Zorin OS 4 rc : une dérivée d’Ubuntu pour séduire les utilisateurs de MS Windows.

ZorinOS, c’est une distribution dérivée d’Ubuntu, dont la version RC de sa 4ième mouture vient de sortir.

Utilisant Gnome, celui a été remodelé pour ressembler au maximum à l’interface d’un MS Windows 7. Mais avant de rejeter sans autre forme de procès cette ubuntu remodelée, voyons ce qu’elle a dans le ventre. J’ai récupéré l’image ISO 32 bits, la version finale promettant aussi une version 64 bits.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c ftp://ftp.nluug.nl/pub/os/Linux/distr/zorin/4/betas/zorin-os-4-core-32-rc.iso
–2010-12-10 18:48:46– ftp://ftp.nluug.nl/pub/os/Linux/distr/zorin/4/betas/zorin-os-4-core-32-rc.iso
=> «zorin-os-4-core-32-rc.iso»
Résolution de ftp.nluug.nl… 192.87.102.43, 192.87.102.42, 2001:610:1:80aa:192:87:102:43, …
Connexion vers ftp.nluug.nl|192.87.102.43|:21…connecté.
Ouverture de session en anonymous…Session établie!
==> SYST … complété. ==> PWD … complété.
==> TYPE I … complété. ==> CWD (1) /pub/os/Linux/distr/zorin/4/betas … complété.
==> SIZE zorin-os-4-core-32-rc.iso … 1257279488
==> PASV … complété. ==> RETR zorin-os-4-core-32-rc.iso … complété.
Longueur: 1257279488 (1,2G) (non certifiée)

100%[====================================>] 1 257 279 488 2,11M/s ds 10m 54s

2010-12-10 18:59:40 (1,83 MB/s) – «zorin-os-4-core-32-rc.iso» sauvegardé [1257279488]

Ensuite, et pour changer des images disques qui sont un peu lentes à l’utilisation, j’ai fait créer une image disque vide (du moins remplie de zéro avec la commande dd).


[fred@fredo-arch ISO à tester]$ dd if=/dev/zero of=disk.img count=32768 bs=1M32768+0 enregistrements lus
32768+0 enregistrements écrits
34359738368 octets (34 GB) copiés, 278,143 s, 124 MB/s

Et pour finir, j’ai lancer la machine virtuelle.


[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm32 -hda disk.img -cdrom zorin-os-4-core-32-rc.iso -boot cd &

De prime abord, le menu de démarrage fait penser à ceux qu’on peut trouver avec une Fedora par exemple.

Une fois le démarrage effectué, nous arrivons sur une interface qui fait penser à celle de MS Windows 7. Google Chrome est le navigateur par défaut.

Je clique sur l’icone « Install ZorinOS », et on a droit à l’installateur d’Ubuntu 10.10, qui annonce que l’ensemble demandera 3,6 GiO de disque. Ce qui n’est pas excessif, vu l’équipement logiciel proposé.

D’ailleurs, lors de l’installation, un panneau parle du choix du navigateur… Ce qui me fait penser à une mise à jour de Windows (XP et Vista) qui demande à l’utilisateur de choisir son navigateur internet.

Une fois l’installation terminée et le redémarrage effectué, le bon vieux GDM nous accueille.

En fouillant dans les logiciels, on sent que l’équipe de ZorinOS s’est énormément – et principalement ? – attaquée à l’apparence de l’ensemble, car si on clique sur l’icone représentant un CD chapeauté d’un casque audio, on tombe sur Rhythmbox et sur l’Ubuntu One Music Store directement.

Lançant le navigateur, c’est Google Chrome 8 – et non sa base libre Chromium – qui est proposée. Ce qui ne sera pas trop dépaysant pour les utilisateurs sous MS Windows qui utilise Google Chrome à la place d’Internet Explorer. Cependant, cela pourrait faire grincer des dents certaines personnes qui préfèrerait la version libre du projet.

Le menu « Z » est basé sur le logiciel GnoMenu.

Quand on le déplie, on ne peut s’empêcher de penser au menu de Windows Vista ou 7 tellement la ressemblance est poussée.

On notera la présence de Wine ou encore du Software Center. Dernière chose, l’outil qui mime l’outil de choix de navigateur de l’utilisateur. Plus limité en terme de logiciels listés ici (on ne peut pas installer « facilement » les surcouches d’Internet Explorer ici), il se limite à : Firefox, Chrome, Opera et Midori. A noter qu’un bouton de désinstallation de Chrome existe.

Une icone rouge clignonante dans la barre du bas annonce la présence de mise à jour. 33 sur la version RC que j’ai testé.

C’est une distribution qui est surtout faite pour faire de la concurrence à Ubuntu, au moins sur les primo-accédants au logiciel libre. Histoire de permettre une transition en douceur, sans trop choquer au début.

Un pari risqué, mais ne vaut-il pas le coup d’être tenté ? Je le pense, si on veut faire découvrir autre chose que l’informatique « classique ».