Si on parle de la galaxie musicale qu’est le métal, on pense tout de suite aux pays anglo-saxons (avec l’ancêtre Black Sabbath ou Iron Maiden), ou encore aux pays scandinaves (Opeth, Katatonia, Nightwish) en me limitant à mes petites connaissances dans le domaine. J’en profite pour vous conseiller l’excellente chaine youtube « Metalliquoi ? » qui est très bien conçue.
La scène française n’est cependant pas en reste. J’ai parlé de Aephanemer en août 2014 ou encore d’Eidon pour le métal symphonique dont j’ai parlé en avril 2013. Sans oublier Lethian Dreams, qui joue dans la catégorie métal atmosphérique, et dont j’ai parlé en mai 2014.
On parle souvent de la loi des séries, voici donc un quatrième groupe de métal français, orienté métal gothique (un genre que j’apprécie avec le métal progressif et le métal symphonique), Unseelie.
Après une campagne de financement participatif que j’ai raté (ignorant l’existence du groupe à l’époque), c’est grace à Arnaud sur le réseau social « fantome » google plus que j’ai appris que le groupe mettait en précommande leur premier album via Bandcamp.
L’album d’une dizaine de piste dure une cinquantaine de minutes. Ce sont donc des morceaux assez courts qui accueille l’auditeur. Habitué aux pistes de 10 minutes d’un métal progressif ? Venez donc écouter des morceaux plus courts, plus nerveux, plus « brut de décoffrage », mais qui n’en sont pas moins bon à l’écoute.
On est loin ici des envolées techniques presque pédantes de certains groupes. On sent que le guitariste Marc Chevallereau maitrise son instrument. La voix d’Anne-Emmanuelle Fournier ajoute à l’attrait de l’album, qui manie aussi bien le chant clair qu’une approche très légère du chant growl (comme sur « Strangers » ou encore « The White Passenger »).
Parmi mes pistes préférées, il y a les pistes « The city Feeds On You », « Frontiers » et « Hunter’s Game » que j’ai eu l’occasion d’écouter grace à la précommande. Je les ai écouté une bonne dizaine de fois le temps que l’album complet sorte.
Comme tout album de metal qui se respecte, il y a une piste douce, une ballade en comparaison du reste. Ici, le titre « Of waters and dreams » remplie à la perfection cette obligation. La huitième piste, « Prometheus’ pain » est un titre qui renvoie l’auditeur dans les canons du métal. Si vous ne connaissez pas l’histoire de Prométhée dans la mythologie grecque, je vous la conseille…
L’avant-dernière piste est la plus longue. Elle dure un peu plus de 7 minutes 30. « Beauty is our only savior » est un pur bijou. Ce qui en fait ma quatrième piste préférée de l’album, et un peu la deuxième ballade sur le plan mélodique.
La piste bonus qui conclut l’album, « Closer to apotheosis » est plus proche du métal symphonique dans sa présentation générale.
Je n’attends plus qu’une chose : c’est d’avoir le CD dans ma boite aux lettres. Car c’est un très bon album. Comme j’aimerais en avoir plus souvent à écouter !
Je l’ai dans ma playlist; une seule écoute pour le moment, mais ça a l’air très sympa. Je devrais arriver à le chroniquer ces prochaines semaines.
J’avoue que j’ai du attendre la deuxième piste en pré-écoute pour passer à l’acte d’achat. Et je ne le regrette pas.
Pour le moment, mon problème est que j’ai au moins dix albums en écoute et, forcément, pas vraiment le temps de les écouter à fond.
Surtout que, avec un « u », il est dans les derniers. 🙂
En effet, tu as une PAE (pile à écouter) assez importante. Ça aide pas vraiment :/
On patientera le temps qu’il faut, mais tiens nous au courant si jamais tu fais une chronique ; )
Je serais aussi curieux de lire la dite chronique, tiens. Comment cela, je lui mets la pression ? 😀
Merci beaucoup pour cet article ! On espère que l’album plaira autant à tes lecteurs qu’à toi ; )
De rien. J’attends maintenant d’avoir le digipack dans ma boite aux lettres, comme je l’ai précisé. Et le lien de l’article est librement réutilisable 😉
Je confirme, absolument génial comme album! Tu m’en avais parlé hier, j’ai écouté, vraiment j’adore.
Merci à toi de partager tes découvertes, sans quoi je n’aurais jamais entendu ces excellents morceaux!
De rien. De plus, l’album en numérique n’est pas excessivement cher. Donc, autant se faire plaisir !