Petit guide rapide pour se lancer dans le rétroludique.

Vous en avez assez des jeux AAA à 60€ pièce ? Vous avez envie de (re)découvrir le rétroludique des années 1980-1990 ?

Voici quelques conseils pour débuter. L’idéal est bien entendu de mettre la main sur l’ordinosaure désiré. Ensuite, acquérir une alimentation externe neuve – C64PSU pour les ordinosaures Commodore 8 bits et d’autres ordinosaures – (si votre ordinosaure a une alimentation externe) ou demander à une connaissance qui a un bon niveau en électronique de vérifier l’alimentation interne et vérifier qu’elle ne vous explosera pas à la figure.

L’idéal est aussi d’avoir un dispositif lecteur de carte SD pour stocker les images cassettes ou disquettes de votre ordinosaure. Même avec le meilleur stockage du monde, des disquettes 5 pouces 1/4 des années 1980 auront tendance à devenir illisible. D’où l’utilisation d’un dispositif SD2IEC (pour les ordinosaures Commodore 8 bits) ou encore un gotek pour d’autres ordinosaures comme l’Amstrad CPC 6128.

Tout cela demande un certain budget et de fouiller eBay pour tomber sur la bonne annonce à prix raisonnable.

Si vous ne voulez pas exploser votre budget, l’émulation logicielle viendra à la rescousse. Quelques émulateurs multi-plateformes :

J’ai sûrement dû en oublier un ou deux au passage. Pour se fournir en jeux et logiciels plus sérieux, le plus simple est d’utiliser des sites comme CPC-Power, C64.com ou encore IndieRetroNews qui est plus généraliste.

J’espère que ce petit article vous aidera à vous plonger dans le rétroludique et à découvrir les scènes « homebrew » des différents ordinosaures.

6 réflexions sur « Petit guide rapide pour se lancer dans le rétroludique. »

  1. J’imagine qu’on peut se fabriquer son petit émulateur sous son système d’exploitation préféré, une vieille machine sous Linux devrait assurer ce travail ?
    A pluche.

    1. Normalement les distributions GNU/Linux empaquette les principaux émulateurs. Ensuite, ça arrive qu’il faille récupérer un deb / rpm sur le site officiel des émulateurs pour débloquer la situation.

    2. Déjà bien poli et proposant moult émulateurs : RetroPie (https://retropie.org.uk/) ou RecallBox (https://www.recalbox.com/fr/), des distributions pour Raspberry orientées retro-gaming.
      Ils vous laissent trouver les jeux par vous-mêmes, mais l’interface par défaut est plutôt intuitive : les jeux détectés sont classés par type de console.
      On peut également assigner les boutons de sa manette en fonction de la console émulée.

  2. Personnellement, j’utilise les émulateurs. Le matériel original m’intéresse mais c’est plutôt l’espace physique qui manque.

    Une mention pour l’émulateur ScummVM. Très utile pour les jeux de type «point and clic» en provenance de DreamWorks Interactive.

    Autre mention générale, la qualité des émulateurs de consoles est remarquable (Stella, Nestopia, Mednafen, VecXGL, etc). Ils permettent une utilisation des manettes de jeux plus conviviale que ceux d’origine (la manette d’un Atari 2600 est atroce). Ajouter à ceci une grande disponibilité des ROM et BIOS sur internet.

    Je lève mon chapeau aux programmeurs qui ont fait le boulot et qui nous font profiter de jeux ou logiciels qui tomberaient simplement dans l’oubli.

    1. Il est vrai que le matériel d’origine, ça bouffe de la place. ScummVM sert aussi pour les jeux Lucas Arts (Monkey Island, Maniac Mansion, Day of the tentacle, etc) et se rapproche plus du moteur auquel on rajoute les données d’un jeu qu’à un émulateur à part entière.

      Je suis plus orienté ordinosaure que consolosaures. J’ai pu tester un émulateur pour Sega MegaDrive / Genesis et j’ai été agréablement surpris par le résultat final.

      Enfin, je partage complètement la conclusion !

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