Fedora 14 : excellente version, mais encore un peu rugueuse aux entournures.

Par moment, on a des envies. J’ai eu envie de mettre sur mon portable (un Acer 5520 gonflé à 3 Go) la distribution Fedora Linux 14. Après réussi tant bien que mal à copier l’image ISO de la Fedora Linux 14 sur une clé USB (en utilisant unetbootin), j’ai démarré mon portable, puis voyant que tout était reconnu au démarrage, j’ai lancé l’installation.

Cependant, je n’ai pas gardé le partitionnement par défaut pour deux raisons :

  1. Je ne comprends pas pourquoi Fedora Linux utilise LVM
  2. Je n’avais pas envie d’avoir le disque de 120G divisé en deux partitions de taille égale (en plus de celle du swap)

Donc, en dehors du point précis concernant le partitionnement, j’ai installé la Fedora 14 brute de décoffrage.

Après une installation rapide et la création du compte utilisateur, deux vagues de mises à jour sont proposées. Une foi la grosse centaine de mises à jour installée – et le PC redemarré – j’ai du installer le pilote propriétaire nVidia pour avoir une résolution intéressante, car le pilote nouveau se limite à du 1024×768 🙁

Il suffit d’ajouter les dépots RPM Fusion.

Pour installer le pilote ? En console root :


yum install nvidia

Et c’est ici qu’on est confronté à un bug. Le programme qui gère normalement le lancement du pilote n’est pas fonctionnel, et l’on doit lancer à la main dans une console en tant que root la commande :


nvidia-xconfig

Ensuite, on peut très simplement activer le pilote et les beaux effets en 3D.

J’ai enfin compléter les manques du au coté 100% open-source de la distribution. J’ai installé les codecs non libres avec un petit :


yum install gstreamer-plugins-bad gstreamer-plugins-ugly gstreamer-plugins-good

J’ai aussi rajouté OpenOffice.org (la version 3.3 ?!), VLC, soundjuicer ou encore Brasero.

Mis à part ce bug du pilote nVidia, pour le moment, c’est un vrai plaisir d’utiliser cette version de la Fedora Linux. Reste à voir l’utilisation à long terme, en tout cas, cela fait longtemps qu’une Fedora Linux ne m’avait laissé une aussi bonne impression.

Si vous aviez un mauvais souvenir de la Fedora Linux, cette version devrait vous réconcilier avec cette distribution, qui n’a qu’un défaut : utiliser des paquets au format rpm 😀