Un geek ne vieillit pas, il monte en expérience.

Derrière cette boutade bien connue des geeks que ce soit pour les jeux de rôles ou encore l’informatique ou les jeux vidéo, il se cache une vérité triviale. On fête chaque année son anniversaire, ce qui veut dire que le grain de poussière sur lequel on habite vient de finir un tour complet autour de son étoile.

J’attaque donc le niveau 49 de l’expérience. Contrairement à mon passage au niveau 42 en 2016 – oui, ça fait vieux ! – je n’ai pas de planche de bande dessinée à présenter pour illustrer le billet.

Juste un texte, tout ce qu’il y a de plus aride… C’est plus une bouffée de nostalgie qui me prend aujourd’hui. J’ai écrit le billet n°336 de la série vieux geek qui parlaient des bornes d’arcade.

Cela m’a plongé plus de 30 ans dans mon passé. Une expérience qui ne m’a pas laissé de marbre. Je me souviens quand j’avais 18 ou 19 ans que le cap de la cinquantaine, je le franchirais dans une éternité. Je suis – au moment où je rédige ce billet – à une année du dit cap.

Pas que je sois impatient de quitter ma quatrième décennie, mais je dois dire que je me souviens encore de l’année de mes 39 ans – en 2013 – comme d’une longue agonie de la décennie qui se terminait. De ma quatrième décennie je dois mon passage à la publication de textes en auto-édition, que ce soit chez Atramenta ou sur Amazon.

Même si je ne me suis pas enrichi avec les publications en auto-édition, au moins je sais que j’ai accompagné quelques lecteurs et lectrices dans leur lecture. Maintenant, ce que j’attendais de la dernière année de ma quatrième décennie ? Des bonnes surprises, la possibilité de mettre un point final à un texte que je me traine depuis environ 5 ans avec des hauts et des bas, et finir le dernier tome d’une trilogie qui me tient à coeur depuis que j’ai 25 ans. Peut-être un peu trop ambitieux, mais au moins, je pourrai essayer.