Si Ikey Doherty est connu, c’est pour le projet SolusOS qui a eu une vie assez mouvementée. Depuis, Ikey Doherty s’est lancé dans un projet plus modeste, Evolve OS.
C’est une distribution GNU/Linux parte de la feuille blanche, uniquement 64 bits pour des raisons de charge de travail, utilisant les technologies à la base de Gnome Shell (3.10 apparemment) pour proposer un environnement graphique du nom de Budgie Desktop. La distribution utilise le gestionnaire de paquet PiSi, développé pour la Pardus Linux.
La deuxième alpha de la distribution est sortie le 13 juillet 2014, et une nouvelle version majeure de l’environnement de bureau Budgie Desktop, proposée le 20 juillet 2014, m’a donné envie de vous montrer un premier aperçu de cette distribution.
J’ai donc récupéré l’ISO de l’alpha2 d’Evolve OS et je l’ai lancé après l’avoir vérifié dans une machine virtuelle VirtualBox. Il ne faut pas oublier que c’est une alpha2, donc encore avec de nombreux angles à arrondir. C’est avec cette pensée en tête que j’ai rédigé la suite de l’article.
L’installateur est facile à trouver, et est très détaillé. J’ai bien apprécié la possibilité de faire de la géolocalisation pour préconfigurer certaines étapes.
Le choix de la langue est assez simple… Suffit de faire défiler jusqu’à la bonne option 😉
Idem pour le clavier.
On sent que l’installateur est encore jeune, et que pour le moment, il faut se contenter d’un partitionnement très simple : une partition / et une de swap. Heureusement, gparted est présent !
Les étapes restantes sont très parlantes, il suffit de voir les captures d’écran ci-dessous pour les énumérer. L’ajout du compte utilisateur est une des versions les plus simples que j’ai pu voir.
A noter que le clavier est en Qwerty tout le long de l’installation, donc, il faut faire attention au niveau des saisies, ne serait-ce que pour les mots de passe.
Il faut aussi penser à activer le gestionnaire de démarrage, car il est désactivé par défaut.
Enfin, un tableau récapitulatif est disponible :
Le jeu d’icone utilisé est Numix. L’installation est assez rapide une fois les étapes validées. Après avoir redémarré, on est directement sous une interface francisée. J’ai ouvert un terminal, et j’ai pu mettre à jour les paquets installés avec la commande sudo pisi up
Même s’il y a quelques problèmes d’encodage, l’ensemble reste lisible. Mais le mieux est de montrer rapidement à quoi ressemble l’ensemble en action. Je suis désolé, vraiment désolé pour la qualité de l’audio, mais j’ai prété mon matériel d’enregistrement sonore et j’ai du me rabattre sur du matériel qui n’est pas franchement optimal !
Comment conclure ? Même si l’environnement est encore assez jeune, c’est une surcouche assez sympathique aux outils de Gnome. Même si je ne suis pas super fan du thème d’icones, ça change de faenza.
Le lanceur me fait penser à celui du ChromeOS. En tout cas, c’est surement un des environnements les plus légers que j’ai pu voir récemment, même s’il y a encore du travail à faire dessus. Cela change vraiment de Cinnamon qui devient de plus en plus lourd à chaque nouvelle version 🙁
Projet à suivre, même si la route est encore longue vers une première version stable. Mais pour une deuxième alpha, l’ensemble est quand même très utilisable 🙂
C’est rigolo ce billet, j’ai justement testé Budgie ce soir histoire de voir ce que c’était. En effet c’est très light et ça s’intègre bien dans la pile Gnome (pas étonnant :)). Même si je n’ai testé que le desktop le projet semble sympa, car en effet Cinnamon se fait bien potelé au fil des versions.
Autre détail intéressant et tu l’as cité d’ailleurs, c’est une distribution qui part d’une feuille blanche. Ça change un peu des forks et des forks des forks.
Tu as parfaitement résumé ce que j’ai pensé sans l’exprimer directement.