« Winter Sun » des Black Flamingo : un petit peu de psyché-gothique, ça vous tente ?

J’avais connu les Black Flamingo en fouillant dans les diverses catégories de Bandcamp, fin 2011. Depuis, j’avoue que je ne suivais pas l’activité du groupe dont le premier album ressemblait à un « one shot ».  « Luau in the Graveyard » était déjà complètement déjanté, et de temps en temps, je me le passais sur ma platine CD.

Et j’ai eu ce matin l’annonce qu’un nouvel album du groupe était sorti, du nom de « Winter Sun » dont la page précise « The final album of LA-based sun-gaze band Black Flamingo. », qu’on peut traduire par : « L’album final du groupe de sun-gaze de Los Angeles, Black Flamingo ». Album testament du groupe ? Je ne saurais dire, le site officiel indiqué étant squatté par un site de vente de coques pour iPhone.

Comme le précise la biographie rapide du groupe, vous prenez les « Mamas and Papas », des guitares intimistes, des mélodies planantes, des voix féminines tout en choeur, et vous obtenez un album constitués de 10 pistes et d’environ 41 minutes.

C’est un album très doux, idéal pour se décontracter du cerveau. Il est disponible en « prix libre ». A vous de voir, mais j’ai donné mon obole, car l’album le mérite bien 😉

Un bon petit pack de musique « gothique » :)

Ayant pu découvrir via une connaissance le groupe HereIn, j’ai commandé sur le site de Mono-Emotionals Records le « pack gothic ».

Mono-emotionals records

Le pack comprend le « N.W.O » de HereIn, « Crossing The Land of Bereavement » de Caithness et « Don’t Disturb The Beast » de Nic-U. En bonus, j’ai eu droit aux CDs de compilation de Automn Productions, volume 5 à 8.

« NWO », l’album de HereIn nous offre un rock classique, matiné de sonorités froides, avec des titres aussi bien en anglais qu’en français. Cela fait penser un peu à l’époque des Nine Inch Nails des débuts, en plus « calme » cependant.

Une atmosphère lourde et rythmée qui accompagne chaque titre. Cela m’a fait aussi un peu penser à un Joy Division de l’époque « Closer » en plus rock.

D’ailleurs, quand j’ai reçu le CD, il y avait une étiquette précisant :

« pour fans de The Cure, Mogwai, Cocteau Twins, Siouxsie, PJ Harvey »

« Crossing The Land of Bereavement », l’album de Caithness nous plonge dans une ambiance plus « spirituelle », plus médiévale. Dès les premières secondes de la piste qui ouvre l’album, « Incipit », on sent que l’on va faire un long voyage dans un univers froid, mais spirituel.

L’ambiance rappelle un peu celle des Dead Can Dance, de l’époque « Spleen And Ideal » – « Within The Realm Of A Dying Sun ». Envoutant, relaxant. Une heure pour se ressourcer spirituellement. Idéal quand on a envie de faire une coupure dans la journée 🙂

« Don’t Disturb The Beast » des Nic-U est l’album que j’ai le moins aimé. Très froid, voix caverneuses, synthétiseurs un peu trop omniprésent. J’avoue que je n’ai pas vraiment accroché. Une ou deux écoutes supplémentaires me permettront de découvrir mieux cet album.

« Spleen and Ideal » : quand Dead Can Dance invente son propre style.

1985. Le deuxième album de « Dead Can Dance » sort. Sous le nom énigmatique de « Spleen and Ideal » (un clin d’oeil à Charles Baudelaire et ses « Fleurs du mal » ?), le duo Lisa Gerrard – Brendan Perry commence à mettre au point son style musical.

Un mélange de musique médiévale, religieuse (comme avec le morceau d’introduction « De profundis » ou un peu plus loin avec « The Cardinal Sin »), plus spirituelle.

Cette tendance qui marquera le groupe jusqu’au très médiéval et néanmoins superbe « Aion » dont j’ai parlé sur mon autre blog. On sent le travail effectué par Lisa Gerrard pour nous faire écouter sa voix. Un album qui a quelques bijoux – en plus des deux pistes cités un peu plus haut, pourrait-on oublier le « Enigma of the absolute » avec son rythme envoutant, hypnotique ?

Un album à écouter, peut-être le premier bon album du duo. J’avoue que je n’ai pas accroché au premier album du duo pour le moment, trop « new wave / cold wave » à mon goût 🙁