Dernier billet de la série, celui de la Fedora. Même si j’ai été déçu jadis par la version 6 de Fedora, j’ai décidé de voir ce que donnait la version 8 plusieurs mois après sa sortie.
Pour des raisons pratiques, j’ai utilisé le site Fedora Unity qui propose des versions officielles auxquelles ont été ajoutés les correctifs parus entre temps. Même dans ce cas, la version du 8 février dernier m’a demandé quelques 65 mises à jour 🙂
L’installation par défaut installe un gros millier de paquets (dont une centaine de paquets 32 bits en doublon avec les version 64 bits), dure une grosse demi-heure et prends 3,3 Go sur le disque environ.
Pour installer les paquets multimédias manquants (support du mp3, de logiciel comme VideoLanClient ou Mplayer), il suffit d’ajouter le dépot de Freshrpms, où on peut aussi trouver le pilote propriétaire Nvidia 😉
Cela change un peu de l’enfer qui était nécessaire pour installer les logiciels non-libre à l’époque des Fedora Core.
Et si on veut Flash, la documentation du site fedora-fr est bien faite
En positif :
- Distribution qui viellit bien
- Installation simple, et ajout simplifié des logiciels non libre
- Enfin utilisable sans se prendre la tête.
En négatif :
- Encore et toujours les fichiers rpms 😉
- Les paquets doublons 32 et 64 bits 🙁
- SeLinux 🙁
Sur les trois anciennes distributions que j’ai utilisé, je dois avouer que la Fedora m’a agréablement surpris. Mais sa lourdeur