Ce qui fait que je n’ai vraiment jamais accroché à Vivaldi…

Dans un commentaire sur mon article précédent, j’ai eu droit à un énorme pavé qui aurait bien gagné à être découpé en paragraphes pour des simples raisons de lisibilité.

Mais comme je l’ai dit avec humour :

Entre les encartés LFI, les promoteurs de Vivaldi, ceux de Brave ou encore les témoins de Jéhovah, je me demande qui sont les plus casse bonbon au final.

Ayant pratiqué les trois, je pense qu’on est dans une bonne égalité. Je sais très bien que dans les commentaires, mon bon vieil ami Ramon, défenseur devant l’éternel d’Opera (jusqu’à ce que celui ci devient un enrobage de Chromium à partir de sa version 15) puis de Vivaldi, va se pointer et précher la bonne parole concernant le navigateur créé par des anciens d’Opera Software.

En vain, est-il besoin de préciser, vu la liste d’arguments qui font que je n’ai jamais vraiment accroché à ce navigateur qui fait plus penser à SeaMonkey qu’à Mozilla Firefox en terme de fonctionnalités.

Voici ce que je n’apprécie pas dans le navigateur, qui est sûrement l’enrobage graphique et ergonomique le plus avancé de la famille du navigateur internet de Google qui devient petit à petit un Internet Explorer 6 bis, j’ai nommé Chromium aussi connu sous le nom de Google Chrome.

  1. Le fait qu’il soit basé sur Chromium, ce qui tue encore un peu plus la diversité qui est normalement la base d’un système économique dit de marché. Du moins, en théorie 🙂
  2. Le fait qu’il soit propriétaire dans le sens où il n’est ni open-source, ni libre.
  3. Le fait qu’il intègre un bloqueur de publicité. Ce n’est pas le rôle d’un navigateur internet de gérer cela, même s’il est désactivé par défaut.
  4. le fait qu’il intègre un client de courrier électronique. Ce n’est pas une fonction d’un navigateur internet.
  5. le fait qu’il intègre un agenda. Ce n’est pas une fonction d’un navigateur internet.
  6. le fait que par défaut il utilise Bing comme moteur de recherche. DuckDuckGo pue du bec ?
  7. On peut parler de dépendances financière pour Mozilla par rapport à Firefox. Que dire de la dépendance technique – en dehors du moteur de rendu ? – de Vivaldi : extensions, Crypto-Token, Hangouts, etc…
  8. Le fait qu’il faille installer un paquets supplémentaire pour la gestion de tout ce qui est gestion des flux vidéos. Cf le paquet vivaldi-ffmpeg-codecs pour Archlinux par exemple.
  9. Le fait qu’il soit reconnu comme Chrome par nombre de sites… Comme celui des fesseurs de caprins.

Je n’ai fait que gratter la surface des trucs qui me déplaisent dans Vivaldi. Voici quelques captures d’écran à l’appui de ce que j’avance.

Sur le courrier client intégré au navigateur :

Sur le bloqueur de publicités intégré et désactivé par défaut et la dépendance aux services de Google en haut de la fenêtre :

Sur l’existence de l’agenda intégré :

Sur le fait qu’il soit reconnu comme Chrome par Facebook par exemple. J’ai quand même pensé à caviarder les contacts 🙂

C’est du vérifiable, du factuel. Ensuite, que vous aimiez ce navigateur, tant mieux pour vous. Je ne cherche à lancer nulle guerre ou autre. Je reste juste dans le factuel, le vérifiable et le concret. Je n’exprime que l’avis d’une personne qui considère que la diversité au niveau de la toile tient au final plus de l’illusion qu’autre chose.

Il y a sûrement des tonnes de qualité, mais les défauts que j’ai listé me font mettre ce navigateur de côté. Du factuel, du vérifiable. Bref, je suis resté dans le domaine de la raison sans me laisser emporter par mes sentiments.

Sur ce, bonne journée.

