GhostBSD 10.1 : le retour de l’autre dérivée FreeBSD convivial.

Avec PC-BSD, GhostBSD est l’autre OS basé sur FreeBSD qui a pour but de rendre cet unix convivial et abordable sans avoir besoin de faire une overdose d’aspirine pour l’utiliser. La dernière fois que j’ai parlé de ce BSD, c’était pour sa version 4.0, début octobre 2014.

Onze mois sont passés et la nouvelle version de GhostBSD, comme son nom l’indique est basé sur FreeBSD 10.1 . La version 10.2 de FreeBSD est arrivée entre temps. Si on regarde les notes de publications de GhostBSD 10.1 alias Ève, on apprend principalement que :

  • On peut utiliser l’image ISO aussi bien sur un DVD que sur une clé USB
  • Une version avec Xcfe est de nouveau disponible
  • Il y a un outil graphique du nom d’OctoPkg pour gérer les logiciels
  • Un outil du nom de Station Update s’occupe des mises à jour de l’OS et des logiciels
  • NetworkManager est l’outil par défaut pour gérer les réseaux filaires et sans fils

J’ai donc fait chauffé mon client Bit Torrent pour récupére l’image ISO avec Mate Desktop et en 64 bits.

Par la suite, j’ai créé une machine virtuelle dans VirtualBox avec 2 Go de mémoire vive, 128 Go de disque dur, 2 CPUs virtuel sans oublier de mettre l’horloge interne sur UTC pour éviter de mauvaise surprise en terme d’heure affichée.

J’ai lancé directement l’installateur. Les différentes captures d’écran ci-après montre les étapes. Pour le disque dur, j’ai décidé de me simplifier la tâche et de lui laisser le disque en entier.

Pour le gestionnaire de démarrage, c’est tout simplement celui de BSD que j’ai choisi.

Par chance, le clavier choisi est bien conservé par la suite. Ce qui est idéal pour la saisie du mot de passe ! 🙂

Après avoir créé l’utilisateur, l’installateur s’occupe des tâches ingrates : partionnement, formatage et copie des fichiers prend une grosse quinzaine de minutes.

Une fois l’installation terminée et GhostBSD redemarré, GDM nous accueille. Mate Desktop est en anglais, ce qui est franchement ennuyeux. Ce qui est une purge pour le faire passer dans la langue de Molière.

Pour modifier cela, j’ai du modifier le fichier .profile en utilisant les valeurs dans LC_CTYPE et LC_MESSAGES. Il suffit de se déconnecter et de se reconnecter pour être tranquille. Bizarre !

J’ai rapporté le bug sur l’outil de suivi de GhostBSD, on verra bien.

Une fois le système passé en français, j’ai décidé de capturer l’ensemble en vidéo.

Pour conclure cet article, je dois dire que le bug au niveau de la configuration des traductions a été assez laxatif à corriger. Les traductions restent le gros point noir de cet OS, et des BSDs libres en général. Sans oublier le bug de la traduction de LibreOffice qui refuse de s’installer.

Par contre, il y a de très bons points :

  1. octopkg qui me fait penser étrangement à l’outil octopi qui fait son travail et le fait bien.
  2. La logithèque tierce est assez récente.
  3. C’est un OS léger, même si je trouve que GDM est un peu lourd par rapport au reste.
  4. Les greffons gstreamer assez complets pour permettre une utilisation multimédia de l’ensemble.

On est loin du monstrueusement gourmand PCBSD qui est limite insupportable par moment. Dès que les problèmes de traductions ne seront plus que de l’histoire ancienne, GhostBSD aura sa chance auprès des personnes qui en ont marre des querelles constantes du monde GNU/Linux.

33 réflexions sur « GhostBSD 10.1 : le retour de l’autre dérivée FreeBSD convivial. »

  1. Hello,

    J’espère que cette fois c’est une version qui fonctionne vraiment.
    Je suis l’un de ceux qui pensent migrer sur un BSD like.
    Il faut que je resteste cette version finale.
    Merci Fred pour l’aperçu.

    Eddy

  2. il y a aussi PC-BSD mais attention :
    4 Go pour l’iso et derrière on se prends en maj 1,5go ( en 15 jours a cause de chekcsum recalculé )

  3. Egalement installé sur machine virtuelle en saveur XFCE et option script bash.
    1) je me suis fait piégé par le clavier US pour le mot de passe utilisateur.
    2) je n’ai pas encore touché le fichier .profile pour passer tout en gaulois.
    3) En revanche, l’installation du composant français de LibreOffice s’est effectué sans soucis.
    4) A l’activation de OctoPkg, la liste des packages est systématiquement vide. Cela n’empêche pas de procéder à une recherche et installation d’une nouvelle appli. Et pour obtenir la liste des appli déjà installées, il faut relancer une synchro.
    5) L’ajout d’un lanceur sur le bureau ne semble pas se faire de façon dynamique. Pour voir un lanceur nouvellement créé, je dois redémarrer la machine.

