Aephenemer est un groupe que je suis depuis les tous débuts, quand il se résumait à être le projet solo du guitariste, en 2014. Comme le temps passe vite.
2016 signe l’arrivée du deuxième album « Memento Mori » où le projet solo devient un groupe à part entière.
Le troisième opus, Prokopton sort en 2019, confirmant l’album précédent. En ce mois de novembre 2021, le quatrième album vient de sortir, « A Dream of Wilderness ».
J’avais précommandé l’album et je l’ai reçu il y a quelques jours. Je dois dire que j’ai eu du mal à rédiger cette bafouille. Car c’est un album plus complexe qu’il n’y parait au premier abord.
D’une durée classique, 50 minutes pour 11 titres, on est dans les normes du genre. Ce qui frappe au premier abord, c’est la piste d’introduction, « Land of Hope » qui sonne franchement lyrique. Ce n’est pas franchement le genre de pistes qu’on trouve sur des albums de death metal mélodique. Peut-être une volonté de se la jouer un peu plus symphonique ?
Bien entendu, on retrouve du bon gros death mélodique dès la piste qui suit « Antigone », où des passages en chant clair interviennent. On peut y rajouter l’excellent « Le radeau de la Méduse » ou encore l’introduction de la piste la plus longue de l’album « Root and Leaves ». Il y a aussi la piste plutôt péchu, « Panta Rhei ».
C’est un peu la différence avec les autres albums, c’est qu’il y a un brin plus de chants clairs que dans les précédents opus. Ce qui apporte un petit quelque chose de franchement agréable et qui coupent avec l’image du death metal se résumant à du chant d’ours en rut pour reprendre la boutade d’un ami qui m’a initié au dit chant 🙂
Ce qui n’exclut pas de pistes uniquement en chant growl comme « Of Volition », « Strider » ou encore la piste éponyme, « A Dream of Wilderness », voire des pistes entièrement instrumentales, comme « Vague à l’âme » et « Old French song ».
Un excellent album qui montre que le groupe a atteint une certaine maturité qu’il est nécessaire de souligner.