32 réflexions sur « Ce qui fait que je n’ai vraiment jamais accroché à Vivaldi… »

  1. En ce qui me concerne, idolâtrant (oui oui !) la grande modularité de KDE, je ne peux qu’être en extase (et je pèse mes mots !) devant un navigateur aussi complet et puissant que Vivaldi et, avant lui, l’ancien Opera (celui avec Presto comme moteur de rendu).
    Paradoxalement, je n’ai jamais essayé ces deux navigateurs parce qu’au final Firefox satisfait déjà pleinement mes besoins et que je suis habitué à son interface claire et facile à paramétrer (parce que même si beaucoup d’utilisateurs gueulent à chaque changement d’interface de Firefox, les modifications sont, le plus souvent, davantage esthétiques qu’ergonomiques, donc n’interférant que très peu avec le workflow de l’utilisateur).

    Une autre raison qui m’empêche finalement de passer sur Vivaldi, c’est que si je devais un jour quitter Firefox ce serait pour la même raison que Fred, à savoir que par manque de rentabilité économique il venait à disparaître. Or, il en va de même avec Vivaldi si l’on en croit ces deux articles publiés à 4 ans d’intervalle:
    https://www.generation-nt.com/vivaldi-navigateur-opera-chromium-actualite-1927765.html
    https://www.lesnumeriques.com/appli-logiciel/jon-von-tetzchner-le-navigateur-vivaldi-limite-la-creation-de-profils-d-internautes-n149963.html
    Puisque le patron de Vivaldi estimait en avril 2016 qu’il fallait 5 millions d’utilisateurs pour que son entreprise soit rentable, on peut craindre pour l’avenir de ce navigateur en apprenant en mai 2020 de la bouche du même personnage: « Nous ne sommes pas encore rentables et nous avons actuellement une base d’environ 1,5 millions d’utilisateurs »…
    Ce que je trouve dommage, car pour le coup ce navigateur se démarque de la concurrence (si l’on met de côté le fait qu’il utilise le même moteur de rendu que tous les autres à l’exception de Firefox) et mérite pleinement sa place.

    1. A priori on approche des 2,5 millions selon les dernières statistiques. J’écris d’ailleurs depuis Vivaldi sur smartphone. Après les goûts et les couleurs…

    2. Salut Co Wacl !
      Vivaldi n’aura jamais les gros revenus, ni le nombre d’employés de Mozilla ou autre grosses boites, mais depuis 6 ans ils ont quand même réussi à doubler leurs effectifs et embauchent encore quelques employés ces derniers temps (1 chargé(e) de comm’ germanophone et 1 community manager, si ça intéresse quelqu’un ici <:o) ). Et ils continuent à fournir des services comme le mail et les blogs gratuits et même des techno "un peu chères" comme la traduction de pages Web hébergée "maison".
      Quand le boss de Vivaldi annonce que la startup n'est pas encore rentable, c'est qu'il doit encore alimenter Vivaldi Technologies sur ses propres fonds, en compléments des revenus actuels (partenariats, dons…).
      Donc tant qu'il ne sera pas lui même sur la paille, l'avenir de la startup n'est pas menacé.

  2. Le problème avec Vivaldi c’est qu’il y a des fonctionnalités, des options partout, partout !
    Alors y’a bien une version minimale où il y a une liste d’options déjà longue comme le bras, une version médium bien copieuse et pour les plus gourmands, la totale … Une version supplément crème fraiche sur le cassoulet ! Et si après tout ça vous avez encore une petite faim, y’a les flags !!!!
    Il faut une demie journée pour configurer le Maxthon de Google Chromium ! C’est le genre de saloperie qui vous fait aimer Web Gnome!

    Le plus rageant c’est qu’au bout d’un temps qui va vous paraître interminable, pour vous détendre vous décidez de vous rendre sur YouTube afin de regarder une vidéo et là, BIIIIIIIIIIM … Il manque un pilote !!

