Quand on a connu l’époque glorieuse des PCs équipés de microprocesseurs i486 et compatibles, on a eu droit à de nombreux logiciels qui étaient des cauchemars à gérer. Par exemple le célébrissime MS-Windows 4.90.3000 plus connu sous le nom de MS-Windows Millenium qui ferait passer ses successeurs commerciaux MS-Windows Vista et 8.0 pour des OS utilisables.
Non, ce serait trop facile de parler de ce bon vieux (hum !) MS-Windows Millenium dans ce billet. Non, il y a deux logiciels cauchemardesques dont j’ai envie de vous parler ici. Un concerne Microsoft Windows, l’autre les distributions GNU/Linux. Mais non, bande d’extrémiste, je ne vais pas parler de systemd ! Allez à la niche, sales bêtes ! 🙂
Non, je veux vous parler des pilotes VIA 4in1 et de Nspluginwrapper. Commençons donc par une série de pilotes restés dans les mémoires comme plantogène au possible.
Les pilotes VIA 4in1, c’est en gros des pilotes qui ont pourris la vie des utilisateurs entre 1998 et 2002. Je n’ai plus la fourchette temporelle exacte en tête, mais ce doit être à une année près la période correspondante. Pilotes qui ont du provoquer pas mal de calvitie précoces.
Jusqu’à la sortie de Microsoft Windows XP, les versions grand publics de l’OS de Microsoft dépassaient rarement une espérance de vie de plus de 3 ou 4 mois. Surtout si vous vouliez pousser l’ensemble un peu dans ses derniers retranchements.
À cette époque ancienne, le danger ne venait pas du réseau des réseaux, pour une simple raison : on se connectait avec un modem et l’ADSL était une technologie presque futuriste. Mais des CD de magazine que l’on pouvait collectionner avec des versions d’essais de certains logiciels qui laissait trainer des saloperies un peu partout sur le disque dur.
Les dites saloperies finissait par envoyer ad-patres un MS-Windows qui était un mélange infame de code 16 bits (la base MS-Dos) avec une surcouche 32 bits (l’interface graphique MS-Windows en elle-même).
Etant donné que MS-Windows ne gérait pas directement tous les matériels et que le noyau et les pilotes étaient figés, il fallait utiliser les pilotes proposés avec l’ordinateur pour avoir une expérience optimale. Souvent les pilotes proposés étaient un brin ancien pour ne pas dire aussi vieux que Mathusalem. Donc, les heureux possesseurs de connexion internet récupéraient des versions plus récentes, et parfois mieux adaptés.
Parmi les pilotes, outre les classiques pilotes pour le son ou la vidéo, il y avait ceux qui s’adressait directement à la carte mère, et pour les cartes mères VIA très répandues à l’époque, les 4in1. Pour améliorer la prise en charge de ses cartes mères, il fallait donc installer les dits pilotes.
Spécialement avec les microprocesseurs AMD de l’époque : K6-2, K6-3, et les premiers Athlon. Pilotes plus que sensibles, ceux-ci avait la facheuse tendance à déstabiliser le chateau de cartes des MS-Windows de l’époque. Les écrans bleus de la mort finissaient par se succéder au point de rendre l’ensemble inutilisable.
Un écran bleu de la mort en pleine partie de Quake 3 Arena, je peux vous dire que cela foutait la rogne. Oui, j’ai connu cela 🙁
C’est à cette époque que j’ai vraiment commencé à m’intéresser aux distributions GNU/Linux. Cependant, l’ensemble était vraiment trop austère et il fallait encore trop bricoler pour faire fonctionner la moindre imprimante. Ce qui n’a vraiment changé qu’avec l’arrivée de distributions sociables, comme la ubuntu 4.10.
Ce qui m’amène au deuxième logiciel dont je veux vous parler, nspluginwrapper. Quand les distributions GNU/Linux ont commencé à être à peu près utilisable aux alentours de 2007, ma première expérience fonctionnelle avec une distribution GNU/Linux en 64 bits étant en février 2007 avec une Ubuntu 6.10 alias Edgy Eft.
À l’époque, j’avais une énorme limitation, je cite l’article :
[…]Reste quelques questions en suspens :
Existe-t-il une version de Java pour AMD64 ?
Idem pour Flash (pour Youtube / Daily Motion / Flickr) ?
Abandon de Mplayer à cause du non-support des win32codecs au profit de VLC ?![…]
Oui, c’était le support d’Adobe Flash. Même si entre temps, Adobe proposa en 2011 une version 64 bits de son greffon Flash avant d’annoncer l’abandon en 2012 après un support prolongé de 5 années.
Ce non-support ralentit l’adoption des distributions GNU/Linux en 64 bits. Il existait cependant un contournement possible, l’outil nspluginwrapper.
Ce n’est pas tant l’outil qui était cauchemardesque, car il était bien pratique, mais l’obligation de l’utiliser. Car il faut être réaliste, pouvoir se passer de Flash via les technologies html5 n’a été vraiment possible que depuis fin 2013 début 2014.