    En dehors de ces remarques (sans doute liées à mon côté Béotien, un age avancé et peut-être aussi à VirtuaBox), GhostBSD semble être un sérieux concurrent aux diverses distributions GNU/Linux (y compris celles que j’utilise au quotidien PCLinuxOS et Manjaro)

    1. Pour le deuxième point : selon le développeur, c’est suite au changement tardif de gestionnaire de connexion, virant PCDM (de PC-BSD) par GDM que l’erreur de traduction arrive.

      http://issues.ghostbsd.org/view.php?id=42

      Il faut modifier /usr/local/etc/gdm/locale.conf ainsi :

      LANG="fr_FR.UTF-8"
      LC_CTYPE="fr_FR.UTF-8"
      LC_MESSAGES="fr_FR.UTF-8"

      Ainsi GDM passe aussi en français.

      Pour LibreOffice, la faute à pas de chance.

      Pour l’ajout du lanceur, inutile de redémarrer, essaye la déconnexion puis reconnexion.

      Surtout un concurrent sérieux pour l’éléphantesque PC-BSD !

      1. Désolé de jouer le trouble fête mais quel est l’interet d’une solution BSD desktop actuellement sachant que GNU/Linux n’arrive pas encore à percer mais profite tout de même d’une large liste de matériel/Logiciels compatibles.

        Quand aux « engueulades » au sein des communautés Linux pourquoi ne pas participer à la résolution de ses problèmes au lieu de fuir ?

          1. En plus d’un autre souffle à l’informatique libre, BSD semble moins se disperser que GNU/Linux tout en proposant un jeu d’applications assez important.
            La propagation de GNU/Linux n’est-elle pas freinée par le nombre de distributions disponibles ?

          2. ça dépend aussi si le fork en question est pris en compte ou pas. Dans le réel ya combien de distros qui sont vraiment utilisé en grand nombre:

            – Base RedHat: Fedora, RedHat (bien sûr), CentOS
            – Base Debian: Debian, Ubuntu, Mint
            – Base Arch: Arch, Manjaro
            – Base Gentoo: Gentoo….

            Le reste…. du menu fretin. Ca se résume à 9 distros réellement visibles. Faut pas non plus grossir l’importance de choses qui n’en on pas.

            1. Tu limites un peu trop, en oubliant des gros projets comme Funtoo (famille Gentoo). Donc on arrive à 10. Dans la famille Debian, je rajouterais les dérivées officielles d’Ubuntu (Kubuntu, Xubuntu, Lubuntu, Ubuntu Gnome, Ubuntu Mate). On arrive à 15.

              J’oubliais FerrariOS elementaryOS, ce qui nous fait 16 distributions. Le double que tu annonçais au début.

              On peut monter à 17, voire 18 avec la Slackware et sa dérivée la SalixOS.

              Donc, 2 fois plus de distributions réellement visibles. Il faut savoir être exhaustif par moment.

          3. Désolé je ne compte pas les distros petite-filles qui sont d’ailleurs de pseudo distro qui changent par le desktop environnement choisis mais dans le fond une fille d’ubuntu fonctionne comme une Ubuntu.
            De plus la stagnation linuxienne est plutôt due à mon avis au manque d’effort des équipes des projets APPLICATIFS donc même chose sur BSD qui s’éparpillent sur des fonctionnalités SECONDAIRES et le LOOK.

          4. Je peux donné quelques exemple:

            – Flash: Heureusement que Google (que je n’apprécie pas) a fait le boulot parce que si il avait fallu attendre Gnash and co, on serait toujours bloqué à une version ancienne.
            – Scribus: Qui permet à peine de faire le journal de l’école ou de petites publications il a des années lumières de retard sur son célèbre équivalent proprio indesign
            – Plugins videos (sur arch): Dur de trouver quelque chose de stable et d’ergonomique quand on veut utiliser un remplacement du DivX web player heureusement MVP fait le boulot et bien (et il est joli en prime).
            – Wayland: Qui dvient de plus en plus un « VaporProject », le remplaçant de Xorg se fait attendre depuis trop longtemps je trouve.

