La Suède, l’autre pays du Métal ? L’exemple avec Astolat.

Hier, je cherchais de la musique que l’on peut qualifier de métal progressif, un peu à l’image de ce qu’à fait Opeth durant la plus grande partie de sa carrière.

Mélanger du bon gros métal, du growl, du chant clair et des mélodies de 10 minutes super travaillées. Je vous conseille des morceaux comme « Ghost of Perdition » ou encore « The Leper Affinity » pour savoir ce que veux dire métal progressif.

Donc comme je le disais, hier, en allant sur Bandcamp et en fouillant la catégorie Métal, je suis tombé sur Astolat, et leur premier EP, « The Faceless Mask » .

Il ne faut pas se laisser avoir par la première piste titrée en suédois (et désolé, mon suédois est rouillé, donc je ne me risquerais à aucune traduction) qui nous propose un morceau uniquement au piano, chargé d’une forte dose d’ambiance assez glauque.

Et c’est à partir de la deuxième piste qu’on se prend une claque monumentale. Le titre éponyme de l’EP contient des mélodies typique du métal, mais assez travaillée (on est dans le progressif ici), avec une voix féminine en chant clair qui donne un côté accrochant au titre.

Les 5 minutes du titre passe très bien. Les mélodies contiennent ce qu’il faut de guitares saturées sans tomber dans le remplissage. La voix de Lisa Gustavsson est une bénédiction pour la musique, lui donnant ce qu’il faut de légèreté. C’est du métal mélodique, et ça fait plaisir à écouter. Même si le solo de batterie à la fin est du « trop classique » et du « trop entendu ».

La troisième piste, « Ocean Nymph » est mon titre préféré de l’EP. L’ambiance maritime du départ nous donne l’impression que l’on est sur une plage, avant un début d’orage. L’ambiance me fait un peu penser à Black Sabbath de l’époque « Paranoïd » avec une mélodie qui me rappelle un peu l’intro de « War Pigs », en plus long. Et toujours la voix sublime de Lisa Gustavsson pour emporter l’auditeur en voyage.

L’avant dernière piste est aussi la plus longue, car elle ne fait que 9 minutes environ. C’est le morceau avec l’ambiance la plus lourde au départ.

Et l’EP se termine comme il avait commencé par un petit morceau acoustique. Avoir découvert cet album a été un sacré coup de chance. Et vivement début mars qu’un petit colis de Suède arrive dans ma boite au lettre, car oui, j’ai commandé un CD.

Alors, si vous aimez le métal progressif, et que vous cherchez à vous faire plaisir, écouter l’EP d’Astolat est un bon moyen de se faire plaisir.

3 réflexions sur « La Suède, l’autre pays du Métal ? L’exemple avec Astolat. »

    1. Je t’avoue que je ne suis pas penché sur le métal norvégien ou finlandais (je préfère les logiciels finlandais, si tu vois ce que je veux dire).

      Et je ne connaissais pas le label en question ! Merci pour l’info, je me coucherais moins bête ce soir !

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