De tout temps à jamais, le combat contre la triche a été le cheval de bataille des éditeurs et des développeurs. La triche est aussi vieille que le jeu. Que celui ou celle qui n’a jamais triché dans un jeu vidéo me jette le premier octet. Mais pas sur la tête, ça fait mal !
Tout a été essayé, comme le rajout de détection d’outils de triches. Mais rien ne vaut la solution plutôt radicale trouvée par Raven Software Heretic (1994) et Hexen (1995).
Ce sont les deux premiers volets d’une trilogie qui s’est terminé en 1997 avec l’excellent Hexen II. Si Heretic est un FPS des plus classiques qui se passe dans un monde d’Heroic Fantasy, Hexen (basés comme Heretic sur le moteur de Doom) puis Hexen II (basé sur le moteur de Quake) on arrive dans un mélange de FPS et de jeu de rôles assez intéressant.
Le principe d’épisodes multi-niveaux entremelé d’Hexen et d’Hexen II donnait un côté rafraichissant à l’ensemble. Mais quelle était la solution pour punir les tricheurs ? Simplement de piéger les joueurs qui osaient utiliser les codes de triches de l’opus précédent.
Essayez donc d’utiliser les code de triches de Doom dans Heretic, puis ceux d’Heretic dans Hexen… Le plus simple, c’est la vidéo ci-jointe que j’ai faite avec DosBox.
Créatif comme punition, non ? Mais au moins, ça punissait vraiment le joueur qui était mal parti par la suite 🙂