En février 2011, j’avais écrit un billet sur les vieux jeux d’aventures sur Amstrad CPC. Ère Informatique a été avec Lankhor – un excellent site musée lui est consacré – un des grands noms du jeu d’aventure sur Amstrad CPC.
Pour les plus jeunes qui n’ont connus l’informatique que dans les années 1990 voire 2000, un jeu d’aventure à l’époque de l’Amstrad CPC, dont la gamme a été produite entre 1984 et 1990), c’était une histoire divisée en lieu avec des actions à faire à chaque fois, en entrant des instructions au clavier.
Pour la petite histoire, Ère Informatique à l’origine du mythique L’Arche du Captain Blood, né en 1983, devint Exxos en 1989, puis Cryo en 1992, disparaissant en 2002, victime de la bulle internet de 2001.
Les jeux d’aventures publiés par Ère Informatique avaient une particularité : ils étaient particulièrement chatouilleux au niveau de la politesse de l’utilisateur. Que ce soit Sram, Sram 2, Oxphar, Qin ou encore le Passager du Temps, la moindre malpolitesse est payée d’un prix plus ou moins fort.
J’ai donc capturé en vidéo les punitions des différents jeux en question. Même si je n’ai pas réussi à me faire complètement pardonner à chaque fois 🙂
Pour l’émulation, j’ai utilisé la dernière version disponible d’Arnold, sorti en 2009. Y a pas à dire, c’était sympa les punitions à l’époque 🙂
Aaahhh l’amstrad cpc 6128 ,l’ordi de mon adolescence (eh oui je suis quarantenaire snif ) j’ai joué à beaucoup de ces jeux d’aventure (sram est un de mes préféré), il fallait pallier le manque de possibilités techniques par beaucoup d’originalité et d’idées.
Quand on voit la qualité des jeux à la naissance (quelques pixels) de la machine et ceux à la fin (comme le jeu Savage) on voit ce que la maîtrise de la machine avec le temps peut faire.
Même les protections contre le piratage étaient originales (mention à celle qui bloquait le moteur du lecteur de disquette, il fallait ouvrir l’amstrad et faire tourner le moteur à la main pour débloquer le tout).
Nostalgie 🙂
Ahh, Sram 1 & 2, que de souvenirs… et le 6128 et tous ces jeux qui devaient jongler avec les modes 0,1 et 2 (tu peux avoir plus de couleurs, mais tu auras moins de pixels…).
C’est vrai qu’ils étaient intransigeants sur la politesse, mais dans mes souvenirs, par contre ça les dérangeaient pas de montrer vers la fin de Sram 1 la prêtresse/sorcière topless… !
Ha les joies de l’Amstrad 512 puis 6128. Je me souviens je pouvais bidouiller. Un trombone et hop on augmentait la capacité. Un trou dans la disquette et elle devenait double face.
Pas tant de bugs que ça finalement, et un bureau à dossiers bien facile à vivre.