Vieux geek, épisode 372 : Microshaft Winblows 98, une sacrée parodie.

Nous sommes début 1998, et Microsoft met les bouchées doubles pour sortir le plus rapidement possible le MS-Windows à venir, j’ai nommé MS-Windows 98.

Il est vraiment attendu pour apporter un peu de stabilité à l’OS graphique de Microsoft. Parmi les détracteurs, il y a des personnes qui parlent de Wincrash par exemple. Ou encore win$. À l’époque, l’inventivité des surnoms était assez conséquente. Je dois dire que durant cette période, la durée de vie moyenne d’une de mes installations ne dépassait pas les trois mois et encore quand j’avais de la chance.

Il y a aussi des critiques un peu moins acerbe, sur le fait que parfois, on doit se taper trois ou quatre niveaux de menu avant d’atteindre le logiciel qu’on veut lancer. L’exemple parfait étant le défragmenteur de disque. Cf la capture d’écran ci-dessous.

C’est alors qu’une entreprise du nom de Parroty Interactive décide de jouer à fond le jeu de la parodie et de la caricature en créant « Microshaft Winblows 98 ». Tout y est poussé à l’extrême dans le simple but de faire sourire, voire rire. On est accompagné par un homme et une femme qui nous disent qu’on peut trouver les secrets cachés de l’OS.

L’humour est partout, surtout au niveau des logiciels, comme Microshaft Internet Exploider (à la place d’explorer), ou encore les menus en cascade sans fin en partant du menu démarrer.

Mais le plus simple est de le montrer en action, où je n’ai fait que racler la surface de la parodie, avec quelques morceaux choisis.

Oui, ça a mal vieilli, mais c’était vraiment conçu pour se moquer gentiment de MS-Windows 98 qui aura une gloire mondiale en faisant un superbe écran bleu de la mort en direct sur CNN.

On a beau connaitre cette séquence, on ne s’en lasse jamais !

11 réflexions sur « Vieux geek, épisode 372 : Microshaft Winblows 98, une sacrée parodie. »

    1. Heu… Ça fait depuis Vista (sorti fin 2006 ou début 2007 selon les éditions, soit plus de 18 ans) que c’est fini, les sous-menus en cascade dans le menu Démarrer.

      Mais vu que, depuis la même époque, il y a le champ de recherche où on n’a plus qu’à taper directement le nom du logiciel ou réglage désiré pour se le voir proposer directement, pourquoi aller encore chercher des trucs dans le menu Démarrer ? Moi, ça fait 18 ans que je vais plus regarder dedans, quand c’est pas directement épinglé sur la Barre des tâches ou le Bureau.

  1. Oui c’était vraiment marrant ces parodies anti Microsoft à l’époque, comme celle entre MacOS X et Windows aussi.
    Ce qui est moins drôle c’est que visionnant tes vidéos principalement depuis mon smartphone, j’ai du mal à apprécier les détails vu la résolution utilisée. 😉
    Bon dimanche

      1. VortiFred : ah, toi aussi ? J’avais moi-même préconisé, il y a quelques semaines, de ne surtout pas hésiter à AGRANDIR autant que faire se peut et allègrement (150% ne sera pas trop gros, je t’assure), au moins dans le cadre des vidéos. Histoire que ça reste lisible pour les gens qui n’ont pas nécessairement l’envie ou les moyens de regarder sur au moins du 24″ (et encore, même en 720p, les pattes de mouche sur un tel écran, c’est pas agréable ; j’ai mis le zoom par défaut de mes navigateurs à 125% sur l’ordi concerné, parce que c’était trop inconfortable à 100%).

        Après, je sais pas si PCem permet de changer l’échelle de ses VM émulées. Ça… Faudra voir. 🙄

        Mais au moins, on est déjà deux à souhaiter un petit coup de zoom. o/

          1. Comment ça ? Ça déborde de l’écran ? Sinon, c’est uniquement le temps de la vidéo : évidemment qu’hors-enregistrement, tu mets comme tu veux.

  2. Les menus en cascade, c’est toujours plus pratique que le menu en « glissade » de Plasma 4, au moins, on voit d’où on vient et où on va. C’est d’ailleurs la goutte d’eau qui avait fait déborder mon vase face au choix des devs de KDE à l’époque, et m’avait fait repartir vers XFCE en attendant Plasma 5.

    Quant à la solidité de Windows 98, effectivement, au premier gros courant d’air, ça s’effondrait à peine moins vite que Windows Me, c’en était presque parodique en soi…

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