« The Splinter of Light We Misread » : Un deuxième opus plus sombre des Defying ?

Si vous me suivez depuis plus ou moins longtemps, vous savez que j’aime les musiques sombres, celles qui vous emportent au plus profond des tréfonds de votre âme. Le metal progressif en fait partie. Avoir été initié au metal progressif par Opeth, ça aide un brin 🙂

Le deuxième album des polonais de Defying en fait partie. J’avais adoré leur premier album, « Nexus Artificial », dont j’avais parlé en avril 2015

« The Splinter of Light We Misread » est sorti le 20 mai 2016. Je l’avais précommandé, et je dois dire que je ne regrette pas mon achat. Une demi-heure de musique sombre en quatre pistes, qui commence par « The Sunlight Recedes ».

Si vous n’aimez pas le chant gutural, passez votre chemin. La première piste qui dure une dizaine de minutes est constituée pour moitié d’un chant gutural, accompagné d’une ambiance lourde, imposante.

Après cette petite catharsis musicale, une voix féminine chuchotte des mots durant deux minutes. Comme une pause pour l’auditeur pour récupérer du choc de l’introduction. Pour finir avec une série de guitares bien lourdes, oppressantes, qui donne envie de faire du « headbang ».

La transition avec la deuxième piste se fait tout en douceur… Avec un saxophone qui nous sort sa complainte. « Till Shadow is White » est la piste la plus courte de l’album. Seulement 5 minutes. C’est une piste entièrement instrumentale, dont la douceur laisse arriver des rythmes typiquement métal. Que c’est bon 🙂

La troisième piste « Irreversible » arrive, tout en douceur… Peut-on aller ambiance sombre et douceur ? Oui. La preuve 🙂

On retrouve ici l’ambiance de certains titres du premier opus. Le rythme monte rapidement, avec l’arrivée d’un chant gutural somme toute supportable. On est loin des groupes qui font du growl pour cacher leur faiblesse dans d’autres domaines.

L’album se termine avec une reprise d’un titre d’un groupe peu connue des début de la cold-wave ou post-punk pour les anglophones, « New Dawn Fades » de Joy Division. Le seul titre avec du chant clair, au passage.

La reprise m’a donné envie de me racheter les deux opus du groupe de Ian Curtis, c’est dire !

L’album est assez court, mais il n’est pas besoin de proposer une heure de musique où on s’ennuie si la moitié suffit pour faire un album qui se tient.

Il me tarde que mon exemplaire pré-commandé de l’album viennent rejoindre son grand frère dans ma musicothèque.