2006. Lisa Gerrard sort un nouvel album, « The Silver Tree ». Et contrairement au reste de ses créations, celui-ci n’est pas sorti chez 4AD.
Dès le début, on retrouve des sons connus. Les 6 minutes de la première piste « In Exile » passe en un instant, bercé par la voix enchanteuse de Lisa Gerrard.
Après un court entracte, « Come Tenderness » vient bercer l’auditeur, et on a l’impression que Lisa Gerrard nous serre dans ses bras. Une musique pure, éthérée enveloppe l’auditeur. La transition avec la piste suivante est transparente. « The Sea Whisperer » est un autre bijou de l’album.
« Mirror Medusa » signe l’absence de Lisa, mais ce n’est que pour mieux revenir. Les cordes de ce morceaux donnent une ambiance sombre, à l’image de la pochette qui n’est pas des plus joyeuses.
Justement, avec la piste « Space Weaver », Lisa nous revient encore plus éthérée, encore plus spirituelle. Spiritualité complété par un « abwoon » (Le « Notre Père » en Araméen) jadis publié sur « Immortal Memory ».
Suit « Serenity », déjà interprété durant la tournée mondiale de Dead Can Dance en 2005 sous le nom de « Yamyinar »
Arrive le titre le plus sombre (et le plus long) de tout l’album : « Towards the tower ». Froid, c’est le moins qu’on puisse dire. Lugubre aussi. A ne pas écouter en pleine nuit par mauvais temps 😉
Après deux morceaux très court (« Wandering Star » et « Sword of the samurai ») arrive un morceau superbe, qui me laisse presque sans mot : « Devotion ». La voix de Lisa Gerrard nous emporte encore un fois. Et il ressemble étrangement à « Sanvean » disponible sur l’album « The Mirror Pool« .
« The Valley of The Moon » conclue cet album, digne héritier de son premier opus en solo « The Mirror Pool« . J’attends avec impatience de pouvoir écouter son dernier album « The Black Opal », bien qu’il soit déjà disponible à la vente sur son site.