    C’est à dire qu’avec la souris en faisant un chapeau pointu vous pouvez ouvrir un onglet, le fermer en faisant un angle droit toujours à l’aide de votre souris, c’est tellement indispensable … Mais regarder une putain de vidéo, Non !!! Et le bidule repose sur Chromium qui lui lit les vidéos fingers in the nose ! C’est abracadabrantesque !
    Surement parce que papa Vivaldi s’est dit qu’il valait mieux faire des Sudoku que de regarder des vidéos qui ne sont qu’une perte de temps !

    1. Salut,

      Il y a des utilisateurs ou utilisatrices de Vivaldi qui trouvent qu’il n’y a pas encore assez de fonctionnalités, parce qu’ils ou elles ont été habitué(es) à Opera depuis longtemps, par exemple.
      Un vieil utilisateur d’Internet Explorer ou de Firefox pourra évidemment ne pas comprendre ça et crier à l’usine à gaz (en espérant qu’il n’ait pas installé 42 extensions sur son brouteur !).

      Le fait de ne pas fournir des codecs capables de lire des vidéos dans des formats soumis à royalties est un choix plutôt pragmatique pour une petite startup qui préfère payer des dev’ et satisfaire ses utilisateurs que d’engraisser la MPEGLA pour avoir le droit de décoder nativement leurs juteux formats mpeg ou aac…

      À noter que dans une journée de surf, je profite davantage des mouse-gestures que des codecs vidéo à la con, n’étant pas grand fan de ce genre de contenus. On est tous différents et c’est pour cela que Vivaldi est différent et propose de quoi satisfaire différents besoins via une palanquée d’options et de fonctionnalités.

      1. Salut,
        Je me demande comment font les autres !? C’est à dire qu’intégrer nativement ffmpeg doit être aussi périlleux que couteux pour Vivaldi ! Au point de foutre le paquet en option …
        Mais oui, regarder des vidéos chez Vivaldi est optionnel ! C’est bien pour attirer le nouvel utilisateur ! Vous avez surement raison, chacun ses loisirs, les uns préfèrent regarder des vidéos quand d’autres font joujou avec leur souris pour ouvrir et fermer un onglet … ainsi va la vie !

        1. Intégrer de tels codecs sans payer de taxe expose à des poursuites. Certains tentent peut-être le coup, mais chez Vivaldi, ils n’ont pas une palanquée d’avocats, ils préfèrent payer des dev’. « Les autres » doivent payer des royalties aux ayants droits. Ou trouver d’autres moyens… Certains logiciels libres doivent pouvoir profiter d’OpenH264 par exemple, dont les royalties sont sûrement prises en charge par Cisco… Vivaldi utilise ce principe en profitant des codecs déjà fournis par les OS (Win et Mac par exemple, et pas mal de Linux sur lesquels il n’est pas nécessaire d’installer les paquets qui vont bien, puisqu’ils sont installés par défaut)
          J’ai jamais eu de problème de décodage vidéo sous Windows, Ubuntu, Linux Mint et SolusOS par exemple… mais si ça m’était arrivé, ça n’aurait pas été un gros souci, c’est vrai 🙂 .
          À noter que toutes les vidéos dans les formats non soumis à royalties sont lues nativement sans problème dans Vivaldi.

          1. C’est quand même un sacré numéro de claquettes que vous nous faites hein !
            Si Vivaldi à si peur de ne pas être dans les clous, de ne pas être d’une probité absolue expliquez-nous pourquoi propose-t-il ce paquet : vivaldi-ffmpeg-codec ?

  3. Salut Fred’ !

    Avant toute chose , je suis ravi (mais pas étonné du tout) que tu n’aies pas migré sur Chromium, ça paraissait tellement saugrenu, voire incohérent de ta part 🙂

    Je ne découvre pas non plus ton allergie pour les suites Internet comme Opera, Vivaldi et probablement aussi SeaMonkey, qui ne sont pas de banals navigateurs n’ayant fait que succéder à Internet Explorer, navigateur basique mais extensible s’il en est.

