En février 2014, j’exprimais dans un article assez acide ma déception liée à la sortie de la version 10.0 de PC-BSD.
Ayant lu l’annonce concernant l’arrivée de PC-BSD 10.0.2, j’ai voulu voir comment évoluait ce FreeBSD pour humains « glabres ». Si on en croit les notes de publications, c’est une version révolutionnaire ou presque, qui contient une version alpha de l’environnement Lumina Desktop 🙂
Cependant, il faut le dire : récupérer l’ISO d’à peine 3,6 Go a été une plaie. 12 heures pour récupérer la dite ISO. A croire que les développeurs de PC-BSD n’ont pas jugé utile de proposer un ou plusieurs sites miroirs, voire un simple torrent.
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c http://iso.cdn.pcbsd.org/10.0-RELEASE/amd64/PCBSD10.0.2-RELEASE-06-20-2014-x64-DVD-USB.iso
–2014-06-25 10:28:11– http://iso.cdn.pcbsd.org/10.0-RELEASE/amd64/PCBSD10.0.2-RELEASE-06-20-2014-x64-DVD-USB.iso
Résolution de iso.cdn.pcbsd.org (iso.cdn.pcbsd.org)… 64.62.136.38
Connexion à iso.cdn.pcbsd.org (iso.cdn.pcbsd.org)|64.62.136.38|:80… connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse… 200 OK
Taille : 3886276608 (3,6G) [application/x-iso9660-image]
Sauvegarde en : « PCBSD10.0.2-RELEASE-06-20-2014-x64-DVD-USB.iso »100%[====================================>] 3 886 276 608 107KB/s ds 12h 5m
2014-06-25 22:33:58 (87,2 KB/s) — « PCBSD10.0.2-RELEASE-06-20-2014-x64-DVD-USB.iso » sauvegardé [3886276608/3886276608]
Autant dire que j’étais légèrement en colère d’avoir attendu aussi longtemps. Une telle vitesse de récupération m’a fait faire un bond d’une dizaine d’années en arrière environ. J’ai donc utilisé mon ami VirtualBox pour tester cette version améliorée – on peut l’espérer – de PC-BSD 10.
Pour des raisons d’exhaustivité, j’ai installé plusieurs exemplaires, avec les principaux environnements disponibles, en rajoutant Mozilla Firefox à chaque fois : KDE SC, Mate Desktop, Gnome, Cinnamon, Xfce et Lumina Desktop. J’aurais pu rajouter Lxde, mais déjà les versions listées sont suffisantes 🙂
Les captures d’écran sont celles de l’installation de l’exemplaire avec Lumina Desktop, rien ne changeant vraiment, mis à part le choix à effectuer côté logiciels à installer.
L’installateur est strictement le même que celui de PC-BSD 10.0, et j’avoue que j’ai été impressionné par la liste des environnements et gestionnaire de fenêtres disponible. C’est presque étouffant !
L’ensemble est assez intuitif, et c’est surement la meilleure partie du test au final.
J’avoue que je n’ai pas calculé le nombre d’environnements de bureaux et de gestionnaires de fenêtres, mais on doit être proche de la dizaine, voire de la douzaine…
La copie de la base est assez rapide et on peut redémarrer par la suite.
L’assistant de post-installation permet de gérer l’ensemble des paramètres, comme la nom de l’ordinateur sur le réseau, le mot de passe de root, la création d’un utilisateur aux droits « normaux ».
Après avoir installé PC-BSD dans les versions listées ci-dessus, j’ai fait une capture vidéo des environnements installés, avec des résultats qui sont assez mitigés. Mais je vous laisse voir le résultat. Surtout avec le calamiteux et peu ergonomique PCDM, le gestionnaire de connexion de PC-BSD.
Comme pour la version 10.0, les développeurs de PC-BSD ont prévilégiés le nombre d’environnements disponibles (en les multipliant à foison) au lieu de proposer une trousse bureautique.
C’est un point de vue intéressant, mais qui les coupent automatiquement d’une cible intéressante : les « switchers » qui s’attendraient à avoir une logithèque plus complète que d’avoir des environnements de bureau et des gestionnaires de fenêtres dont ils se contrefichent pour la plupart.
Sans oublier que la traduction est partielle. Les dossiers utilisateurs ont gardé leurs dénominations anglophones, quelque soit l’environnement proposé.
Surtout que la version avec KDE SC le démontre : PC-BSD a été construit graphiquement et historiquement autour de cet environnement. On tombe dans le « A vouloir trop bien faire, on finit par mal faire ». Ce qui est dommageable 🙁
Bon, c’est pas encore formidable 😀
Il faudrait que tu nous trouves une bonne distribution, qui fonctionne sans bidouillage, en français mais pas obligatoirement avec les dernières applications sortis ;D
A pluche.
Autant mettre la main sur la Licorne rose invisible. Ce serait plus simple.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Licorne_rose_invisible
En fait, AppCafé, ça veut dire qu’il faut aller chercher un café le temps que ça mouline 🙂
Un café au bar-tabac du coin, en effet.
l’applis pour la virtualisation gnome c’est gnome-boxes ?
qemu et virtualbox top et pour gnome-boxes ?
une idee ?
gnome-boxes est une interface pour Qemu.