Donc durant plusieurs années, il a fallu jouer avec nspluginwrapper pour afficher les contenus au format flash. Ce qui impliquait de rajouter un couche d’émulation pour que le logiciel qui enrobait le greffon Flash. Ce qui n’était pas des plus agréable, car c’était le meilleur moyen de rajouter des bugs, parfois difficile à reproduire et à corriger.
Le jour où j’ai pu virer Nspluginwrapper, j’ai été soulagé. Et encore plus depuis que je me suis passé d’Adobe Flash…
Il a dû exister d’autres cauchemariciels, mais ce sont les deux premiers qui me sont revenus en mémoire. Si vous avez des suggestions, n’hésitez pas à m’en parler 😉
Pour les distributions Linux un des freins aussi était la nécessité d’une connexion à internet permanente pour le gestionnaire de paquets et la documentation. Et comme tu le dis, dans un contexte où l’ADSL était rare et où le 56K était lent+limité+cher, ce n’était pas idéal. Windows était plus « autonome ».
Je me rappelle avoir passé des jours à essayer d’installer le pilote propriétaire Nvidia et le logiciel VLC sur Mandrake 9.1. Pour les deux il fallait installer des dépendances (impossible sans internet) et Nvidia nécessitait de passer en mode texte et modifier le xorg.conf (ou c’était peut etre xf86 à l’époque ?). Bref je faisais des aller-retour au cybercentre avec ma clé USB pour récupérer de la doc et des packages alors que sur Windows un simple clic sur un .exe suffisait.
Aujourd’hui avec les connexions à internet à haut débit c’est quand même beaucoup plus simple 😉
Ah la mandrake! vers 2003 si je me souvient bien, je m’etais acheté le power pack oui oui acheté le packs d’installation complet avec plusieurs cd et la doc a la « fnak »! J’avais que le wifi de possible car le modem routeur adsl de chez ECI ! de feu club-internet s’il vous plait etait trop loin du poste et n’avais que deux mode usb ou wifi …
Bref tous ça pour rejoindre fredo que j’ais abandonné au bout de quelque tentavive d’installation qui plantais la machine.Puis et sorti ubuntu en live cd et la j’ai pu commencé a me familiarisé avec linux.Que De bon souvenir . Installé une distro aujourd’hui n’est plus la souffrance d’antan.
Moi, où j’ai le plus galéré c’est pour faire reconnaître le modem qui n’était pas adsl (un modéle alcatel il me semble) sous la mandrake, fallait récupérer le pilote mais sans connexion c’était pas facile.
Sinon, je ne peux pas vraiment dire que j’ai eu beaucoup d’écran de la mort sous W95 et encore moins sous XP.
A pluche.
Au début des années 2000, chez AOL et consorts, les pilotes VIA Tech. représentaient le cauchemar des techniciens ADSL en centre d’appel. Les modems des fournisseurs d’accès étaient branchés, pour la plupart, en USB 1.1 ou 2.0 et ces drivers VIA occasionnaient des pertes de synchronisation fréquentes qui ont provoqué des calvities précoces chez de nombreux abonnés. C’était la grande époque de l’ADSL d’entrée de gamme à « 128 K » avec des débits qui plafonnaient à 30/32 Ko/sec.
Ah, ces saletés de modem ADSL USB… Heureusement que c’est du passé de nos jours… Et AOL ? Comment dire ? Des dizaines de CDs de connexion dans les magazines et dans les boites aux lettres…
je me rappel un nombre important de galeres, bien plus que pour mon passage sous linux(qui s’est fait tardivement en 2005 avec suse9.3 et mandriva 2006…).
un scanner reconnu avec le cd mais plus si je mettais a jour le systeme(win98), un xp qui ne voulais plus de ce scanner, je me rappel aussi d’une imprimante epson, qui ne voulais plus marcher apres le passage sur xp et un nouvel ordi. je me rappel surtout d’etre obligé d’aller des logiciels piraté comme photoshop et autre office, et bien sur l’anti-virus.
Ce meme antivirus qui rendait le pc bien moins vivace… alors ça et le pack 3 de mise a jour…
je me rappel une webcam qui ne voulais pas marcher avec le pack 3…
je me rappel de ie6 tellement pourris et tellement dangereux a utiliser que j’ai utilisé d’autre dont un certain mozilla et mawthon…
les fameux cd qu’on achetait avec les magazines, pleins de programmes qui a force faisaient planté…
mais c’est tout ça qui a fait que:
– j’ai remplacé photoshop par gimp
– office par staroffice(et oui c’etait le vrai nom de sun openoffice avant)
– ie6 a été remplacé par maxthon(qui utilisait ie6 et gecko comme moteur) puis mozilla et enfin firefox
– Outlook Express par mozilla puis thunderbird
– messenger(msn) par miranda(il me semble) puis par Gaim
– et enfine windows par linux….
Ah, StarOffice… D’ailleurs, je crois me souvenir que le nom de code de OpenOffice.org fût StarZilla en hommage à Mozilla. Que de souvenirs…