Filigree & Shadows… Une bonne suite à « It’ll end in tears »

1984 : le « supergroupe » monté par le patron de 4AD sort son premier opus : « It’ll End In Tears » (avec des grandes signatures : Dead Can Dance, Cocteau Twins, Siouxsie and The Banshees pour ne citer que les plus connus…)

J’avoue que j’avais été conseillé par une connaissance qui m’avait déjà découvrir le duo Dead Can Dance (et la voix sublime de Lisa Gerrard), et selon cette personne le premier opus était le meilleur des trois sortis par This Mortal Coil

J’avoue – encore – que j’ai du écouter une cinquantaine de fois en une année les 45 minutes de l’album « It Will End In Tears ».

Et j’ai eu l’occasion récemment de pouvoir me procurer le deuxième opus « Filigree & Shadows ».

Sorti en 1986, cet album de 25 titres et 74 minutes est – et je rédige cette article après sa première écoute – largement plus instrumental que le précédent. Et ce n’est pas plus mal.

Cependant, les morceaux chantés ne sont pas en reste, comme par exemple « Tarantula » ou encore « Strengh of strings ».

Maintenant, je pense compléter la discographie de ce « supergroupe » avec l’ultime opus « Blood », sorti en 1990. Mais avant tout, je compte m’imprégner de cet opus.

L’Opale Noire de Lisa Gerrard… Un bijou.

J’ai reçu ce matin, près de 6 semaines après l’avoir commandé en Australie le dernier opus solo de la voix féminine des Dead Can Dance.

L’album, fourni sous la forme d’un digipak contient, en plus du CD, un petit encart cartonné, avec d’un coté un texte, et de l’autre une photo de dos de Lisa Gerrard.

Cet album me fait penser à un mélange de « The Silver Tree » (pour les pistes spirituelles, voire ethérée) et de « Duality » pour les morceaux un peu plus rapides, comme « Tell it from the moutain », « The Crossing » ou encore « Black Forest ».

Rien à jeter, même si je n’en suis qu’à ma première écoute de l’album… 50 minutes de pur bonheur…

J’ai franchement apprécié le mot contenu sur l’encart cartonné :

Thank you for supporting us in our new journey.
Your encouragement goes deeper than our connection to one another. Your integrity had helped continue the movement towards creative independance that can only be achieved through uncensored expression.

My expression to you is my music and I pray that it is a release for you, an awakening to enlightenment and mutual respect for all life forms.

Stay well.

Ce qui donne traduit :

Merci pour votre soutien dans notre nouveau voyage.
Votre encouragement va plus loin que nos interconnexions. Votre intégrité a aidé à la continuation d’un mouvement vers une indépendance créatrice qui ne peut être atteinte qu’au travers de l’expression non censurée.

Mon expression envers vous est la musique et je prie pour que ce soit une libération pour vous, un éveil à la lumière et au respect mutuel de toute forme de vie.

Portez-vous bien.

Cela fait chaud au coeur, et cela change des insultes habituels des « artistes » qui conchient les auditeurs qui n’ont pas acheté leur dernières galettes. Pour finir, quelques photos.

Désolé, mais la qualité n’est plus trop au rendez-vous… Et acheter un appareil photo numérique neuf, ce n’est pas au summum de mes priorités actuellement.

Et si un voie de sortie de la crise de la musique enregistrée était l’autoproduction ?

De plus en plus d’artistes – plus ou moins connu – ont décidé de se débarrasser de l’intermédiaire qu’est le producteur de disque pour vendre directement au consommateur.

Quelques exemples :

  • Lisa Gerrard, la chanteuse du groupe Dead Can Dance qui propose ses dernières créations uniquement depuis son site internet et du magasin en ligne lié. J’ai d’ailleurs acheté « The Black Opal » (5 semaines pour arriver d’Australie) et j’en parlerais dans un prochain article.
  • Trent Reznor, avec les 2 derniers opus du groupe Nine Inch Nails (Ghost I-IV et The Slip), mais aussi avec son nouveau groupe How To Destroy Angels.
  • Alessandro Cortini, claviériste de Nine Inch Nails, qui sous le nom de SonoIo vient de sortir son premier opus.
  • Ilan Rubin, dernier batteur du groupe Nine Inch Nails, qui propose les productions de son groupe « The New Regime« 
  • Metaform, alias Justice Aaron.

