition, ce coté presque système payant qui apporte un vrai plus.

  5. J’ai installé ma première Kubuntu à la version 7.04, après un peu moins de deux ans sous Mandrake. Je suis resté sous Kubuntu jusqu’à KDE 4, qui était une vraie purge, pour passer sous Xubuntu. Je suis revenu sous Plasma à la version 5, avec le menu Kickoff actuel.

    C’était le temps où Linux était excitant, enthousiasmant, avec de vraies nouveautés qui vrombissaient régulièrement sous le capot et qui brillaient dans l’habitacle, le temps des luttes pour faire fonctionner le matos… c’est loin tout ça. Aujourd’hui, ça ronronne pépère, mais dans le fond, quand on vieillit et qu’on n’a plus le temps ni l’envie de se battre, c’est tout ce qu’on demande. ^^

      1. J’aime bien aussi ma Puppy Linux Tahr64 (2014 – noyau 3.14) avec Firefox ESR version 115.12. 142 Mb de consommation sur la RAM au départ!
        J’aime bien ces vieux Linux avec de vieux noyaux!

          1. Pour de la navigation sur des sites fiables que je consulte régulièrement, j’y vois aucun problème. Pas de transaction bancaire ni données sensibles saisies.

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