Que sont devenus mes anciennes distributions linux – Billet 2 sur 4 – OpenSuSE.

C’est la distribution que j’ai le moins utilisé : une grosse dizaine de jours, avant de m’en aller vers Ubuntu 6.06 LTS. Ayant récupéré l’image DVD, je l’ai installé dans une machine virtuelle vmware avec les choix suivants, identique pour les billets qui suivront :

  • Distribution 64 bits
  • 768 Mo de mémoire
  • Disque virtuel de 32 Go

L’installation étant celle proposée par défaut. Les défauts que je trouvais à l’époque sur l’OpenSuSE 10.1 était :

  • La lourdeur de yast2
  • La complexité de l’installateur
  • La trop grande personnalisation des environnements

Et malheureusement, la version 10.3 d’OpenSuSE semble souffrir des mêmes travers. Après avoir installé les 2,5 Go nécessaire à une installation basique avec Gnome, et après une attente d’environ 30 minutes, je me retrouve avec un bureau Gnome méconnaissable 🙁

Les menus classique de Gnome ayant été remplacé par un clone du nouveau menu démarrer jadis proposé par WindowsXP, et un peu à l’image de celui de KDE 4, en moins pratique à l’utilisation.

Premier point positif : l’indicateur de mises à jour, propulsé par un yast2 légèrement plus rapide que jadis. L’installation par défaut propose quelques logiciels non libres, comme Flash ou encore Adobe Reader.

Cependant, la lenteur des mises à jour est une vraie torture. L’idée de télécharger uniquement les différences entre les paquets installés et ceux disponibles est une vraie fausse bonne idée. Car le processus de mise en place de la rustine est très long.

Outil de mise à jour de l'OpenSuSE 10.3

J’aurais bien aimé pouvoir tester plus avant la distribution, mais après l’application des mises à jour, il m’a été impossible d’avoir un Xorg utilisable plus de 5 secondes sans le voir se relancer en boucle 🙁

Bilan :

En positif :

  • Yast moins poussif
  • L’indicateur de mises à jour est sympa
  • L’intégration de logiciels non libres facilités pour certains usages.

En négatif :

  • Long au démarrage
  • Yast toujours aussi rapide qu’une tortue rhumatisante
  • Les menus de Gnome regroupés dans une menu ordinateur, qui est tout sauf lisible et ergonomique
  • Impossible de la tester dans une machine vmware pour se faire une opinion plus avant.

Dommage, mais je pense que l’OpenSuSE ne sera plus une distribution que je pourrais installer sur mon disque dur. Je ne veux pas me mettre à dos les amoureux de l’OpenSuSE, mais je n’accroche pas à cette distribution, où certains – et grand bien leur fasse – ont trouvé leur bonheur en informatique.

Que sont devenus mes anciennes distributions linux ? Billet 1 sur 4.

La première fois que j’ai dépassé la semaine d’utilisation d’un linux en mono-boot, cela remonte à 2003 avec la MandrakeLinux 9.1, car c’était l’une des rares à l’époque à permettre l’utilisation sans grande prise de tête de l’infame modem Speedtouch USB aussi connue sous le surnom de « raie manta ».

A l’époque, j’étais resté 4 mois, jusqu’à ce que mon Athlon XP1800+ de l’époque ne rende l’âme. Il avait fallu que j’attende la sortie de la Fedora Core 2 (mai 2004) pour avoir une nouvelle version utilisable. Je restais deux mois avec, puis après une période windowsienne forcée (soupir !), je revins avec l’arrivée de la version 4.0 de Fedora.

Arriva une année de MacOS-X avec un MacMini première génération. Enfin, plus récemment, une Fedora 6, rapidement ejectée pour une OpenSuSE 10.1, durant une dizaine de jours, et enfin, ma période ubuntienne : 6.06 LTS, 6.10, 7.04 et 7.10.

N’ayant quitté ubuntu qu’aux alentours de Noël, jetter un oeil serait inutile. Je vais donc dans une série de billet jetter un oeil aux dernières versions stables – en 64 bits – de Mandriva, OpenSuSE et Fedora. Chacune fera l’objet d’un billet distinct.

