Quand je vais faire mes courses alimentaires deux fois par semaine dans l’hypermarché du coin, j’ai tendance à constater qu’il y a une sexualisation croissante des produits.
Si certains produits sont par définition attribuables et destinés à un des deux sexes biologiques, on peut tomber sur des hérésies notoires. L’exemple le plus parlant, je l’ai trouvé sur ce compte twitter début décembre 2015.
les gars vous genrez du fromage du F R O M A G E vous GENREZ du FROMAGE pic.twitter.com/JRBsEwUuvb
— Purgamen, inis (n) (@pierregoriot) 3 Décembre 2015
On sent qu’on est tombé dans le marketing au sens le plus ignoble du terme. Tout pour se faire du pognon. À quand le papier toilette sexualisé ? On n’en est plus très loin, non ?
Mais cela répand encore plus les stéréotypes qu’on attribue aux deux sexes biologiques. Pour rester dans les trois premiers critères ? Sexe féminin : douceur, retenue, soumission. Sexe masculin : violence, explosif, dominateur.
Ce qui est plus que faux. Si c’était un caractère vrai de tout temps, dans ce cas, il n’y aurait jamais eu de nombreuses femmes célèbres dans l’histoire humaine. Vous voulez des exemples ? J’y viens.