Il y a des addictions musicales qui me caractérisent. Pour le rock progressif et le metal – classique et progressif au départ – je ne peux que remercier un ami caricaturiste et portraitiste. Pour le post-rock, ça remonte à la découverte de Mono, le groupe de post-rock japonais. Même si le déclic réel a été avec – je ne sais plus qui, désolé – qui m’a fait découvrir les orléanais de Have The Moskovik.
Alors que je cherchais de l’inspiration pour un texte en cours d’écriture – qui sera publié si j’arrive à le terminer un jour en accès libre sur Atramenta – en farfouillant la section post-rock de Bandcamp à la recherche des dernières sorties, je suis tombé alors sur une pochette qui m’a interpellé. Celle du premier album éponyme du groupe Cirrus Minor, groupe originaire d’Évreux.
C’est ce qu’on pourrait appeller sans aucun problème du post-rock instrumental progressif. Car il faut dire qu’avec 5 pistes au compteur pour un total d’un peu plus de 35 minutes. Soit une moyenne de 7 minutes par piste.
C’est du post-rock instrumental avec une certaine légéreté, à savoir qu’il ne cède pas à la facilité des guitares saturées pour faire du remplissage. Quand on a une piste d’introduction qui fait 8 minutes 20 et que l’on ne l’entend pas passer, ça fait plaisir.
La piste du milieu, « Interlude » qui ne dure que 2 minutes est la première à avoir des textes parlés. C’est la piste habituelle de tout album de post-rock qui se respecte. Une respiration avant de rentrer de nouveau dans le vif du sujet avec une piste de presque 11 minutes. Avec une montée en puissance qui est tout simplement du pur sucre pour les amateurs de post-rock. C’est aussi la deuxième piste à avoir des textes parlés. Il faut cependant attendre plus 7 minutes pour y avoir droit. C’est la cerise sur le gâteau de cette piste très bien construite par ailleurs.
L’ultime piste, simplement intitulé « IV » conclut l’album seulement 7 minutes 57. C’est un album qui se déguste et qui doit s’écouter au moins deux ou trois fois avant de révéler toute sa substance. Inutile de préciser que j’ai acheté un des cent exemplaires physiques de l’album avant de publier l’article.
Il ne me reste plus qu’à espérer que je le recevrais avant Noël 2015. Soyons optimistes 🙂
Les pédants (genre moi) pourraient te dire que, comme le post-rock est un dérivé du rock progressif, « post-rock progressif » est un pléonasme. 😉
Merci pour l’information. J’ignorais le lien de parenté entre les deux mouvements musicaux.
Je vais me flageller avec une boite de MS-Windows Millenium en guise de punition.
On avait dit « pas les châtiments cruels et inhabituels »!
(C’est quoi ton safeword?)
😉
Pour ce genre de punitions, il faut aller jusqu’au bout !