Et non, ce ne sera pas du distro-bashing 😉

Les tribulations du vidéaste linuxien débutant ;)

Bien entendu, pas débutant sous linux 😉

On m’avait donné un Canon MV700, mais après plusieurs tests avec plusieurs machines différentes (mon PC sous linux), un Mac et un pc sous Windows XP, il a fallu me rendre à l’évidence : le port ieee1394 de la caméra a rendu l’âme 🙁

Je suis donc aller cet après-midi faire un peu de lèche vitrine pour savoir ce qui pourrait rentrer dans le budget que je me suis fixé : maximum 250 €.

Habitant sur Biganos, je fais la tournée – presque complète – des lieux où je pourrais acheter un camescope numérique. Je commence par un magasin, dont le nom commence par un B et en trois lettres.

Je tombe sur le modèle d’entrée de gamme, un Samsung VP D371.

Affiché 249 €, le vendeur qui me renseigne m’annonce une baisse de 50 € sur le prix, le faisant à 199 €. Déjà, 25% de remise sur le prix officiel, c’est alléchant. Mais je dis au vendeur que je vais voir la concurrence, et le sentant grimacer dans mon dos, je pars.

Deuxième magasin, pas très loin. Un magasin dont le nom commence par C et en neuf lettres.

Je fonce sur le rayon appareil photo numérique – camescope numérique, et je tombe sur le même modèle à… 179 € ! Soit, 28% moins cher que le premier prix que j’ai vu affiché.

Ne voulant pas me jeter dessus comme un affamé, je vais donc voir la concurrence sur la toile, et là, je suis encore plus explosé de rire. Le modèle en question est proposé à 154 € chez un célèbre magasin en ligne, dont le nom commence par A et qui fait penser à une peuple mythique 😉

Donc, en l’espace d’une heure, le même camescope est passé de 249 à 154 €… Une chute de prix d’environ… 38,15% !!!

Mais malheureusement, les tests semblent m’indiquer que c’est un modèle très moyen pour ne pas dire nul. En tout cas, comme on disait à une certaine époque : faites jouer la concurrence !

Sortie officielle du noyau 2.6.24.1 pour ArchLinux

Lu sur le site officiel d’Archlinux :

After a testing phase kernel 2.6.24.1 has been moved to Core where it replaces version 2.6.23.14.

Ce qui donne traduit :

Après une période de test, le noyau 2.6.24.1 a été déplacé dans le dépot Core où il remplace la version 2.6.23.14

Que du bonheur pour les archlnuxiens… Quoique j’avais déjà le noyau 2.6.24 puis le 2.6.24.1 depuis quelques temps avec le dépot testing 😉

Living on the bleeding edge ;)

Désolé pour le titre en anglais, mais j’ai décidé de franchir l’étape supérieure : utiliser la version « testing » (en gros, développement, l’équivalent de Debian Sid) pour mon ArchLinux.

Ayant fait quelques tests, je me suis aperçu que les paquets de Perl dans le dépot testing semblait mettre à mal les outils systèmes de Gnome, hors, il m’arrive de les utiliser assez souvent. J’ai modifié le fichier /etc/pacman.conf en décommentant les lignes liées à testing

Donc, en jetant un oeil sur la liste des paquets lié à perl proposée par la première mise à jour, et je les ai intégrés dans une ligne IgnorePkg insérée dans mon fichier /etc/pacman.conf :

IgnorePkg = perl cairo-perl glib-perl gtk2-perl perl-locale-gettext perl-text-iconv perl-xml-twig perl-xml-simple perlxml

Après la mise à jour – j’ai du forcé (ouille !) l’installation du paquet lié au pilote Nvidia – qui s’est déroulée sans problèmes, j’ai été obligé de réinstaller VMWare (résintallation très simple, en utilisant le fichier vmware-any-any-update115a.tgz comme conseillé sur la page du paquet AUR de vmware-workstation-modules.

Cependant, j’ai été obligé de lutter pour que Miro fonctionne avec le nouveau xulrunner sur lequel il se base.

En mode root, il m’a suffit de modifier le chemin d’accès contenue dans le fichier /usr/bin/miro, « /opt/mozilla/lib/xulrunner » devenant « /usr/lib/xulrunner ».

La suite ? Au prochain numéro !

Installer simplement iptables sous Archlinux.

Voulant avoir une série de règles simples et puissantes pour iptables, je suis tombé sur cet article du Brakablog.

Même si le tutoriel est à l’origine pour Ubuntu, je l’adapte, pour ArchLinux. Je précise qu’est pour le cas le plus simple, une machine seule connectée à une « box » ou un modem en connexion directe à l’internet.

