La documentation des ordinosaures, quels pavés !

Et des périphériques aussi. J’ai en mémoire le guide utilisateur que j’ai reçu avec mon premier ordinateur, l’Amstrad CPC 6128. Des listings de fin pour avoir des jeux en Basic, des différentes commandes du Basic. le pavé faisait dans les 250 pages. Autant dire qu’il y avait de quoi lire !

Ce qui me fait arriver au point suivant. Quand on commence dans le rétroludique, l’idéal serait de trouver l’ordinosaure de votre choix avec sa documentation. Oui, je sais, on la trouve facilement sur le grand nain ternet, mais pouvoir compulser tranquillement la documentation sans s’éclater les yeux sur un écran, c’est quand même mieux.

C’est pour cela que j’ai fouillé sur eBay pour me trouver le guide utilisateur du Commodore 64, mais je ne l’ai trouvé qu’en anglais et allemand. Idem pour le guide du lecteur de disquette 1541. Ce qui fait que j’ai galéré pas mal avec l’aide de google pour me retrouver les commandes qui vont bien. Rien que le formatage d’une disquette, c’est pas triste. Sans oublier que nous avons galéré avec Baba pour faire une disquette à partir d’un fichier d64 stocké sur la carte SD d’une Kung Fu Flash 2. Pour aller directement à la séquence qui va bien, déplacez-vous jusqu’à la 8e minute.

Le manuel utilisateur fait dans les 190 pages, celui du lecteur de disquette un peu moins de 70, mais dans les deux cas, c’est du concentré d’informations. Oui, ils sont usés, mais il date au mieux du milieu des années 1980.

On est loin des trois feuilles de PQ traduites depuis le chinois par un robot de traduction légèrement bourré qu’on peut trouver dans la plupart des équipements électroniques et / ou informatiques de nos jours.

On considère que les personnes sont suffisamment habiles pour ouvrir leur navigateur web – quand elles savent à quoi correspondent cette appellation – pour aller sur Google pour taper les mots clés qui vont bien. De part mon expérience avec une utilisateur qui n’est pas franchement technophile, j’ai compris que ce n’était pas le cas.

Mais dans les années 1980, mis à part les magazines, il n’y avait pas beaucoup de choix pour utiliser un ordinateur au-delà de l’usage ludique. C’est ainsi que je me suis fait ma propre culture à l’époque, les magazines et les listings sans fin qu’on tapait nous apprenait un tant soit peu de Basic, voire d’assembleur. Mais coder en assembleur sur nos processeurs récents, bon courage !

Une réflexion sur « La documentation des ordinosaures, quels pavés ! »

  1. Salut Fred,

    dans l’esprit « pouvoir compulser tranquillement la documentation sans s’éclater les yeux sur un écran » je viens de fournir un petit outil « transcript » pour Slint. En bref, il extrait les paroles d’une vidéo dont il télécharge l’audio et le convertit en texte. Cela n’a pas fonctionné pour la vidéo attachée à ce billet (erreur de format dit yt-dlp) mais j’ai pu l’essayer sur ton clap de fin sur YouTube, le résultat est ici: https://slint.fr/misc/transcript.txt et les sources sont là: https://slackware.uk/slint/x86_64/slint-15.0/source/transcript/

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