Ah, les bootlegs. Appelé enregistrement pirate par les éditeurs dans le sens où les dits enregistrements n’apportent pas un centime dans la poche des artistes producteurs, ce sont souvent des produits bruts.
C’est aussi la preuve d’un syndrôme dont je suis victime, la collectionnite 🙂
On entend parfois des applaudissements, des voix, des commentaires, mais surtout des versions parfois originales de certains titres qu’on connait déjà sur les enregistrements officialisés des groupes et artistes.
Cela permet parfois de découvrir des titres inédits, jamais sorti en album ou en compilation. C’est donc une version non expurgée de l’héritage de l’artiste ou du groupe. Même s’il y a à boire et à manger, on peut tomber sur une qualité qui pourrait tenir la dragée haute aux enregistrements officiels, ou de quoi se demander : « c’est quoi cette diarrhée musicale ? »
Il y a un groupe que j’ai découvert grace à une ancienne collègue de travail, c’est le duo Dead Can Dance. Je l’ai découvert en 2008-2009. J’ai tellement accroché que quand une tournée mondiale avait été annoncée pour 2013, j’ai supporté 12 heures de trajets en train (aller et retour) pour aller voir le groupe dans les arènes de Nîmes.
Après m’être fait mon enregistrement « bootleg » (pour garder une trace de ce souvenir qui a été mon point fort musical de l’année 2013), je me suis mis en quête des enregistrements « pirates » du groupe.
Outre les grands classiques comme « Enigma Of The Absolute » ou encore « Gothic Spleens » (1987-1990), j’ai réussi à trouver d’autres concerts, le tout premier que j’ai eu ayant été « Mystical Rain », de la tournée qui a donné le live officiel « Toward The Within ». Même si j’ai eu cet enregistrement deux mois avant d’aller voir le groupe en concert.
Depuis, j’ai réussi à accumuler 7 bootlegs, dont 3 que j’ai gravé moi-même. Dont l’enregistrement dit de « Bochum 1987 » qui est un double CD.
Il faut souvent faire des recherches sur les sites les plus « mal famés » de la toile, mais si on sait chercher, on peut tomber sur des bijoux. Faut savoir ensuite faire le tri…
Suffit d’être patient 😉
Ah ! les bootlegs, cela fait des années, que j’en ai plus entendu parlé. Il y a 15 – 20 ans on en trouvait plein chez de vrais disquaires, bien souvent de qualité médiocre, mais parfois on tombait sur des pépites (inédits, re-orchestration) et là on faisait des envieux.
De nos jours, les bootlegs sont de qualité équivalente voire meilleures que certains enregistrements officiels. Faut dire que les personnes qui « bootlege » ont maintenant un matos de très bonne qualité 🙂