Il y a des albums qui tapent directement en plein dans les tympans. Qui vous font rager de devoir attendre le début du mois suivant pour vous le procurer car vos finances sont trop tendues en fin de mois. Le premier LP de Mathieu Legros alias GrimLake intitulé « Atlas Hands » fait parti de ceux-ci.
Tombé amoureux du post-rock après avoir écouté le premier « Have The Moskovik », comme j’ai pu tombé amoureux du metal progressif après avoir écouté « Blackwater Park » d’Opeth, j’ai rapidement accroché à la première écoute de « Atlas Hands ». Encore une preuve que la musique est une source de réjouissance et de bonheur.
Sur le plan technique, on reste dans les classiques : 9 pistes et 48 minutes au compteur.
Dès la première piste, « Run Into The Night », on est dans les classiques du post-rock instrumental. Mélodie péchue, qui vous prend aux tripes et vous entraine de la première à la dernière note. Du pur sucre.
Dès la deuxième piste, on retrouve un grand classique du post-rock : de la musique sur un texte parlé. Si cela fait un peu étrange la première fois, on finit par apprécier cette particularité musicale. C’est d’ailleurs une de mes pistes préférées.
Les pistes centrales de l’album de « Dying Stars » à « When It Rains » offre un post-rock assez lourd, presque teinté metal avec ses guitares multiples, sa batterie qui sonne juste. De ce quatuor se trouve la piste la plus longue de l’album « Obedience » qui pointe à plus de 7 minutes ! C’est aussi la reprise de la moitié du premier EP « Twin Sun » sorti en octobre 2012. « When It Rains » est le morceau le plus calme de ce quatuor. « Playground Hope » étant juste après, piste délicieusement classique, autre reprise de l’EP.
L’ensemble entre les anciens titres et ceux du LP se marient vraiment à la perfection. Du pur miel pour les oreilles.
Ensuite, arrive un morceau de choix qui est à l’image de la première piste : un régal, « Expected Thoughts » étant l’ultime reprise de l’EP. On peut résumer ainsi en disant : C’est trop bon ! 🙂
L’ultime piste « Absolute Zero » conclue l’album en beauté, la seule piste avec des chants. C’est un album qu’on peut écouter d’une traite en se disant : « Quoi, c’est déjà fini ? » C’est dire qu’on est face d’une production de qualité.
Dans la mythologie grecque, Atlas est le dieu qui soutient le monde sur ses épaules. GrimLake a réussi à produire un petit chef d’oeuvre dans le domaine du post-rock français. Ce qui fait remonter dans mon estime la production française, ce qui n’est pas une mince affaire !
Je cherchais mon cadeau de Noël sur le plan musical… Je l’ai trouvé, et je me le suis fait. On est jamais mieux servi que par soi-même, après tout 🙂
Très Porcupine Tree. Voilà qui ne me rajeunit pas 🙁
Personne ne rajeunit. Il faut le dire, j’adore les créations de Steven Wilson. Faudra juste un jour que je me plonge dans Porcupine Tree… On verra en début d’année prochaine 😀
Wow…. Moi qui n’avait jamais écouté ce genre de musiques j’en suis agréablement surpris 😮 J’adore les nuances Métal avec la symphonies derrière surtout pour « Dying Stars »
Un grand merci a toi pour l’écoute 😀
De rien. De plus, si tu achètes l’album, l’artiste touchera 80% des sommes versées… À comparer aux 10% dans l’édition musicale classique.
salut frederic.
merci pour cette belle découverte.
je traine souvent sur bandcamp depuis que tu me l’as fait découvrir l’année dernière.
une belle découverte auditive ….
un grand merci ….