    Je suis tombé dans l’Opera tout petit (mai 1997) et ai toujours pensé qu’il avait été conçu juste pour moi (!), donc c’est avec plaisir que je poursuis cette aventure en contribuant de mon mieux à aider l’équipe Vivaldi et les quelques utilisateurs fort sympathiques de ce logiciel.
    Je surfe depuis presque 25 ans avec des navigateurs créés par des équipes dirigées par Jon Stephenson von Tetzchner donc je comprends forcément ta fidélité à Firefox, voire à d’autres excellents logiciels.

    Tu as souvent interprété mes interventions ici, ou sur Usenet (ou ailleurs), comme de la propagande mais ça n’a JAMAIS été mon but. Je n’ai jamais eu quelconque intérêt à ce qu’Opera ou Vivaldi soient très utilisés et surtout je n’ai jamais imaginé qu’un utilisateur d’IE, et par conséquent de Firefox, de Chrome ou de Safari puisse trouver un intérêt pour ce genre de logiciel sophistiqué. À la limite, j’aurais pu le proposer gentiment à un utilisateur insatisfait de SeaMonkey. Mais c’est tout !
    Je n’ai jamais apprécié qu’on dise à quelque utilisateur de passer à tel navigateur plutôt qu’un autre (IE à Firefox par exemple), alors je me voyais mal en train de « vendre » de l’Opera ou du Vivaldi.
    Et encore moins à un libriste comme toi, évidemment !

    Pour pas m’étendre davantage, juste quelques remarques concernant tes arguments :

    -Le fait que Vivaldi intègre du client mail, un agenda, un agrégateur RSS et un bloqueur de pub (mais pas que puisqu’il peut aussi bloquer cookies, images et animations, par exemple), c’est parce que c’est pas qu’un simpliste navigateur extensible comme feu IE.
    C’est une suite Internet qui contiendra encore plein d’autres trucs pour profiter d’Internet au sens large et, tu vas pas le croire, c’est principalement de la « faute » de ses utilisateurs qui n’arrêtent pas d’en demander toujours plus à des dev’ qui aiment en donner toujours plus. Contrairement à Firefox ou Chrome dont les utilisateurs semblent n’avoir aucune exigence ou ne pas être très écoutés, en tout cas.

    – Il reste propriétaire _principalement_ pour ne pas être forké à tort et à travers. Au vue des articles que tu as publié au sujet des multiples forks de Linux, je suis certain que tu peux comprendre ça.

    – Les extensions Crypto Token, Hangout et compagnie sont des modules faisant partie nativement du projet Chromium ; tous les navigateurs basés sur Chromium les laissent activées en général (voir les urls chrome://system de chacun d’eux) pour que les utilisateurs de services Google soient pas trop emmerdés. Vivaldi est le seul, à ma connaissance, qui permet de désactiver une ou toutes ces extensions, pour celles et ceux qui, comme moi, n’en auraient aucune utilité.

    – Bing est à Vivaldi ce que Google est à Firefox, une source de financement… DDG est le navigateur par défaut des fenêtres de navigation privées. C’est donc un excellent partenaire de Vivaldi.
    Je préférerais bien sûr que les logiciels soient payés par leurs utilisateurs, et que Vivaldi soit très cher, mais bon, personne ne m’écoute :).

    – Les paquets multimédia tiers sont requis pour une infime minorité de systèmes n’intégrant pas par défaut ces codecs soumis à royalties (pour des raisons de coûts ou de philosophie). Vivaldi ne peut les fournir légalement pour des raisons de coûts.

    – Vivaldi est _nécessairement_ reconnu comme étant un navigateur brillant par tous les sites puisqu’il annonce quasi systématiquement un User-Agent chromé, sans mention de Vivaldi.
    Seuls quelques sites ont droit à un vrai User-Agent, on va dire que c’est un privilège !

