Ah, ZorinOS. Vous prenez Ubuntu, les technologies de Gnome Shell en modelant l’ensemble pour donner une apparence à la MS Windows d’avant MS-Windows 8.x.
Pourquoi en parler ? Simplement que l’actualité des distributions GNU/Linux en ce début d’été 2014 est aussi obèse qu’une militante d’un mouvement pro-ana (ana pour anorexie).
Désolé pour l’image un peu dure, mais l’idée est présente. Rien à se mettre sous la dent ou presque en terme de distributions GNU/Linux.
Alors quand j’ai lu via Distrowatch que ZorinOS sortait la Release Candidate de sa version 9 – basée sur Ubuntu 14.04 LTS – je me suis dit : pourquoi pas ? Une occasion de voir ce qu’elle devient. Outre le fait qu’elle utilise une base plus récente, elle a comme grande nouveauté d’apporter le support des ordinateurs avec un circuit UEFI.
J’ai récupéré l’ISO et j’ai utilisé VirtualBox pour rédiger cet article.
Alors que j’avais du étriller la version précédente infoutue de fonctionner dans une machine virtuelle (l’installateur plantait en cours de travail), cette fois j’ai pu avoir une installation complète. Quel énorme progrès !
Le premier truc qui m’a fait tiquer, c’est l’annonce de la place demandée par l’installateur : seulement 2,9 Go…
Hors, quand je me suis amusé à regarder la taille du disque virtuel à la fin du processus d’installation, le résultat était légèrement différent… 7,2 Go !
[fred@fredo-arch Zorin 9 RC]$ pwd
/home/fred/VirtualBox VMs/Zorin 9 RC
[fred@fredo-arch Zorin 9 RC]$ ls -alh *.vdi
-rw------- 1 fred wheel 7,2G 24 juin 11:16 Zorin 9 RC.vdi
Soit 2,48 fois plus qu’annoncé par l’installateur. Une paille 🙂
Après avoir installé à la main les mises à jour et le paquet « virtualbox-guest-dkms », j’ai pu enfin accéder à la ZorinOS à jour en résolution utilisable. Après avoir passé l’ensemble en français, j’ai décidé de faire une capture vidéo pour montrer la distribution en action.
J’avoue que je ne vois pas vraiment l’intérêt de cloner MS Windows 7 à ce point. Outre le fait que le menu démarrer semble mettre un petite éternité à se lancer, que les effets sont lents (à cause de la machine virtuelle ?) et que la liste des dépots est aussi longue qu’un jour sans fin (du moins si j’avais pu réussi à la montrer sans que la distribution se plante dans les grandes largeurs), rien n’est à l’avantage de la ZorinOS, ou presque. Elle est presque intégralement traduite, mais n’apporte rien de plus qu’une LinuxMint avec Cinnamon.
Donc, inutile de perdre votre temps, utilisez directement une LinuxMint, vous serez gagnant et vous aurez un environnement qui répond vraiment avec plus de mordant. Et qui ne gèlera pas pour un oui ou pour un non !
Je n’avais jamais entendu « long comme un jour sans fin », il me semble que l’expression usuelle est « long comme un jour sans pain ».
Variante personnelle 🙂
C’est bizzard , j’ai reçu presque aucun lag :/
Comme quoi, les expériences varient.
Comme tu y vas 😀
« Le niveau de pourriture »
Alors je vais suivre tes conseils et ne pas tester.
A pluche.
J’avoue que j’ai du y aller un peu fort. Mais quand on voit ça ! Désolé, ça donne envie de sortir les orties fraiches pour des fessées déculottées… qui se perdent !
C’est bien la première fois que je vous vois vous plaindre du fait que peu de distributions sortent ! Peut-être même une première ^^
En tout cas, pas fan de la Zorin OS, surtout à 10€ pour la version complète qui est en fait pareille qu’une gratuite mais avec des paquets libres et gratuits en plus !
Bonjour Frederic,
Je poste peu, mais je suis un lecteur régulier.
Effectivement, tu y es allé un peu fort. Voire un peu beaucoup. Ou énormément. Bref, tu vois l’idée…
J’ai testé dans une vm, je n’ai pas été confronté aux mêmes ralentissements.
J’ai tiqué lorsque tu as parlé de Opera, en comparant la version installée à la dernière disponible sous Windows. La dernière version stable pour Linux est bien la 16 !
Plus d’infos : http://www.nextinpact.com/news/88301-opera-publie-enfin-preversion-son-navigateur-pour-linux.htm
Dans ce cas, je n’ai pas eu de chance avec la ZorinOS.
Et quant à Opera 16, c’est une préversion, nullement une version stable. Je cite un extrait de l’article que tu postes en lien :
Etant sur internet depuis 1997 (avec AOL), je pense que je sais faire la différence entre une version stable et une préversion qui cible les testeurs et les développeurs.
Depuis sa version 15.0, Opera n’est plus qu’un Chromium avec une interface différente. Donc, intérêt ? Aucun au final !
Je voulais parler de la version 12.16, pas de la version 16. Mon clavier a glissé (toujours la faute du clavier :D).
La fameuse préversion est une future version 24.
Et l’intérêt ? Pour moi, inexistant. Je considère que Opera est mort avec la version 15. Parce qu’ils ont changé de moteur de rendu, mais aussi parce qu’ils ont laissé derrière eux une bonne partie des fonctionnalités qui rendaient ce navigateur intéressant (client mail, entre autres).
Ah, la dysclavie, qu’est-ce qu’elle est répandue 🙂
J’avais rédigé un article sur la fausse diversité des moteurs de rendus. https://blog.fredericbezies-ep.fr/?p=9899