Pour la plupart des personnes, MS-Windows NT, c’est soit MS-Windows XP, soit MS-Windows 7 ou encore MS-Windows 10, ce qui est vrai. Mais avant la version 5.1 qui fut la première réellement grand public, il y a eu une version à la courte durée de vie, c’est le port pour processeur MIPS qui a existé de MS-Windows NT 3.1 à la 4.0 SP1, en gros entre 1993 et 1996.
C’est une version qui était en 64 bits, à destination d’un processeur proche de celui d’une console peu connue, la Nintendo 64.
Même si on peut trouver sur WinWorld une image ISO de MS-Windows NT 4.0 qui supporte les intel 386 (en clair les PC 32 bits), l’architecture Mips, l’architecture Alpha ou encore le PowerPC, la logithèque, c’est réduit à néant. L’installation de cette version oubliée de MS-Windows NT 4.0 est détaillée sur un article de blog du Journal du Lapin que je tiens à remercier.
La ligne de commande pour lancer et installer l’ensemble est assez capillotractée :
qemu-system-mips64el -hda nt4.img -M magnum -net nic -net user -cdrom winnt40wks_sp1_en.iso -global ds1225y.filename=nvram -global ds1225y.size=16384 -m 128 -k fr &
C’est grace à elle que j’ai pu faire cette courte vidéo. Note : la vidéo s’arrête au bout de 8 minutes environ, je ne sais pas pourquoi elle s’est prolongé aussi loin.
Vous avez pu le voir, mis à part le fait que ce soit en anglais, rien ne distingue cette version d’un autre classique, si ce n’est une logithèque plus que faiblarde. Il y a quelques logiciels portés pour NT 4.0 Mips, comme on peut le voir sur cette page, mais c’est franchement léger.
Bref, pour être tranquille avec MS-Windows NT 4.0 (qui est le grand-père de MS-Windows XP), mieux fallait rester sur les PCs classiques.
IRIX non plus n ‘ était pas léger alors un UNIX lourdingue , mais une jolie interface , plus ligthwave 4.0 , c ‘est lourdingue . MIPS était avant tout une plateforme de station de travail /serveur .
Ahhh Mips que de souvenirs… Mais pour ma part c’était sur sillicon graphics que j’ai découvert en 99, juste avant GNU/linux. J’ai toujours mon Octane qui prend la poussière dans un placard avec la dernière version d’Irix que j’aimais beaucoup pour un unix propriétaire. Un peu long a booter mais franchement utilisable, l’os n’est si « lourd » à l’usage.
La machine fait un bouquant du diable et pèse très lourd en revanche.
J’ai réussi a y installer un openbsd ou un début de gentoo. Je sais qu’il existe une distri qui tourne dessus, mais j’ai pas testé.
Et malheureusement winnt4 n’est pas compatible dessus, ça aurait été intéressant de le voir sur du hardware réel.
Bref, j’aimais bien l’architecture Mips, assez avancée, simple, robuste et stable.
C ‘ est un peu le souci , une Indigo 2 qui boot , c ‘est un A320 qui décolle . IRIX , c ‘est UNIX + la GUI de MacOS , mais pour rien au monde , je n ‘ échangerais une Débian 7/8/9/10 contre une release moderne d ‘ IRIX . MIPS par contre était en avance , oui ces CPU ont servis pour la N64 , les SGI , mais aussi pour les F15 de l ‘ époque .
Pour NT4.0 , le but de l ‘ OS était d ‘ attaqué commercialement les UNIX par l ‘ entré de gamme , mais bien sur Microsoft n ‘ avais pas prévu GNU/Linux , il faudrait parler de l ‘ affaire SCO vs Linux , mais c ‘est très bien , cela change de la nostalgie sur l ‘ Amiga .
Tu trouves que ça fait mac? non. Et je préfère 4wm à cde chez les concurrents. Une libération du code d’Irix aurait été intéressant. Le système de fichiers était (et encore) efficace. Opengl était au top… Ce fut de belles avancés. Et des records d’uptime en pagaille. #nostalgiemaistresbiensouslinux
Que voulez vous dire par stable ? Trouvez vous que x86 n’est pas stable ?
Il faut se remettre dans un contexte type de il y a 20 ans. En terme de stabilité hardware comme software, un pc faisait pâle figure face au stations unix. Et le couple irix/Mips étaient extrêmement fiable. Très utilisé en 3d/cinéma etc avec de gros et long calcul a réaliser, c’était très stable. Un plantage et c’étaient de nombreuses heures de perdues. (Pour mon expérience, en CAO pour l’étude de contraintes physiques sur des attelages de train)
Je ne remet en aucun cas en cause les technologies Silicon Graphics , simplement oui , le design du bureau d ‘ IRIX étais inspiré à dessin du design du bureau MacOs pour ne pas trop dépaysé les graphistes . Oui la stabilité , qui nous est si naturelle sous Linux , était le fond de commerce des UNIX commerciaux par rapport à un Windows 95 , qui plantait pour un oui ou un non .
Mais bon SGI a paniqué à l ‘ arrivé de GNU /Linux et cela nous a donné l ‘ O2
https://www.youtube.com/watch?v=5qwaHXETTkM
avec du MIPS 32 bits , Apple est en train prendre le même chemin , mais cela est un autre débat
Souvenir souvenir. Je me souviens windows NT 4.0 sur processeur Alpha. Il y avait même windows 2000 en beta sur cette machine. Il y avait un émulateur x86 qui s’appellait « FX!32 » pour faire touner des apllications windows x86 sur Alpha.
DEC avais de l ‘ or en puce avec ces CPU , mais j ne sais pas , elle les a mal vendu , contrairement au PowerPC ou au CPU de Sun
Ça me refait penser a softwindows95, un émulateur win95 sous irix. Comme quoi c’est pas tout jeune tout ça.les cpu alpha c’était vraiment du bon
Je l ‘ avais aussi , mais j ‘ avais en parallèle un vrai PC sous win 95 a posteriori , je ne vois pas l ‘ utilité d ‘ émuler du code 32 bits sur un CPU 64 , parce ke j ‘ imagine bien softwindows 95 ne devais pas avoir de correctifs , donc pétait pour un oui ou un nom .