    En espérant ne pas t’avoir trop gavé au sujet de Vivaldi, j’espère aussi n’avoir incité personne à l’utiliser contre son gré.

    1. Merci pour ton commentaire. En ce qui concerne le côté « suite » internet, j’ai depuis longtemps dépassé ce stade, ne serait-ce que pour éviter de mettre tous mes oeufs dans le même panier… Surtout quand on voit ce qui reste de SeaMonkey qui évolue plus lentement qu’une Debian GNU/Linux stable.

      Bonne continuation.

      1. En vrai, pour l’histoire du user-agent, ils ont pas eu le choix, en fait : jusqu’à la version 2.7, je crois, ils avaient bel et bien un UA à eux (en fait, l’UA de Chrome, auquel ils rajoutaient la mention « Vivaldi » et le numéro de version). Sauf que des utilisateurs ont signalé que certains sites Web (des sites de Google ou celui de MS Teams, pour citer les exemples les plus connus) ne fonctionnaient pas sur Vivaldi ! Une aberration, puisqu’il utilise le même moteur de rendu que Chrome et devrait donc pouvoir tout afficher correctement de la même manière… ce qui était le cas quand on trafiquait l’user-agent pour le faire passer pour Chrome lui-même, sans autre modification du logiciel (c’étaient donc des manœuvres de sabotage intentionnel de la part de Google et Microsoft, puisque ce problème ne se produisait pas si on remplaçait le mot « Vivaldi » de la chaîne de l’UA par autre chose, sachant que le même problème s’est produit avec Edge sur Chromium). Ils ont donc décidé de faire en sorte que Vivaldi renvoie le même UA que Chrome à la plupart des sites, sauf une liste restreinte à leurs partenaires (sur DDG, la requête « user-agent » renvoie bien celui de Vivaldi dans l’encart d’informations), et ils ont pas fait ça de gaieté de cœur.

        Alors, oui ça gonfle artificiellement les PDM de Chrome (de quelques dixièmes de pour cent, au mieux) et on peut le déplorer.

        Sinon, quand est-ce que tu es passé de « ils ont un bloqueur de pubs natifs, mais pourquoi ils refusent de l’activer par défaut ? » à « c’est pas le rôle d’un navigateur Web que d’avoir un bloqueur de pubs intégré (même si désactivé par défaut) » ? Mais là aussi, celui-ci n’a vu le jour que parce que les devs de Chromium, en amont, menacent de rendre les extensions de blocage comme uBO inopérantes sur les navigateurs de cette famille à cause des restrictions de Manifest V3 (qu’on n’est pas pressés de voir arriver).

        1. Sur la première partie de ton commentaire, c’est la conséquence d’une forme de monoculture WebKit/Blink.

          Pour l’histoire du bloqueur de publicité, c’est à une extension de le faire. Sinon, on pourrait considérer – à tort ou à raison – que le filtre utilisé n’est pas neutre.

          Il serait étonnant que Google pousse très rapidement ce manifeste, étant donné que le retour de bâton serait douloureux.

          1. « Pour l’histoire du bloqueur de publicité, c’est à une extension de le faire. Sinon, on pourrait considérer – à tort ou à raison – que le filtre utilisé n’est pas neutre. »
            → Risque évité dans la mesure où il n’emploie ni plus ni moins que les mêmes listes mises à disposition pour les bloqueurs classiques ? Et qu’on peut (sur la version desktop) aussi ajouter les nôtres ?
            On pourrait, par contre-pied, cependant rétorquer que se reposer sur une extension, c’est devoir faire confiance au concepteur de cette dernière, et donc s’exposer à un risque supplémentaire à celui de recourir à une solution interne conçue par ceux qui font le navigateur. Bref, du « un point partout, balle au centre » et au final, chacun restera sur ses positions et préférences.
            Cela étant dit, je continue à préférer utiliser uBO, parce qu’il permet une meilleure granularité, surtout en ce qui concerne le filtrage perso (donc en plus des listes intégrées et celles rajoutées manuellement).