            Y’aurait d’autre exemple mais ça donnerait un comment trop long

            1. – Flash: Heureusement que Google (que je n’apprécie pas) a fait le boulot parce que si il avait fallu attendre Gnash and co, on serait toujours bloqué à une version ancienne.

              Gnash est une vaste plaisanterie. Le html5 remplace flash sur un nombre croissant de sites sur la toile.

              – Scribus: Qui permet à peine de faire le journal de l’école ou de petites publications il a des années lumières de retard sur son célèbre équivalent proprio indesign

              Et il les aura toujours. Il suffit de voir la différence de taille des équipes de développement d’Adobe et de Scribus.

              – Plugins videos (sur arch): Dur de trouver quelque chose de stable et d’ergonomique quand on veut utiliser un remplacement du DivX web player heureusement MVP fait le boulot et bien (et il est joli en prime).

              Ça existe encore les DivX ? Sinon, VLC ? Gnome-MPlayer ? SMPlayer ?

              – Wayland: Qui dvient de plus en plus un « VaporProject », le remplaçant de Xorg se fait attendre depuis trop longtemps je trouve.

              Pas pire que le projet Mir de Canonical. GTK3, QT5 sont déjà portés. Des gros logiciels sont en début de portage voire en portage avancés.

              D’autres exemples ? Je les attends avec impatience.

          5. Gnash est une vaste plaisanterie. Le html5 remplace flash sur un nombre croissant de sites sur la toile.

            Tu sais très bien que beaucoup de jeu facebook and co utilisent Flash et ont une importance pour le grand public et c’est pas en disant « c’est de la merde vous zavez qu’a » qu’on va passer pour sérieux.

            Et il les aura toujours. Il suffit de voir la différence de taille des équipes de développement d’Adobe et de Scribus.

            Alors faut que l’équipe Wine planche sur un support total et stable

            Ça existe encore les DivX ? Sinon, VLC ? Gnome-MPlayer ? SMPlayer ?

            C’est pour du stream dans la fenêtre du navigateur c’est pour ça que j’ai parlé de Web player et non ça ne se résume pas au très viellissant format DivX. DivX étant une appellation de l’application dans le cas présent

            Pas pire que le projet Mir de Canonical. GTK3, QT5 sont déjà portés. Des gros logiciels sont en début de portage voire en portage avancés.

            Comme c’est pas pire donc c’est bien on peut donc s’auto félicité de son immobilisme puisque l’autre l’est aussi, hilarant.

            1. Première remarque. Le BBCode n’est pas supporté. Seul le html l’est dans les commentaires.

              Sinon pour répondre à tes remarques.

              1. Facebook n’a pas annoncé la volonté de tuer Flash sur le long terme ?
              2. Wine fait penser à de la rétro-ingéniérie de haut vol. La compatibilité complète est inimaginable, même avec toute la meilleure volonté du mode.
              3. Pour le web player, je n’y avait pas pensé. Mea culpa.
              4. Pour l’immobilisme, quand on voit le travail fait pour porter KDE / Plasma sur Wayland, que Gnome 3.18 pourra l’utiliser en grande partie, c’est quand même encourageant.
        1. Facebook n’a pas annoncé la volonté de tuer Flash sur le long terme ?

          Je n’en sais rien mais si il faut attendre en priant: « en cas d’évolution ça passera » encore une fois c’est jouer une politique de gribouille. C’est comme le fait de faire de la concurrence sur du libre gratuit. La concurrence sans le « ptit billet » le libre a réussit à l’inventer 🙂

          Wine fait penser à de la rétro-ingéniérie de haut vol. La compatibilité complète est inimaginable, même avec toute la meilleure volonté du mode.

          Un support gold ou platinium suffirait

          Pour le web player, je n’y avait pas pensé. Mea culpa.

          Je t’en prie

          Pour l’immobilisme, quand on voit le travail fait pour porter KDE / Plasma sur Wayland, que Gnome 3.18 pourra l’utiliser en grande partie, c’est quand même encourageant.

          Combien d’années sont passées en nous annonçant à chaque fois que c’est pour bientôt et combien ça sera formidable…

          Tu vois pas besoin d’autres exemples

          1. Je n’en sais rien mais si il faut attendre en priant: « en cas d’évolution ça passera » encore une fois c’est jouer une politique de gribouille. C’est comme le fait de faire de la concurrence sur du libre gratuit. La concurrence sans le « ptit billet » le libre a réussit à l’inventer 🙂

            J’avoue que je n’ai pas de compte chez les fesseurs de caprins, donc.

            Sinon Flash est son propre ennemi, vu le nombre de failles accumulées depuis début 2015.

