Les projets un peu fou du logiciel libre, épisode 32 : Dillo, le navigateur web minimaliste

De nos jours, si ce n’est pas Mozilla Firefox / LibreWolf / GNU Icecat, votre navigateur internet est une surcouche graphique au moteur Webkit / Blink, coeur de Chromium / Google Chrome.

On a ainsi une fausse diversité qui se résume à un quasi-monopole de Chrome et de ses projets « fils » : Vivaldi, Opera, Brave, etc.

Cependant, il existe un navigateur bien moins connu qui propose son propre moteur de rendu, j’ai nommé Dillo. Projet indépendant, basé sur fltk, il est plus que minimaliste : support des CSS assez limité, pas de support du Javascript pour citer les principaux manques.

Il faut dire qu’il est très léger : quelques Mo environ, à comparer à des monstres comme Chromium ou Mozilla Firefox qui dépasse largement les 300 à 350 Mo d’espace disque demandé.

Le développement continue sur github, à la page https://github.com/dillo-browser/dillo.

Mais le mieux, c’est de vous le montrer en action.

Vous avez pu le voir, on est dans du très rapide et aussi minimaliste que rapide. On est loin des usines à gaz que sont devenus les navigateurs internet en ce milieu des années 2020. Ça fait tout drôle à voir, surtout quand on est habitué à des sites dynamiques et « bling bling ».

15 réflexions sur « Les projets un peu fou du logiciel libre, épisode 32 : Dillo, le navigateur web minimaliste »

  1. Re-bonjour
    Il y aussi Konqueror qui permet d’aller sur le net,et bien plus,d’ailleurs il est toujours dans les dépôts,installé,il ne pèse que 60 Mo apparemment, je l’ai testé dans un distro qui la prit comme navigateur principal,bon,pareil faut aimer l’austère.

    1. Ou avec Links plutôt (http://links.twibright.com/) qui a un mode graphique (option -g) contrairement à Lynx, comme Fred l’a dit. L’exécutable fait 5,5 mégas et je trouve que le rendu du blog est plutôt agréable. Ca reste du mode texte mais avec l’intégration d’images. J’aime bien.

      Je vois que la dernière version date de mars 2023. Sous une distribution de la famille Debian, le paquet est links2 (links tout court n’a pas le mode graphique compilé).

      1. Sur Arch, le paquet « links » apporte à la fois la version TUI et Xlinks, une version GUI (mais très rudimentaire : elle permet d’afficher les images dans les pages, mais c’est tout).

        J’avoue apprécier ponctuellement lancer Links dans Cool Retro Term, comme si je surfais depuis un navigateur pour MS-DOS en mode texte… ^^

        Sinon, en navigateurs légers et en GUI, il y a Lagrange qui est écrit en SDL2, mais c’est pas un navigateur Web (même s’il peut y accéder en configurant un proxy dans les options).

  2. Merci pour la découverte…

    Après je suis pas super convaincu !! 🙂
    Mais le projet à le mérite d’exister.
    Le quasi monopole des dérivés de Chromium est une vrai question sur l’indépendance du web.
    Google imposant de plus en plus ces standards.

  3. Je connaissais et j’avais testé à l’époque mais le projet était mort en ce qui me concernait. A priori, il semblerait que cela soit faux.
    P.S: Il existe aussi Palemoon et Basilik dans les navigateurs qui sont super appréciés (humour)

  4. En mode texte il y a aussi w3m, qui est à la fois un pager (comme less, more ou most) et un navigateur, ce qui est bien pratique car cela facilite la navigation, dans une page html comme dans un fichier texte.

Les commentaires sont fermés.