            « Il serait étonnant que Google pousse très rapidement ce manifeste, étant donné que le retour de bâton serait douloureux. »
            → Ça fait depuis 2018 que j’ai entendu parler de Manifest V3, via R. Hill, le papa d’uBO, qui est monté immédiatement au créneau pour se plaindre que les restrictions qu’il entraînerait allaient rendre son extension inutilisable.
            C’est effectivement un des inconvénients de se retrouver en position dominante : avoir le pouvoir de faire la pluie et le beau temps sur l’évolution du Web, qui vire fatalement à son propre avantage, puisqu’on est à la fois décideur et bénéficiaire.
            Il en fut de même pour le JavaScript à l’époque de la toute puissance de Netscape, et ça aura été le seul moment où on aura pu remercier Microsoft d’avoir préservé une certaine neutralité avec IE (à l’époque, s’entend, car après… C’était plus la même chanson).

            En attendant, ils ne semblent pas pressés de le lancer pour de bon. Touchons du bois, comme on dit…

  4. Bijour Fredo 😉

    Tu es en avance sur le 1er avril ? hahaha.
    Toujours cette guéguerre de browsers qui ne rime à rien alors que c’est seulement un gros soucis du coté serveur.
    Je m’explique ; Certains , même beaucoup de webmasters privilégient Chrome et Edge vu que c’est ces deux diables qui t présent vraiment partout sur les machines.. Donc en gros c’est l’eternel problème des sites « optimisés » pour Chrome, IE, Edge etc… Quand tu te pointe avec Firefox ou un autre navigateur ,tu te retrouve avec des bâtons dans les roues « souvent ». Je me suis déjà vu refuser un site simplement parceque c’était Firefox (il était à jour) . Je ne te fait pas de dessin si tu te pointes avec le Manchot , c’est pareil. C’est une pure discrimination.Obligé de bricoler l’user agent. Ce n’est pas ça être webmaster.
    Pour la vitesse de surf de Chrome , c’est de la connerie pure et simple. Chrome a été décortiqué et il est apparu qu’il se connectait en https aux serveurs Google avant même la moindre requête. c’est de l’illusion. Pour l’affichage des sites c’est pareil. combien de fois j’ai entendu ;  » L’affichage sur Chrome est mieux, c’est plus rapide !! » » etc…
    Sinon oui je suis d’accord sur « ne pas mettre tout les oeufs dans le même panier ».Combien j’en ai vu restés plantés avec le webmail pour soucis de réseaux ? alors qu’avec un maileur tu peux continuer à bosser en local.
    Pour ma part ce sera toujours Firefox.

    1. Ce que tu décris, on appelle ceci de la monoculture. Je l’ai déjà critiqué par le passé. Cette monoculture est une constante en terme de navigateur graphique.

      On a eu la monoculture Netscape (époque de Netscape 2 et 3), la monoculture IE (époque IE4 à 6), et maintenant la monoculture Webkit/Blink.

  5. Je ne veux même pas savoir si Vivaldi et consort sont mieux ou moins bien. Je veux juste éviter la situation qu’on avait quand IE était archi-dominant et que beaucoup de sites ne fonctionnaient bien qu’avec IE. Et pour ça, une solution simple : Firefox.

    (et en plus, franchement, il est devenu très présentable et performant)

  6. Vivement que tu trouve navigateur a ton pied ( oui.. non j’ai pas eu d’idée) le soucis ses qu’il y en a une flopper de navigateur.. Sa me ferait chier de changer car mozilla a tous se qu’il me faut…

    1. On dit souvent que quelques secondes de recherche permette d’éviter le ridicule. Le paquet vivaldi-ffmpeg-codecs est un paquet officiel trouvable sur le dépôt Community d’Archlinux en même temps que le paquet principal de Vivaldi.