On commence par installer iptables :

yaourt -S iptables

Ensuite, en mode root, on rentre les règles suivantes, merci à Brakbabord pour les infos :


##On remet le firewall à Zéro ##
iptables -F
iptables -t nat -F
iptables -P INPUT DROP
iptables -P FORWARD ACCEPT
iptables -P OUTPUT ACCEPT

Le loopback (boucle locale) est indispensable pour des logiciels qui refusent de démarrer sinon, comme Miro


## On accepte loopback ##
iptables -A INPUT -i lo -j ACCEPT

Et le reste des règles :

## On accepte uniquement les connexion désirées ##
iptables -A INPUT -m state --state RELATED,ESTABLISHED -j ACCEPT

## On refuse le reste ##
iptables -A INPUT -j drop

Si l’on a pas besoin de l’IP forwarding, dans le fichier /etc/conf.d/iptables, il faut dans la ligne IPTABLES_FORWARD mettre la valeur 0 qui désactive le Forwarding d’IP

Enfin, on sauve les règles, puis on lance le service du pare-feu, soit en root, soit via sudo :


/etc/rc.d/iptables save
/etc/rc.d/iptables start

Et pour lancer iptables au démarrage, il faut rajouter iptables à la ligne DAEMONS du fichier /etc/rc.conf, bien entendu après le daemon qui lance la connexion réseau.

De quoi avoir une protection « parfaite » sur les sites de tests de pare-feux 😉

Bilan du premier mois avec ArchLinux 64 bits.

Il y a un mois, je passais d’Ubuntu à Archlinux. Il est temps de faire un premier bilan de cette migration.

Depuis son installation, et bien que je la torture, mon Archlinux tient le choc d’une manière magnifique. La communauté – bien que plus petite que celle d’Ubuntu-fr – est d’aussi bonne qualité.

Les logiciels sont souvent plus récent, mais pas moins testé. Je n’ai quasiment rencontré aucun bogue qui me fasse regretter ma migration. De plus, le coté modulaire d’ArchLinux est plaisant, et des outils comme yaourt permette de faire de nombreuses choses facilement.

La seule grosse difficulté a été l’installation d’un VMWare.

Sur le plan de la taille prise sur le disque dur ?

Au moment de l’installation, j’ai suivi les conseils de l’outil de partitionnement, sauf que j’ai augmenté – un peu trop ? – la taille de la partition /boot et que j’ai choisi d’avoir 4 Go de swap.

Occupation du disque dur avec ArchLinux

Dans les 17 Go de données de mon /home, il y a environ 11 Go de musique (au format ogg, merci Jamendo !) et une machine virtuelle contenant une Archlinux avec le dépot testing activé (3,4 Go).

Donc, si l’on regarde la taille prise par le système, sur les 7,6 Go des partitions /boot et /, le total monte aux alentours de 3,4 Go, soit la moitié. Ce qui me laisse encore de la marge.

Il faut dire que sur / j’ai : Gimp, Gnome 2.20.3, OpenOffice.org, Liferea, Deluge-Torrent, Compiz-Fusion, Miro, VLC, Mplayer, GScan2pdf, Filezilla, Xchat, Brasero, swfdec, pidgin, vmware en plus de l’installation de base et de Xorg.

Comparons avec une Ubuntu Gutsy Gibbon, avec une partition boot de 256 Mo, une partition / de 7500 Mo, le reste pour /home. J’utiliserais un disque virtuel de 32 Go.

Et pour être honnête, j’utiliserais une version 64 bits de la distribution. Et j’installerais aussi les paquets de développements, car les fichiers de développement sont installés avec les paquets des principaux logiciels sous Archlinux.

Occupation du disque dur avec  Ubuntu Linux

Et résultat des courses ? A peu de chose près, la même taille, avec des logiciels souvent plus vieux, et parfois en version obsolète. Je ne jette pas à la pierre à Ubuntu, loin de là. C’est une excellente distribution Linux, mais le principe d’avoir une distribution toujours à jour comme c’est le cas avec ArchLinux me séduit plus 😉

Arch Linux utilise un système de « release tournante » qui focntionne comme suit : Il y’a 2 version des paquet de base à tout moment : Courant (Current) et Release. Le répertoire Courant contient toujours les dernières versions des paquets. Dès qu’un paquet est mis à jour il devient membre de répertoire courant, c’est celui que vous récupèrerez pour rester à jour. Le répertoire Release suit les « snapshots » réguliers des distributions et ne se mets à jour qu’a la sortie d’un nouveau snapshot / d’une nouvelle iso. C’est intéressant si vous vouez mettre à jour votre distributions que lors d’une sortie officielle.