Et il doit sûrement en y avoir d’autres. En tout cas, que ce nombre croît ne serait pas étonnant, surtout si les artistes veulent controler la vente de la copie de leur oeuvre.

Un peu de cinoche.

Je n’ai pas le temps de me voir beaucoup de films en ce moment, mais j’en ai vu deux récemment.

Le premier, le très connu « Gladiator » de Ridley Scott. En 2002, j’avais acheté le coffret collector, prété à une amie qui l’avait passé « à la tronçonneuse » tant le DVD était rayé et illisible…

Inutile de présenter ce film qui se passe au 2ième siècle de notre ère. L’histoire d’un général devenu esclave, puis gladiateur. Avec Joachim Phoenix qui joue un Commodus qu’on aurait envie d’étriper tant il est insupportable, et un Russel Crowe à la plastique impeccable et la barbe d’une semaine fraichement taillée.

Le film est excellent,  tout comme la bande originale, travail conjoint de Hans Zimmer et de la voix féminine de « Dead Can Dance », j’ai nommé Lisa Gerrard. A voir si vous ne connaissez pas.

Le deuxième film, je suis tombé dessus par hasard, au fil de mes pérégrinations sur la toile. Il s’agit du film de Jerome Bixby, « Man From Earth ».

Sorti uniquement en vidéo, il doit d’être célèbre à son mode de diffusion. Sorti uniquement aux Etats Unis, il a été largement dupliqué sur les réseaux de pair à pair et obtenu des sous-titres inexistants autrement.

Sans presque aucun effet spécial, ce film de science fiction part d’un postulat de base intéressant : le professeur John Oldman (interprété par David Lee Smith, des « Experts Miami », je ne saurais dire, ne regardant presque jamais Télé Bouy…TF1 ?) déménagent. Des amis viennent le voir, et il leur annonce – est-ce vrai ou faux ? – qu’il serait agé de 14000 ans.

Dans ce huis-clos, on se trouve à se poser des questions. Un excellent film que j’ai acheté sur Amazon, car il vaut le détour, sauf si – comme de nombreuses personnes – vous êtes allergique aux films non traduits.

A la prochaine !

Collectionneur fou de musique ? Je plaide coupable.

Quand je m’intéresse à un groupe, j’essaye – dans la mesure du possible et selon mes goûts et surtout mes finances – d’avoir la discographie la plus complète possible du dit groupe.

Quelques exemples.

La discographie la plus grosse pour un groupe que j’aime, c’est celle de Nine Inch Nails qui affiche quelques 27 références, en comptant la vidéo du concert « Beside You In Time » (Halo 22) et la compilation des 2 VHS « Closure » (Halo 12). Grace à un certain Seed0, j’ai un certain Halo 5 DVD, alias le film « Broken » 😀

Pour info, j’ai mis environ 18 mois pour acquérir une telle collection. Ce qui est assez honnête en rapport temps / nombre d’albums.

Sur la photo ci-dessous, j’en suis à… 18 références 🙂

Ne manque à l’appel – pour le moment, car une 19ième référence va arriver courant mai – dans la liste :

  • Halo 3 : « Head Like A Hole »
  • Halo 4 : « Sin »
  • Halo 11 : « The Perfect Drug »
  • Halo 15 : « We’re In This Together »
  • Halo 18 : « The Hand That Feeds »
  • Halo 20 : « Only »
  • Halo 23 : « Survivalism »

Ce qui m’a pas mal aidé, c’est que j’ai trouvé une grande partie via PriceMinister, donc à prix « cassés » 😀

Coté discographie presque complète ? Led Zeppelin, car il ne me manque que la bande originale du concert « The Song Remains The Same » et « Physical Graffiti ».

On peut aussi rajouter Dead Can Dance, et Lisa Gerrard, modulo le dernier album « The Black Opal », vendu uniquement sur Internet depuis… l’Australie 🙂

Pour les discographies en cours de récupération, je citerais les BJH et Pink Floyd.

Bon d’accord, je sais, je suis un fou de musique, mais quand j’aime un artiste, je l’aime vraiment. Et j’avoue que ma prochaine victime, ce sera Genesis, en me limitant à l’époque de Peter Gabriel. Par la suite, c’est trop « commercial » à mon goût 😉