      Le paquet est maintenu par un Trusted User (le « grade » qui suit celui de développeur pour Archlinux) du nom d’Ike Devolver, Belge de son état -> https://archlinux.org/people/trusted-users/#idevolder

      Voila, 15 secondes de recherche sur le site officiel d’Archlinux.

        1. Et puisqu’on parle du loup : Adrien a publié ce samedi une vidéo où il explique, en gros, que pour avoir les codecs propriétaires, il n’est plus nécessaire d’installer un paquet tiers, car au premier lancement, Vivaldi déclenche un script qui les récupère automatiquement en arrière-plan. Au pire, un simple redémarrage du navigateur les rendrait opérationnels. C’est en tout cas ce qui se passe si on installe les paquets DEB et RPM proposés sur le site officiel, et sur Calculate avec la version binaire qui a les flags qui vont bien.

          Sur Arch, il est vrai qu’une fois, une MAJ vers la version majeure suivante avait rendu Vivaldi incompatible avec le précédent paquet de codecs, mais cette procédure avait réglé le souci (en attendant la disponibilité d’une MAJ de vivaldi-ffmpeg-codecs).

          Maintenant, il est vrai aussi qu’au départ, Vivaldi et ce paquet de codecs n’étaient que des PKGBUILD conçus par Ike et disponibles sur AUR (qui fournissait des versions compilées par ses soins sur son dépôt personnel), avant leur promotion dans Community. Depuis ce jour, Ike continue à proposer temporairement des paquets compilés sur son site entre la sortie d’une mise à jour en amont et sa disponibilité dans les dépôts officiels d’Arch Linux (pour les pressés qui ne veulent pas attendre que leurs miroirs locaux soient mis à jour ?).

          À noter, enfin, qu’officiellement côté Vivaldi, la récupération des codecs proprios ne s’effectuait qu’au travers du script « update-ffmpeg », qui se trouve à la racine du répertoire où Vivaldi est installé (/opt/vivaldi, pour Arch) et qui fait la même chose que le paquet vivaldi-ffmpeg-codecs, mais sans passer par le gestionnaire de paquets de la distribution.

          Cela étant dit, sur Arch, ce n’est pas le seul logiciel à avoir un paquet dédié aux codecs proprios : Opera fait de même et a son paquet opera-ffmpeg-codecs, qui est aussi une dépendance de de la version Electron de Discord sur cette distribution.

          1. Ce qui veut dire que dorénavant, fin août 2021 on peut regarder une vidéo sur Vivaldi peu importe la distribution ? Maaaaaaaaandieu je vais mettre de ce pas un cierge et prier Sainte Rita pour ce miracle !

            Bon ok, ce n’est pas pour autant que je lâcherai Edge qui reste le plus bÔ, le plus roudoudou des navigateurs de tous les temps, pour cette centrale nucléaire qui nous indiquera bientôt dans un nouvel onglet, le temps de cuisson des œufs coques … Merveilleux !

  7. @Micromégas : Vivaldi dispose déjà, depuis sa version 3.0 (avril 2020), d’une horloge avec minuteur, très pratique, en effet, pour la cuisine <:o)

      1. En bricolant une lampe connecté Philips Hue, qui éclaire actuellement mon bureau en fonction de mon choix de thème dans Vivaldi, avec changement plusieurs fois par jour à des horaires programmés, il doit être possible de piloter la cafetière !
        Mais le café pourrait avoir la couleur du site visité <:o)

    1. Midori lui n’a pas ce genre de truc, mais il sait lire les vidéos nativement depuis depuis bien plus longtemps … A chacun ses priorités ou comment savoir gérer son budget !

  8. Un lecteur natif de tous les formats vidéo et audio dans Midori pour Linux, c’est cool en effet ! Il devait avoir une grosse équipe et un gros budget 🙂
    Qu’est-ce qu’il devient, au fait, ce sympathique brouteur ? Ça pourrait être une bonne alternative à Firefox pour Fred, non ?

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