Ah, la Fedora Linux 18, celle qui restera dans l’histoire de la distribution comme la version « Duke4Ever ». Entre les retards successifs de la version alpha, puis de la version béta, la version finale ne pointera pas le bout de son nez avant le début de l’année 2013, alors qu’elle aurait du sortir ce mois-ci.
D’ailleurs, je me suis basé sur une préversion quasi-finale de la version bêta, qui doit sortir le 27 novembre, sauf nouveau report de dernière minute.
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c https://dl.fedoraproject.org/pub/alt/stage/18-Beta-RC1/Live/x86_64/Fedora-18-Beta-x86_64-Live-Desktop.iso
–2012-11-21 11:18:00– https://dl.fedoraproject.org/pub/alt/stage/18-Beta-RC1/Live/x86_64/Fedora-18-Beta-x86_64-Live-Desktop.iso
Résolution de dl.fedoraproject.org (dl.fedoraproject.org)… 209.132.181.23, 209.132.181.27, 209.132.181.26, …
Connexion vers dl.fedoraproject.org (dl.fedoraproject.org)|209.132.181.23|:443…connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse…200 OK
Longueur: 824180736 (786M) [application/octet-stream]
Sauvegarde en : «Fedora-18-Beta-x86_64-Live-Desktop.iso»100%[======================================>] 824 180 736 861KB/s ds 17m 1s
2012-11-21 11:35:02 (788 KB/s) – «Fedora-18-Beta-x86_64-Live-Desktop.iso» sauvegardé [824180736/824180736]
J’ai ensuite lancé mon ami VirtualBox pour voir ce qui nous attend avec la Fedora Linux 18, du moins dans son étape bêta.
La très décriée nouvelle génération d’Anaconda a été simplifiée en étant aussi plus rapide. En seulement 10 minutes, l’ensemble est disponible. Fallait compter au moins le double à l’époque de la version alpha, testé en septembre dernier.
Moins d’étapes, plus rapide, c’est déjà un bon point. Au premier démarrage, après avoir créé un compte utilisateur, nous arrivons dans une session Gnome 3.6.2. Et comme c’est une version en développement, les mises à jour sont assez nombreuses. J’ai fait la mise à jour en ligne de commande, même si un outil de vérification et d’installation graphique existe.
Cette dernière peut-être trouvée dans les détails des paramètres systèmes.
J’ai rajouter toujours en ligne de commande LibreOffice ainsi que gimp et gnome-tweak-tool et shotwell, avec la simple commande :
yum install libreoffice gimp gnome-tweak-tool shotwell
A noter que l’outil de comptes en ligne est un peu plus complet que la version officielle, ne serait-ce que le rajout du support de Kerberos.
D’ailleurs, j’ai trouvé yum un peu plus rapide, ce qui n’est pas un mal. Il faut dire que la récupération en parallèle de plusieurs paquets est bien utile. L’ensemble est vraiment très à jour, mis à part Mozilla Firefox qui n’est proposé qu’en version 16.0.2… Mais on ne va pas chipoter, surtout que la version 17.0 n’est sortie… qu’hier 🙂
Désirant avoir une version aussi complète que possible, j’ai rajouté en ligne de commande le dépot RPMFusion, et j’ai installé les greffons multimédias manquants. Pour Flash ? Il faut rajouter le dépot d’Adobe, mais j’ai préféré utiliser une solution libre, ne voulant pas déstabiliser la pré-béta de la Fedora 18 🙂
yum install gstreamer-plugins-bad gstreamer-plugins-ugly
Parmi les très bons points, la logithèque est très complète, même avec l’installation par défaut, avec certains outils comme Machines (anciennement Gnome Boxes), ou encore l’outil de gestion de parefeu. Bien entendu, en passant par l’image DVD, l’installation des outils Gnome serait plus exhaustive. Mais déjà, rien que la version CD est très complète.
Dommage que la distribution ait pris autant de retard, la nouvelle génération d’Anaconda étant en cause. Mais mieux vaut une version qui prend son temps pour être déboguée qu’une version sortie car il faut respecter une date limite impérative.
Au final, l’installateur est mieux qu’avant ou pas ?
Sinon : « Machines (anciennement Gnome Boxes), l’outil de gestion de parefeu » ne le parait pas juste
Il est mieux, oui. Et je modifie la phrase !
Plus clair ?
Hmmm ? J’ai modifié la phrase ligitieuse. Et Anaconda est moins « complexe » d’apparence que pour la version alpha. Deux options à configurer (dont le mot de passe administrateur) et deux fois plus rapide pour la copie de la base installable.
Pardon, je parlais bien de l’installateur. J’ai lu que la nouvelle version progressait et était meilleure que la beta, mais je me demandais si c’était mieux que la précédente version, avant qu’ils ne décident de la changer
Cette version a pris pas mal de retard c’est vrai mais de toute façon pour Fedora, si on cherche plus de stabilité je conseille d’attendre au moins 3 mois après la sortie d’une version pour passer dessus. (sans utiliser preugrade qui foire 75% du temps)
Pour Fedora 16 et 17 le début était assez laborieux. Après c’est que du bonheur. 🙂
Et c’est bon Firefox 17 est sur les dépôts, environ 36h après la sortie. :p
Que 3 mois ? Il est vrai qu’avec les distributions à date de publication fixe, le mieux est de faire une installation propre à chaque migration, ne serait-ce pour éviter des bugs non reproductible.
Et Mozilla Firefox 17 ? Euh, comment dire cela simplement ?!
Build identifier: Mozilla/5.0 (X11; Linux x86_64; rv:20.0) Gecko/20.0 Firefox/20.0
Compilation power 😀