Après un épisode consacré à Dead Can Dance et aux musiques médiévales, passons à un autre grand amour de ma vie musicale, le rock progressif.
Quand j’étais tout petit, dans les années 1980, Genesis avait déjà amorcé son tournant pop-rock. Ce n’est que dans les années 1990, avec une émission musicale de M6 qui m’a beaucoup aidé à mon éducation culturelle que j’ai pu découvrir ce qui allait mettre des années à germer dans mon esprit : l’amour du rock progressif des années 1970.
C’est vers 1991 ou 1992, que dans un numéro de « Culture Rock » consacrée à l’année 1973 que j’ai vu apparaître une séquence de l’introduction du titre « Dancing with the Moonlit Knight » interpreté par Peter Gabriel.
Ma première et seule réaction à l’époque fut de me dire : « C’est quoi ça ? »
Mais la graine était plantée, il fallait lui laisser le temps de germer. Cela a pris une bonne douzaine d’années, durant lesquelles j’ai écouté la bonne sousoupe commerciale des maisons de disques, avec des exceptions notables comme quelques albums des Who (« Tommy » et « Who’s Next ») ou encore des Beatles.
Puis, la vraie vie m’a fait rencontré un passionné de musique, qui en me faisant écouter des groupes moins connu dans le rock progressif comme « Barclay James Harvest » avec leur live de Berlin de 1982 qui m’a redonné envie d’écouter le rock progressif, celui des années 1970. Celui des King Crimson, Yes, Genesis (époque Peter Gabriel) et autre Jethro Tull, même si je suis moins fan de ce dernier groupe. Je prends toujours un pied immense à m’écouter des albums comme « In The Court of the Crimon King », « Tales from Topographic Oceans », « Baby James Harvest », « Selling England by the Pound » pour rester dans les albums connus… Ou du moins dans ceux qui me touchent le plus.
Cela ne m’empêche pas cependant de me régaler avec des artistes et des groupes plus récents. Outre le monstrueux Steven Wilson et par extension une partie de la discographie de Porcupine Tree, il y a des petits groupes comme les normands d’In Limbo et leur rock progressif instrumental que je suis depuis pas mal d’années.
Du rock progressif au rock psychédélique, il n’y a qu’un pas, mais que je ne franchirai pas cette fois 🙂
Je diverge… Moui bon ce titre est intéressant mais j’ai du mal avec pas mal de groupes de cette époque. Je préfère le glam anglais, le hard rock dit classique, les débuts du métal,… Cela dit je te rejoins sur porcupine et Wilson.
Et pour les Who, je n’ai jamais adhéré à Tommy contrairement à d’autres productions moins conceptuelles de leur part. Je garde pinball wizard en tête tout de même
Je reviendrais sur cette période plus tard.
Tommy est un peu WTF, je te le concède. Mais un « Won’t get fooled again », ça fait du bien, non ?
Oh oui…parles en aucun fans de Kiss 😉
Aux pas aucun
Ben j’ai pas vu passer, Camel, Rush, Emerson Lake and Palmer, Caravan, Gobbelin … et pis Marillion, Asia, Iq, Pendragon, Jadis … et pis nos p’tits François Ange, Jean-Pascal Boffo, Step Ahead, Arrakeen, Naos, Caffeine… et pis Unitopia, Karmakanic, Ayreon, Flower King, Neil Morse, Foghat, Sylvan et les autres 😉
Merci Fred pour ce billet et les autres aussi d’ailleurs, car pour moi, le Rock Progressif c’est comme les logiciels Libres, j’en consomme sans modération 🙂
Une radio vraiment sympa à écouter si tu ne la connais pas et qui regroupe tous ces différents style de Rock Prog d’hier et aujourd’hui → Morow.com
Keep on Rocking
ELP ? Sans façon. Asia ? Pompeux. Par contre, Ange c’est déjà plus intéressant.
Merci pour la radio.
Pour Asia, j’apprécie le premier mais après j’ai du mal
J’ai un peu de mal avec les super groupe, en dehors de « This Mortal Coil » qui n’est pas vraiment inspiré rock progressif 😀
Curieusement, je suis venu à Genesis « sur le tard ». Techniquement, mon premier contact avec le prog a été Dark Side of the Moon, de Pink Floyd, puis les Buggles (si, il y a un rapport avec le prog; les vrais savent), puis Saga et Marillion, Yes et Kansas, ainsi que Van der Graaf Generator.
Enfin bon, si je commence sur le sujet, je ne m’arrête plus. Comme le rock progressif, d’ailleurs. 😉
Les Pink Floyd, c’est quand même plus psychédélique que progressif dans l’absolu. Sinon, pour les Buggles, penserais-tu au « supergroupe » Asia ? 🙂
Ah, ta conclusion… 😀
Asia et toute la « renaissance » progressive des années 1980 (Yes, Genesis, Marillion et autres) a bercé mon adolescence, donc ouais, carrément.
Genesis dans les années 1980, c’était plus du pop-rock que du progressif, non ? 😀
Que de souvenirs… J’ai les ai vu aux arènes de Fréjus en 1982 pour la tournée « Abacab ». Peter Gabriel était déjà loin depuis quelques temps, mais Collins a su enthousiasmer les quelques 20.000 personnes entassés dans ce lieu magique ne pouvant accueillir qu’environ la moitié! De mémoire, je crois que le sublime « Home by the sea » y avait été joué.
J’ai aussi vu aux Arènes Zappa et Roxy-Music. Un autre groupe un peu plus tard m’avait aussi fait planer. Le les ai vu en bossant comme assistant Ingé-son aux Lices à Toulon en 87. C’était Marillion avec Fish.
Que de souvenirs Genesis, Saga, Asia, Marillion, Pendragon, Arena, Camel, Steve Hackett, King Crimson, Yes , etc … etc …
Il m’arrive encore d’écouter celui-là que j’aime toujours autant … c’est du néo-progressif mais qu’importe le flacon, pourvu qu’il y ait l’ivresse !
https://www.youtube.com/watch?v=9U_4aMPQTBw
À propos de rock progressif, la façon dont le jazzman Médéric Collignon revisite King Crimson ne peut qu’engendrer l’enthousiasme: https://www.youtube.com/watch?v=ES0PxtZtvKU