Alors que la très bonne Manjaro Linux sort en version 0.8.3, j’avais envie de parler d’un autre projet dérivée d’Archlinux, la Cinnarch. J’avais déjà parler de sa version « alpha » en août dernier.
Contrairement à la Manjaro Linux qui a pris un « instantané » des dépots ArchLinux, et les fusionnent à intervalle régulier, CinnArch a fait un autre choix : prendre une ArchLinux « pure » et lui rajouter les dépots nécessaires à l’installation de l’environnement Cinnamon.
La sortie de la version 2012.12.21 (oui, le jour du bug du calendrier Maya) est l’occasion révée. Et coté logiciel, c’est assez frais : Noyau Linux 3.6.10, Xorg 1.13.1, Gnome 3.6.2, Cinnamon 1.6.7. A noter la présence de l’outil PacmanXG pour gérer en graphique les logiciels installés.
Après avoir récupéré l’ISO 64 bits via la page du site officiel, j’ai créé la machine virtuelle habituelle VirtualBox.
Une fois la langue choisie, on démarre. L’os démarré, un écran d’accueil apparait, bien que l’option de l’installation graphique soit indisponible. L’installateur semi-graphique est apparamment celui de l’ISO archboot, légèrement revampée.
L’installation se faisant via le réseau, on peut demander à l’installateur de récupérer les paquets auprès du miroir le plus rapide.
La gestion finale se résume à gérer quelques options. Dommage que cela soit toujours en anglais, mais utiliser l’outil informatique sans avoir un minimum d’anglais…
L’installation terminée, on redémarre. A la première connexion, CinnArch nous propose de mettre à jour les noms des répertoires spéciaux. Et ensuite, en utilisant l’outil LibreOffice Installer, on peut installer LibreOffice en quelques secondes.
Même si l’outil est en anglais, il est tellement simple que son utilisation est nasodigitale 😉
J’ai ensuite fait une vidéo pour montrer l’ensemble en action.
A l’utilisation, l’ensemble est très, très agréable. Ayant modifié la présentation de base, j’ai un peu galéré pour modifier le coin actif. Mis à part cela, l’outil PacmanXG est assez sympathique, même si en bon vieux linuxien, je préfère les outils en ligne de commande.
Les rares points négatifs :
- L’interface à la MacOS-X au départ
- PacmanXG qui est bien, mais pas assez intuitif
- Le thème d’icone Faenza : y en a marre !!!!
J’avoue que c’est une très bonne distribution pour les fans de Cinnamon. Elle fonctionne très bien, donc, à vous de voir. L’évolution de la distribution en l’espace de quelques mois est purement et simplement incroyable 🙂
Tu est sur quel environnement sur ton bureau ?
Gnome Shell 3.6.2
Pourquoi considères-tu l’interface à la MacOS au départ négative ?
Car elle est tellement omniprésente que c’en est lassant. C’est un manque complet d’inventivité.
Ca ne sert à rien non plus de refaire des interfaces pour dire qu’on en refait, réutiliser l’existant qui a fait ses preuves est plutôt une forme d’efficacité, mieux vaut se concentrer sur autre chose.
Eviter de constamment réinventer la roue ? En effet. Cependant, je ne sais pas pourquoi, mais je sens que Cinnamon va souffrir en 2013.