La Viperr, dont j’ai déjà parlé à la sortie de sa version 02 et de sa version 01, c’est une Fedora Linux avec OpenBox dessus. Le projet a été repris par Frédéric Thouin alias Penthium2 après que le créateur d’origine, Alexandre Singh en a arrêté le support.
Un nouvel hébergement a été mis en place pour la version 3.
La Viperr 3 doit sortir vers le 22 janvier et une ultime version béta (la Beta Web 5) a été rendu disponible, aussi bien en 32 qu’en 64 bits.
Adorant cette petite distribution, j’ai eu envie de la montrer en action à une grosse semaine de sa sortie. Pour des raisons pratiques, j’ai utilisé pour une fois VirtualBox en lieu et place de Qemu. En effet, un bug dans le code réseau de Qemu bloque l’exécution du script post-installation…
Au premier démarrage, il nous est proposé soit d’utiliser la version live, soit d’installer l’ensemble.
J’ai personnalisé le partitionnement du disque, car 50 Go pour une partition /, c’est un peu surdimensionné… Légèrement, surtout quand on sait que Viperr 3 doit peser dans les 2 Go une fois installée… 🙂
Anaconda fait ensuite son boulot, et installe tranquillement la distribution sur le disque dur. Après avoir redémarrer et qu’on ai ajouté un utilisateur normal, le script de post-installation se mets en route.
Et il est bloqué durant près d’une minute par ce – insérez votre chapelet de jurons préférés – de processus package-kit qui vérifie la présence de mises à jour.
Le script propose l’installation des mises à jour, de LibreOffice, d’Adobe Flash (les intégristes libristes sont priés de fermer leurs clapets, merci), de Dropbox (beurk !), du support des imprimantes, de LAMP (si vous l’utilisez), et des fonds d’écrans complémentaires.
En fonction de la rapidité de votre connexion et des options choisies, tout est plié en l’espace d’une dizaine de minutes, un gros quart d’heure au pire.
Parmi les bons points de cette nouvelle version, l’ajout d’Exaile pour la gestion de la musique, car c’était un point qui manquait dans les versions précédentes.
L’ensemble est quand même très léger, dans les 3 Go installés sur la partition racine (sans LAMP, ni Dropbox). Et au démarrage, il doit consommer dans les 200 Mo… Merci Openbox 🙂
Le seul bug vraiment ennuyeux, c’est au niveau gestionnaire de pare-feu, le lien utilisé est incorrect. Et qu’il suffit de modifier dans le gestionnaire de menus, en remplacement system-config-firewall par firewall-config.
Ce qui est agréable, c’est la possibilité d’utiliser Yumex pour installer des outils comme VLC par exemple. Même si on est obligé de trifouiller dans les menus pour le rajouter 🙁
Si on veut remplacer le @localhost.localdomain qui s’affiche dans la barre de droite qui utilise Conky, il faut modifier le fichier /etc/hostname en entrant le nom désiré.
Cette nouvelle version de Viperr est un très grand cru, je tire mon chapeau à Frédéric Thouin qui a fait un excellent travail pour reprendre l’idée lancée par Alexandre Singh, celle de reconstituer une CrunchBang avec une base Fedora Linux.
Et j’attends avec impatience la version finale qui corrigera les derniers bugs qui trainent encore, même s’ils sont tout sauf « mortel » pour la stabilité de la distribution.
Je suppose qu’elle est compatible avec la ribambelle de dépôts Fedora 🙂
C’est basé sur Fedora, et comme elle a les dépôts rpm fusion activé par défaut, on a de quoi voir venir. Mais mieux vaut attendre la version finale pour l’installer pour de bon.
Saloute, juste une précision en ce qui concerne le :
« Le projet a été repris par Frédéric Thouin alias Penthium2 après que le créateur d’origine, Alexandre Singh en a arrêté le support. »
La tournure fait un peu penser à ces boites commerciales qui larguent leurs projets foireux en open source, genre cadeaux empoisonnés 😀
J’ai transféré la propriété de Viperr a Penthium2, donc transition, nuance avec le « arrêté le support ». Car si je n’avais pas trouvé de mainteneur j’aurais continué à bosser dessus quoi qu’il advienne.
Sinon GG à Penthium2 pour le boulot fourni !
J’avais eu du mal à trouver une forme « compréhensible », et j’avoue que j’ai été très maladroit. Et Frédéric Thouin a fait un boulot magnifique, je suis d’accord avec toi.
En tout cas, on ne peut que te remercier pour l’idée d’origine.