« La voix » : un polar qui vient du froid.

Etant allé sur Pessac la semaine dernière, je suis passé à la librairie « Encre Blanche« .

Sur les conseils de la personne qui tient la librairie, j’ai acheté le roman policier « La voix » de l’islandais Aranaldur Indridason. L’action se passe dans un hôtel de Reykjavik, la semaine de noël.

Le portier, qui est aussi le père noël de l’hôtel est retrouvé assassiné dans sa loge et dans une bien fâcheuse posture : le pantalon sur les chevilles avec une capote placée à l’endroit stratégique.

Je ne suis pas un grand amateur de polar, mais j’ai aimé voir le coté « sombre » de la société islandaise, et aussi la mécanique qui se met en place au fil des chapitres, qui ne manque pas de surprendre (de manière agréable) le lecteur. Sans oublier que quelques ressorts psychologiques qui intéragissent entre la victime (et son histoire) avec l’enquêteur, Erlendur Sveinsson.

J’ai vraiment aimé, et apparemment, c’est le troisième volet des aventures de cet inspecteur. Autant qu’il y a de fortes chances que je me procure les deux autres tomes.

A découvrir si on veut lire du policier de qualité !

« Les amants du Spoutnik » : le triangle amoureux selon Murakami

Ce court roman d’Haruki Murakami nous plonge dans son monde qui flirte entre le normal et le fantastique.

Dans ce roman, Haruki Murakami met en place un triangle amoureux : deux femmes et un homme. Cependant, ce n’est pas le triangle amoureux auquel on s’attendrait au premier abord, citons en partie le résumé en quatrième de couverture :

K. est amoureux de Sumire, mais celle-ci n’a que deux passions : la littérature et Miu, une mystérieuse femme mariée. Au sein de ce triangle amoureux, chaque amant est un satellite autonome et triste, et gravite sur l’orbite de la solitude. Jusqu’au jour où Sumire disparaît…

Cependant, j’avoue que je n’ai pas vraiment accroché à cet opus des oeuvres de Haruki Murakami.

Alors que j’avais bien aimé le recueil « Après le tremblement de terre » ou encore le roman « Le passage de la nuit« , j’avoue que les « amants » m’ont laissé sur ma faim, surtout la fin qui semble être une volonté de l’auteur de se « débarrasser » d’un roman qu’il ne savait pas comment terminer.

Dommage 🙁