Mais comme dans le monde du logiciel libre, on respecte le choix des autres – même s’ils ont des goûts de toilettes publiques – les deux distributions pourront continuer à exister en toute tranquillité.

Comment avoir toutes les langues dans l’OCR Tesseract.

Dans un précédent article, j’avais parlé de l’excellentissime Tesseract et d’une interface qui est bien pratique, gscan2pdf.

Cependant, la reconnaissance ne se faisait que pour l’anglais.

Voici donc les commandes à appliquer (en root ou avec sudo) pour avoir le choix des langues dans gscan2pdf :

mkdir /usr/share/tesseract-ocr
ln -s /usr/share/tessdata/ /usr/share/tesseract-ocr/

Et maintenant, c’est magique 😉

Adieu Gnomad2… Merci Rhythmbox 0.11.4 :)

Ce soir, lançant yaourt, j’ai eu cet affichage :

fred@fredo-arch:~$ yaourt -Suy
Mot de passe :
:: Synchronisation des bases de données de paquets…
core est à jour;
extra 305,3K 104,4K/s 00:00:03 [#####################] 100%
community est à jour;
archlinuxfr est à jour;
La base de données locale est à jour.
:: Début de la mise à jour complète du système…
Résolution des dépendances…
Recherche des conflits possibles entre paquets…

Cibles: gnome-python-desktop-2.20.0-3 libgpod-0.6.0-1 libmtp-0.2.4-1
qt-4.3.3-3 qscintilla-2.1-3 pyqt-4.3.3-1 totem-plparser-2.21.90-1
gstreamer0.10-python-0.10.9-1 rhythmbox-0.11.4-2 totem-2.20.1-3
totem-plugin-2.20.1-3

Taille totale des paquets (téléchargement): 31,20 Mo

Et j’ai lancé, en croisant les doigts, la mise à jour.

Et ouf, mon lecteur MTP Samsung est reconnu sans passer par Gnomad2. Il est vrai que c’était une amélioration de la version 0.11.4 de Rhythmbox

Autant dire que j’ai été heureux d’entrer un petit :

yaourt -R gnomad2

Et l’obligatoire capture d’écran :

Rhythmbox 0.11.4 sous Arch Linux 64 bits

J’adore les mises à jour mineures de noyaux sous Archlinux ;)

Alors que la version 2.6.24 du noyau linux commence à se faire attendre, le 2.6.23 vient d’arriver à sa 14ième révision. Après une 13ième révision qui n’avait pas fait long feu, la version 2.6.23.14 du noyau linux est disponible sur les dépots de la distribution.

Un peu angoissé, j’ai quand même lancé l’opération de mise à jour, craignant surtout un problème lié au pilote nvidia… Et bien ? Rien, si ce n’est une mise à jour sans problème.


fred@fredo-arch:~$ uname -a
Linux fredo-arch 2.6.23-ARCH #1 SMP PREEMPT Tue Jan 15 07:17:51 CET 2008 x86_64 AMD Sempron(tm) Processor 3100+ AuthenticAMD GNU/Linux
fred@fredo-arch:~$ yaourt -Si kernel26
Dépôt : core
Nom : kernel26
Version : 2.6.23.14-1
URL : --
Licences : --
Groupes : base
Fournit : --
Dépend de : coreutils module-init-tools mkinitcpio>=0.5.15
Dépendances opt. : --
Incompatible avec : --
Remplace : kernel24 kernel24-scsi kernel26-scsi alsa-driver
ieee80211 hostap-driver26 pwc nforce squashfs
unionfs ivtv zd1211 kvm-modules
A télécharger : 23522,79 K
Taille (installé) : 23522,79 K
Paqueteur : --
Architecture : --
Compilé le : --
somme MD5 : b850d8c6ce3762aac0c90254a55c7db4
Description : The Linux Kernel and modules

Plus cela va, plus j’aime cette distribution qui m’a fait quitté mon ubuntu… 😉