Il y a environ deux semaines – au moment où je rédige ce billet – que j’avais parlé pour la première fois du dernier jeu de David Murray, « Attack of the PETSCII Robots ».
Je peux donc faire un premier bilan et il est plus que positif. En y consacrant une petite heure chaque soir, j’ai fini au bout d’une grosse semaine tous les niveaux en utilisant le réglage de difficulté facile. J’avais presque exclusivement utilisé la version la plus jolie, à savoir celle pour le Commodore 64.
J’avais commencé à vouloir refaire les cartes en utilisant la version d’origine du jeu, celle consacrée au PET par curiosité. Mais comme je l’écrivais :
[…]
Le seul gros point noir technique ? C’est l’absence de bruitages et de musique pour la version Pet, ce qui n’est guère étonnant, surtout quand on sait que les premiers Pet sortis en 1977 n’avait même pas de haut parleur.
[…]
Aux alentours du 24 janvier, sur le groupe Facebook consacré au jeu – groupe privé – David Murray a posté un message annonçant qu’il s’occuperait de sonoriser la version PET, Alex Semonov n’ayant pas de PET sous la main pour écrire le code nécessaire.
Je sautais donc sur l’occasion pour dire à David que s’il avait besoin d’un bêta-testeur, mon xpet (l’émulateur PET du projet Vice) serait prêt à lui rendre service.
David m’a recontacté le lendemain, me demandant si j’étais toujours partant. Après lui avoir répondu que c’était toujours le cas, il m’a fait parvenir une préversion sonorisé du jeu pour le Commodore PET. Évidemment, ce ne sont que des sons dignes d’un haut parleur et des bips que l’on entend avec, mais ça a rendu le jeu d’origine largement plus jouable.
Entendre un RollerBot qui vous tire dessus, c’est mieux que de devoir vérifier visuellement s’il n’y a pas une mauvaise surprise.
Voici donc un longplay du niveau 3, « The Village » en mode PET sonorisé. Au 28 janvier, date où j’écris cet article, cette version n’existe que pour les bêta-testeurs. Mais c’est déjà encourageant, surtout quand on connait l’âge honorable du Commodore PET dont la première version remonte à 1977… Tout comme l’Apple II et le TRS 80.
David Murray voulait un jeu avec un haut degré de rejouabilité, il y est arrivé. Non seulement, on peut y jouer via un émulateur ou sur du vrai matériel de Commodore, mais les cartes sont conçues pour que le joueur se creusent toujours plus la tête pour trouver des moyens détournés de se débarrasser d’un EvilBot un peu trop collant.
Je dois dire que j’en ai largement eu pour mon argent et que les 10 dollars dépensés pour la version numérique sont rentabilisés en terme de durée de jeu. Un peu comme Planet-X3 – que j’ai acheté il y a environ sept mois – et que je continue de lancer de temps à autre durant mon temps libre.
Évidemment, les graphismes piquent les yeux, les bruitages font mal aux oreilles, mais c’est du rétro-gaming comme je l’aime, car je dois dire que les jeux AAA à 60€ qui nécessitent un ordinateur piqué aux hormones de croissances, ça ne me branche pas du tout. Oui, ici, je suis un vieux con et fier de l’être 🙂