            Un support gold ou platinium suffirait

            Un port natif serait encore mieux. Mais c’est inutile d’y penser, surtout avec Adobe aux commandes.

            Combien d’années sont passées en nous annonçant à chaque fois que c’est pour bientôt et combien ça sera formidable…

            Sauf que Wayland existe, que le code de GTK3, QT5, Plasma ou encore LibreOffice est porté partiellement ou complètement. Cela ne se fait pas en un claquement de doigt.

            Tu vois pas besoin d’autres exemples

            J’en ai besoin d’autres, cependant. Tu parles de deux logiciels non libre avec une seule boite aux commandes.

          2. Honnêtement Fred pendant l’ère 1994-1998 c’était l’âge bête de démarrage où personne ne voulait simplifier ou essayer de plancher sur le matos ça semblait sur le long terme perdu d’avance pour cet OS, même avec des win95-98 comme modèles d’instabilité.

            A partir de mi 99 jusqu’à 2008 tout a évolué vite ce qu’on disait impossible est devenu possible et ça a globalement très bien marché (l’âge d’or de Linux).

            Et depuis 2008 phase de déclin, j’espère provisoire, on dirait que plus rien n’est possible.

            Si on délaisse Linux, à terme, ce sera l’ensemble des OS libres qui tomberont. Windows 10 est mauvais comparativement à ces prédécesseurs mais c’est pas wincrash 95 donc refaire tout le chemin avec un OS BSD (très bon en server j’en disconviens pas) ça c’est totalement impossible.

            Bah tiens un autre exemple tout con et possible: Sous Manjaro par exemple, en standard, un meilleur affichage des polices sur les DE légers (Xfce, Mate…) à l’installation. Et un autre: Une meilleure façon de killer un process planté en mode graphique sans avoir à repérer avec top l’ID (par exemple avec la plusieurs clic répéter sur la croix comme sous Windows).

            1. Très beau discours. Si je partage l’analyse historique, je vais te répondre simplement : Linux ou BSD sur le bureau, c’est très mal barré.

              Pour une simple et bonne raison : c’est ni Windows, ni MacOS-X. Et tu auras beau faire toutes les améliorations esthétiques ou pratiques (comme ton kill qui existe en partie), ça ne passera pas.

              Trop différent. C’est tout.

          3. Là je ne peux dire si tu as raisons ou tort, je pense que ça aiderais je dirais.

            Je dirais comme les Japonais: « Faisons de notre mieux », c’est le seul moyen de confirmer ou d’infirmer tout du moins pour Linux. Le comportement humain moyen étant imprévisible (sauf pour Irma 🙂 )…

            1. Tant qu’il y aura l’existence du fork compulsif qui se résume à « Je vais forker car j’en ai envie, même si ça apporte rien » et qu’on ne fera rien contre, ça ne bougera pas plus.

              Quant à l’éducation des utilisateurs, autant pisser dans un instrument de musique à corde.

    2. Pour ton point #5, c’est à cause de la révision r393663, qui a désactivé le support de kqueue/kevent (c’est l’équivalent de udev en mieux dans le monde des BSD) dans GLib.

      Il existe un déjà un PR, bug #203065.

      Cette révision casse également d’autres choses dans Xfce (je suis en train de tester la dernière version de GLib, celle encore en développement, car elle contient des correctifs au niveau du support de kqueue/kevent), notamment Thunar (le monitoring est inactif, ainsi que gvfs utile pour la gestion de la poubelle ), Xfdashboard est complètement cassé (il ne se lance tout simplement plus), les menus ne se mettent plus à jour (dans la session courante), il y a des erreurs au niveau du panel.

  4. Pour RH, on peut ajouter Mageia et PCLinuxOS (du moins à l’origine).
    Pour Debian, Handy Linux.
    Pour Gentoo, Sabayon et Calculate.
    Et nous allions oublier le caméléon.

    Allez : 6 de plus (et on ne compte pas les saveurs…) pour arriver à 24 !

    1. Oui Mageia en effet je l’ai oublié, mais sabayon restons sérieux allons… Pour le reste elles ne dépassent pas le milieu libre des libristes qui n’est, je le rappelle, pas la finalité à mon sens.

      Linux a pu s’imposer (je le rappelle c’est que le Kernel) dans pas mal de domaines, sauf sur le Desktop. Choisir une base BSD pour le Desktop c’est repartir à zéro dans une optique de sortir du Window$isme et du MacOSisme qui sont deux systèmes proprio. La base Linux est bonne pourquoi partir sur autre chose ???

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