Après avoir lu l’annonce de la publication de la première version officielle de la Mageia, j’ai eu envie de la tester.
J’ai donc récupérer le torrent de la version DVD 64 bits, puis j’ai lancé mon environnement de test habituel.
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qed disk.img 32G
Formatting 'disk.img', fmt=qed size=34359738368 cluster_size=0 table_size=0
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk.img -cdrom mageia-dvd-1-x86_64.iso -boot cd &
Après un démarrage assez rapide, on a un installateur assez classique, c’est celui de la Mandriva, retouché, avec des couleurs pastels du meilleur effet. Les réglages classique sont présent (langue, clavier, partitionnement du disque dur). Par défaut, on peut choisir soit d’installer KDE, soit Gnome, soit un environnement personnalisé.
N’ayant pas un grand amour pour KDE, j’ai choisi Gnome. Après l’installation s’effectue, en rappelant régulièrement que c’est une distribution communautaire créé par des utilisateurs pour des utilisateurs.
Ensuite, on ajoute un utilisateur, on configure les services, et on redémarre.
J’ai fait une petite vidéo montrant la distribution en action.
L’ensemble est bien léché, bien qu’il semble y avoir un problème pour faire souvenir à la distribution le fuseau horaire – et le décalage si besoin est – de l’utilisateur.
Le centre de commande – seul point fort de la Mandriva et donc de sa dérivée communautaire Mageia – répond présent. Même si on est un peu perdu au début, on trouve rapidement les outils dont on a besoin.
L’outil d’ajout / suppression de programmes est bien fait. J’ai d’abord voulu enlever mono, mais je me suis dit que cela ferait quelques polémiques. J’ai donc installé Gwibber (disponible en version 3.0.0.1), qui malheureusement ne se lance pas… Qui a dit que c’est un fonctionnement normal ? 😀
Pour une conclusion rapide : Mageia est un bon dérivé communautaire, et on sent l’envie de ses créateurs de redorer le blason terni de la Mandriva Linux. Cependant, c’est encore une distribution assez lourde (4 Go rien qu’à l’installation), et il faudra surement attendre la prochaine version pour voir la communauté à l’action pour rendre indépendante cette distribution de ses origines.
A tester donc, sauf si on aime pas les RPMs 😉