Tout est cyclique, spécialement les modes. J’en veux pour preuve deux domaines qui m’intéressent à savoir celui des romans et des distributions GNU/Linux.
Quelques exemples ?
La saga de l’Héritage de Christopher Paolini. J’ai décroché à la moitié du troisième volume, « Brisingr », tellement l’ennui était palpable. Par la suite, combien de saga avec des dragons ont envahi les étalages ?
Mais n’oublions pas les histoires de vampyres après le succès de la saga Twilight ou encore la série de plus en plus barbante et prévisible des romans policiers de Camilla Läckberg qui sont de moins en moins intéressant depuis le tome 5, « L’enfant allemand ».
Je ne parlerais pas de la mode des polars et autres thrillers qui envahissent les étagères virtuelles ou réelles jusqu’à la nausée.
Combien de livres de saga qui sont des photocopies peu inventives finissent au pilon ?
Je dois dire qu’en dehors de quelques livres, comme « Un Genou à terre« , ou encore « Trois balles dans le buffet« , l’ennui est intégral quand je veux lire un roman policier ou un thriller. Même si je suis tombé sur une exception récemment dont je vous parlerai dans quelques jours, le temps de le finir.
Autant dire que quand j’ai auto-édité mon premier roman, en utilisant un thème de science fiction dystopique, je suis allé à contre courant de la mode actuelle… Ce qui est une très mauvaise idée sur certains plans 🙂
Mais assez parlé de littérature, parlons un peu d’informatique libre.
Car ce monde est aussi traversé par des modes. Outre le fait qu’on dit qu’il y a trop de distributions GNU/Linux (ce qui n’est pas faux), c’est surtout l’impression donnée par une fausse diversité. J‘en parlais déjà en août 2013, et c’est toujours aussi vrai.
Il y a une mode d’utiliser Ubuntu comme base à sa distribution qui sera révolutionnaire (ou pas), inventive (ou pas). Ce qui représente sur 71 des 285 encore vivantes indexées par Distrowatch. 25% donc.
Mais il y a aussi la mode des distributions en rolling release, et même si elles sont moins nombreuses, elles ont tendance à prendre un peu plus d’importance.
Si on prend les distributions actives basées sur Archlinux, on en compte 9. On arrive à 10 en ajoutant Archlinux elle-même.
Il y a bien entendu Manjaro Linux, mais il ne faudrait pas oublier Antergos, ou des dérivées ayant coupées les ponts avec la maison mère, comme la Chakra Linux par exemple.
Il y a cependant un taux de mortalité énorme. Il y a 6 distributions basées sur Archlinux qui sont déclarées comme décédées.
Celles dans le « coma » ? 3 de mieux.
Presque autant de distributions basées sur Archlinux vivantes que morte ou dans le coma.
Il y a aussi les rollings basées sur Gentoo Linux ou encore sur du RPM. Mais j’ai pris l’exemple le plus « connu ».
On pourrait penser que c’est un type de distributions sensibles à la casse… Mais si on prend les distributions basées sur Ubuntu, les résultats sont assez intéressants.
Distributions basées sur Ubuntu dans le coma : 20
Distributions basées sur Ubuntu décédées : 43
Chaque semaine ou presque, un projet est présenté dans la gazette de distrowatch. Dans 75 à 80% des cas, une dérivée d’Ubuntu. Il est vrai que c’est une base répandue, donc autant en profiter. Un effet de mode aidée par la popularité de la maison mère, avec les dégats qu’on connait.
Autant dire qu’il faut se méfier des effets de mode, car on finit toujours par s’en mordre les doigts. Enfin, c’est vous qui voyez, après tout !
si tu veux du polar qui change, regarde la serie ecrite par Arnaldur Indriðason comme souvent avec les islandais ca n’a rien a voir avec ce qu’on connait, et ce n’est pas négatif
J’en ai lu un ou deux de la série d’Arnaldur Indriðason, et ils sont vraiment bons.
Concenant ton roman, j’ai bien aimé. En fait, je me suis jetté dessus par curiosité car j’aime bien la SF. Lu sans pouvoir m’arrêter (‘taing, faut dormir pour aller bosser demain !) ! Dystopique, oui mais si on « regarde » bien le concept de l’histoire, la dystopie (je ne veut pas dévoiler le fond de la trame) est obligatoire ; je veux dire que ta solution de gestion est peut-être la seule. Quoi qu’il en soit, j’aime bien le style clair et aéré tandis que l’histoire est bien construite et évolutive. Par contre j’ai noté (mentalement) quelques mots qui ont plus ou moins sauté à l’impression numérique sans que la qualité générale en soit affectée. … Pour quand le « préquel » ? 😉
Merci pour le commentaire.
Une « prequelle »? Une possibilité que j’étudie. Sinon, sans trop spolier, l’histoire complète est en… trois tomes.
Voilà, je n’en dirai pas plus pour le moment.
Et si tu pouvais laisser un commentaire sur la plate-forme d’achat, ce serait très gentil de ta part.
je viens de poster le commentaire sur Atramenta : http://www.atramenta.net/avis-livres-ebooks/311 (plus ou moins un copié / collé de ce que je disias plus haut). Ton oeuvre mérite la lecture. Bon courage pour la suite … que je vais »pister » 😉
J’ai vu cela, et je t’ai répondu. Le deuxième tome est en cours de relecture et de finition. Même si l’histoire peut très bien se terminer sans la publication des deux derniers tomes.
Tome 2 ? Dans quelques mois.
La mode n’est pas le mal en soit.
Il n’empêche que j’ai connu archlinux suite au début de la mode. On fait d’assez bonnes rencontres.
Depuis que tu en as parlé, j’ai testé 0linux mais trop de soucis pour du fonctionnel.
Maintenant j’ai plutôt tendance à m’orienter vers un design et une doc assez fournie. Je me retrouve sous un ubuntu pour tester ubuntu touch. (voyager).
Le plaisir est en fait d’avoir le choix. Archlinux me branche a mon niveau surtout pour yaourt. Mais ubuntu est sacrement bien documentée.
J’attends de voir ce que devient 0linux pour une distribution de type prête a utiliser. Marre du cambouis.
Coté documentation, si tu pratiques un peu l’anglais, le wiki d’archlinux est vraiment du haut de gamme.
0linux ? Faudra que je vois ce qu’elle devient, en effet.
Bien que tournant encore sous Windows et ne connaissant pas parfaitement le monde de Linux, il y a effectivement beaucoup trop de distributions et d’effets de mode qui influencent sévèrement les utilisateurs dans leur choix ce qui en soit est un facteur causant du tort aux distributions et à leur devenir. C’est dommage.
Quand à la littérature , n’en parlons pas, les effets de mode sont partout et ç’est plus qu’énervant car également nuisible à la valeur littéraire. Entre les effets de genre, les effets en plusieurs tomes comme les séries ou collections, et de multiples autres j’en arrive presque à me demander si du epub sans drm n’est pas lui même un simple effet de mode quand on voir à quel point c’est envahissant. Je crois qu’on en arrive où tout est effets de mode hélas…..
Pour les ebooks sans DRMs, j’espère que cela ira au dela de l’effet de mode… Quoique qu’enlever un DRM est si facile qu’on se demande pourquoi les imposer encore…